vendredi 28 novembre 2008

IRAN

L'Iran a annoncé avoir procédé avec succès au lancement de sa deuxième fusée spatiale, Kavoshgar-2, et à la récupération d'une sonde qu'elle transportait. "Après avoir accompli avec succès ses missions, la fusée Kavoshgar-2 est retournée sur Terre avec un parachute spécial au bout de 40 minutes", a dit le commentateur de la télévision, sans autres détails. La télévision a montré un plan fixe de la fusée, ressemblant au missile Shahab-3 iranien, et dressée sur une rampe de lancement mobile. Puis d'autres images ont montré son décollage pendant une dizaine de secondes. Selon le site internet de la télévision d'Etat, Kavoshgar-2 est composée de trois parties: un lanceur, un laboratoire spatial et une section récupérable. "Le laboratoire spatial a pour objectif de tester le climat spatial et de faire des expériences", selon cette source. La télévision a évoqué un "succès qui renforce la confiance et la fierté nationale" grâce au "retour sur terre de la partie prévue et son atterrissage sain et sauf, ce qui est une première en Iran". L'Iran avait annoncé le lancement réussi le 4 février dernier de sa première fusée spatiale, Kavoshgar-1, qui aurait atteint une altitude de 200 km. Cette annonce avait été accueillie avec scepticisme dans de nombreux pays occidentaux, la France affirmant par exemple que l'engin, qui semblait dérivé du missile balistique Shahab-3, "ne disposait pas de capacités extra-atmosphériques". La frontière entre l'atmosphère et l'espace se situe à une altitude de 100 km. Dans un texte dont la source n'a pas été identifiée, les différentes agences de presse iraniennes ont expliqué que Kavoshgar-2 a été "envoyée avec l'objectif de transmettre correctement les données environnementales, d'envoyer correctement et à temps les ordres de séparation du moteur et la réalisation correcte du système de récupération". Selon ce texte, "les résultats obtenus lors de la présence dans l'espace correspondent aux objectifs fixés" pour la mission. La République islamique a procédé cette année à de nombreux tirs de missiles balistiques, le dernier en date, le Sejil, lancé le 12 novembre, étant présenté comme un engin de "nouvelle génération", d'une portée de près de 2.000 km. Kavoshgar-1 était censée, quant à elle, porter une sonde spatiale, dont le sort a donné lieu à des informations contradictoires. Un scientifique iranien avait affirmé qu'elle était revenue sur Terre alors qu'un deuxième avait laissé entendre qu'elle était restée dans l'espace. Le nombre d'étages de l'engin était aussi entouré de mystère, le chef de l'Agence spatiale iranienne Ahmad Talebzadeh faisant état de deux étages alors que le président Mahmoud Ahmadinejad en avait annoncé trois. Ce dernier avait aussi annoncé à cette occasion que la fusée porterait un satellite de construction locale, Omid, à l'été 2008. Mais aucune information à ce sujet n'a été livrée depuis. Le missile balistique Shahab-3, propulsé par un combustible liquide, est dérivé du missile nord-coréen No-Dong. L'Iran a affirmé en 2005 avoir accru sa portée initiale, d'environ 1.500 km, à 2.000 km.

mercredi 26 novembre 2008

ARIANE

L'évolution des performances de la fusée Ariane n'est "pas suffisante" sur le long terme, alors que la plupart des grandes puissance mondiales mobilisent leurs crédits pour développer la recherche dans le domaine de l'espace, a estimé le président exécutif d'EADS Astrium. "Le point faible à mon sens c'est que l'évolution des performances d'Ariane n'est pas, je crois, suffisante, en tout cas dans une perspective de long terme", a déclaré François Auque sur BFM. "Pour être très concret, nous avons une fusée qui est d'une fiabilité parfaite, qui peut mettre 10 tonnes en orbite géostationnaire. Et l'Europe, après des batailles homériques, va dépenser un peu plus de 300 millions d'euros, on me parle de 340 millions d'euros, d'ici à 2017 pour faire passer la fusée de 10 tonnes à 12 tonnes", a expliqué M. Auque. Mais dans le même temps, le lanceur chinois mettra lui 15 tonnes en orbite, a-t-il aussitôt fait valoir. "Dans d'autres parties du monde, on ne nous attend pas", a-t-il souligné. Le président d'EADS Astrium a encouragé les décideurs politiques européens à regarder au delà de la crise pour engager les financements nécessaires au développement de la recherche. "C'est leur responsabilité", a-t-il déclaré. "Vous savez, nous sommes dans des métiers où les cycles de développement sont probablement les plus longs de toutes les industries. Aujourd'hui, la lumière que nous émettons provient de décisions qui ont été prises il y a 15-20 ans", a-t-il indiqué. "En tant qu'industriel, je ne demande pas le moindre centime, je m'adapte à la situation (...) Mais partout dans le monde, les dépenses spatiales sont en très forte augmentation", aux Etats-Unis, en Chine "qui sont sur des taux de croissance de 12% par an, en Inde on est sur des taux de croissance qui sont supérieurs à 20% par an", a-t-il poursuivi. "L'Europe est plutôt une exception", a-t-il conclu. L'Agence spatiale européenne (ESA) a indiqué le 10 novembre qu'elle espérait obtenir au moins 9 milliards d'euros d'engagements financiers de ses 17 Etats membres pour financer les programmes spatiaux européens lors de la prochaine conférence ministérielle les 25 et 26 novembre à La Haye.

mardi 25 novembre 2008

NASA

Deux astronautes de l'équipage de la navette spatiale américaine Endeavour ont bouclé avec succès lundi la quatrième et dernière des sorties orbitales prévues, effectuant toutes les tâches et réparations prévues. La Nasa a également décidé de prolonger d'un jour la mission, a indiqué le même jour un porte-parole du Centre spatial Johnson à Houston (Texas, sud). Les deux marcheurs de l'espace, Steve Bowen et Shane Kimbrough, ont refermé le sas de la chambre de décompression de la Station spatiale internationale (ISS) à 00H31 GMT mardi, a confirmé une commentatrice de la télévision de la Nasa qui retransmet les images en direct. Cette sortie orbitale a duré 6 heures 7 minutes, soit 23 minutes de moins de prévu. Durant cette excursion, les deux astronautes ont terminé le nettoyage, la lubrification et le remplacement de onze des douze roulements à billes du système de rotation d'une des trois doubles-antennes solaires dite "Solar Alpha Rotary Joint (SARJ)" qui était grippé. Les travaux inédits sur le SARJ avait commencé lors de la première sortie orbitale mardi dernier. Le mécanisme sera remis en route tôt mardi pour des tests. Ils ont aussi installé une caméra sur une des poutres de l'ISS et attaché une antenne GPS (Global Positioning System) sur le module japonais Kibo. Ces quatre marches dans l'espace portent à 118 au total le nombre de sorties orbitales effectuées par des astronautes pour assembler l'ISS ou 745,29 heures. L'assemblage de l'avant-poste orbital devrait être achevé à la mi 2010. Les responsables de la mission ont aussi décidé de prolonger de 24 heures la mission pour la porter à 16 jours afin de donner plus de temps à l'équipage pour faire fonctionner une nouvelle machine de recyclage de l'urine et des eaux usées en eau potable qui a connu quelques problèmes de fonctionnement. L'origine du problème a été apparemment déterminé et l'équipage devrait être en mesure de faire fonctionner cette machine de 250 millions de dollars livrée par Endeavour pour produire des échantillons suffisants d'eau afin de les ramener sur Terre pour analyse. Cette machine est essentielle pour doubler les capacités d'hébergement de longue durée de la Station spatiale de trois occupants aujourd'hui à six au printemps 2009 en produisant par recyclage 6,8 tonnes d'eau potable par an. Jusqu'à présent, toute l'eau potable nécessaire à l'équipage de l'ISS a été transportée par la navette. Le désamarrage de la navette de la Station spatiale est désormais prévu vendredi 28 novembre dans la matinée et l'atterrissage en Floride dimanche en début d'après-midi au lieu de samedi. Endeavour a livré au total 14,5 tonnes d'équipements destinés surtout à doubler les capacités d'accueil de l'ISS. Outre la machine à recycler l'urine en eau potable, les sept membres de l'équipage d'Endeavour ont livré un congélateur et un four destinés à des expériences scientifiques dans le module laboratoire américain Destiny ainsi que deux cabines supplémentaires qui serviront de chambres à coucher. La navette a aussi apporté deux nouveaux fours pour réchauffer les repas des astronautes, un nouveau réfrigérateur ainsi qu'un équipement pour faire de l'exercice.

CHINE

La Chine essaie de se placer sur le marché des satellites de communications commerciaux. Elle vend des satellites qu'elle fabrique et lance par ses propres fusées Longue Marche. Mais tout n'est pas encore au point. Sur quatre satellites de la série DFH, deux sont tombés en panne. Le dernier, NigComSat-1, devait fournir au Niger une solution pour ses usages industriels, privés et militaires. 18 mois après son lancement, le 9 novembre, il est tombé en panne définitive. Plus de batteries. Le satellite a été placé en orbite inclinée pour éviter une collision avec d'autres satellites. On ne connait pas la raison de cette panne qui peut venir soit d'une éruption solaire qui aurait grillé les capteurs solaires, ou une erreur de navigation nigériane, ou encore un problème de design du satellite, enfin autre raison possible mauvaise mise en place par la fusée. Vu que c'est la 2ème panne identique pour des satellites de même fabrication, le doute sur des problèmes réels de fabrication n'est pas vraiment permis. En tout cas, les chinois vont tout payer. Ils vont remplacer le satellite… dès que possible.

lundi 24 novembre 2008

SICRAL 1B


Le satellite militaire italien SICRAL 1B sera mis en orbite par le lanceur russo-ukrainien Zenit-3SL en janvier 2009 dans le cadre du programme Sea Launch, a annoncé à Washington la porte-parole du consortium Sea Launch Paula Korn. "Le satellite SICRAL 1B fournira des services de communications stratégiques et tactiques pour les Forces armées italiennes, en Italie et à l'étranger, et de communications mobiles avec la terre, la mer et des plates-formes aériennes. Il fournira également à l'OTAN des capacités dans les bandes de fréquences SHF et UHF", a indiqué Mme Korn. La durée de vie du satellite est de 13 ans. Construit par la société Thales Alenia Space Italie à Turin, il a été testé à Cannes, en France. Le satellite a déjà été acheminé à Long Beach, en Californie, où se trouve le siège du groupe Sea Launch. Le lanceur Zenit le placera en orbite à 11,8 degrés de longitude Est. Il fonctionnera en tandem avec le satellite SICRAL 1A lancé en 2001. Sea Launch est l'unique compagnie du monde à réaliser des lancements spatiaux depuis une plateforme flottante positionnée à proximité immédiate de l'équateur, dans le Pacifique, afin de maximiser la charge utile des fusées. Créé en 1995, le consortium Sea Launch regroupe le géant aéronautique américain Boeing (40%), l'anglo-norvégien Kvaerner Group (20%), les ukrainiens Ioujnoe et Ioujmachzavod (15% à eux deux) et la société de construction spatiale russe RKK Energuia (25%).

marché des transpondeurs satellite

Le marché des transpondeurs satellite a été stimulée par l'adoption de la télévision numérique, et maintenant de la TVHD. La tendance vers le maintien de la réduction des échecs des lancements des satellites, entrainant la réduction des montants des primes d'assurance devrait être de bonne augure pour le marché des transpondeurs satellite. Global Industry Analysts Inc annonce que la région Asie-Pacifique, (y compris le Japon) et l' Europe, dominent le marché mondial des transpondeurs, soit une part d'environ 53,3% du marché estimée en l'an 2008. La généralisation de la télévision à haute définition (TVHD), et la télévision interactive dans la moyenne des ménages dans les pays développés se traduit par une élargissement les opportunités de marché. Les possibilités futures viendront des pays en voie de développement y compris l'Asie-Pacifique et Moyen-Orient / Afrique marchés, qui devraient croitre de plus de 5% au cours de la période de 2011/2015. En dépit de la menace des rapides progrès dans la technologie de compression, les ventes de transpondeurs satellite devrait augmenter de 442 unités entre 2008 et 2012. En Asie-Pacifique, la demande de transpondeurs satellite devrait atteindre 358 unités d'ici 2012. Au Moyen-Orient / Afrique, la demande de transpondeurs satellite dans les demandes de raccordement au réseau doit permettre le taux d'accroissement le plus rapide et atteindre 431 unités d'ici 2015. L'Europe représente le marché le plus important pour les transpondeurs satellite dans la mise en réseau des applications, soit 48,5% du marché mondial estimé en 2008.

vendredi 21 novembre 2008

Ariane 5

Le prochain lancement de la fusée Ariane 5, qui emportera deux satellites pour le compte de l'opérateur de télécommunications européen Eutelsat, est prévu le 10 décembre depuis Kourou en Guyane: "Le décollage du lanceur Ariane 5 ECA est prévu dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 décembre", le plus tôt possible à l'intérieur d'une fenêtre située entre 21h35 et 22h45 GMT. Ariane emportera les satellites Hot Bird 9, construit par Astrium (EADS) et W2M, construit par Astrium avec l'indien Isro. Ce tir d'Ariane sera le sixième et dernier prévu pour l'année 2008. Arianespace, société chargée de commercialiser les lancements de la fusée européenne, en avait initialement prévu sept mais avait été contraite de
revoir son calendrier en raison de l'indisponibilité d'un satellite destiné à l'opérateur SES.

jeudi 20 novembre 2008

internet interplanétaire


L'agence spatiale américaine, la Nasa, a annoncé avoir expérimenté avec succès un réseau de communications dans l'espace basé sur le modèle d'internet. "Il s'agit de la première étape vers la création d'une capacité de communication dans l'espace totalement nouvelle, un internet interplanétaire", s'est réjoui Adrian Hooke, responsable du projet pour la Nasa, dans un communiqué. L'agence américaine a indiqué que des ingénieurs avaient utilisé un logiciel baptisé Disruption-Tolerant Networking (DTN) pour transmettre des dizaines d'images de l'espace depuis et vers un vaisseau de la Nasa à plus de 30 millions de kilomètres de la Terre. Le système, qui doit être capable de supporter des délais, des disruptions et des déconnexions dans l'espace, a été conçu en partenariat avec Vince Cerf, vice-président du géant de l'internet Google. DTN utilise, selon la Nasa, une méthode différente de celle d'internet (le protocole IP), que Cerf a contribué à créer, et n'est pas basé sur le principe d'une connexion continue. La Nasa a indiqué qu'un test du logiciel DTN, installé à bord de la Station Spatiale Internationale, démarrerait l'été prochain. Selon l'agence, un "internet interplanétaire" permettrait de nouveaux types de missions y compris des vols complexes de plusieurs vaisseaux et permettre des communications faibles pour les astronautes sur la lune.

lundi 17 novembre 2008

Ciel 2

Thales annonce que Ciel 2, qui est le 6ème satellite de télécommunication fabriqué par Thales Alenia Space pour le groupe SES, après les cinq satellites déjà opérationnels d'Americom, vient de rejoindre le Cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan et va démarrer sa campagne de lancement. Ciel-2 sera lancé par International Launch Services (ILS) dans la soirée du 10 décembre à partir d'une fusée Proton et fournira des services de communication sur les Etats-Unis et le Canada. Le satellite Ciel-2 est conçu pour durer 15 ans.

jeudi 13 novembre 2008

videochat


Le géant de l'internet Google a ajouté un service permettant aux internautes utilisant sa messagerie électronique Gmail de discuter via liaison audio et vidéo. Les utilisateurs de Gmail équipés de "webcams" peuvent désormais discuter directement avec du son et/ou de l'image avec leurs interlocuteurs à partir de leur compte de messagerie en téléchargeant un logiciel sur gmail.com/videochat. Ces services sont similaires à ceux offerts notamment par le service de messagerie sur internet Skype, appartenant à eBay, et fonctionnent à la fois avec les ordinateurs utilisant les applications d'Apple ou de Microsoft. Google a également lancé mardi un service de traduction automatique des flux RSS qui permettent de suivre les mises à jour en temps réel des blogs ou des sites consacrés à l'actualité. Un internaute utilisant le service Google Reader, peut ainsi par exemple se rendre sur un blog ou un site internet turc et obtenir une traduction immédiate du contenu du site en anglais, ou dans l'une des 20 autres langues disponibles. La traduction automatique est effectuée à l'aide du logiciel Google Traduction.

mercredi 12 novembre 2008


L'Agence spatiale européenne (ESA) espère obtenir au moins 9 milliards d'euros d'engagements financiers de ses 17 Etats membres lors de la prochaine conférence ministérielle les 25 et 26 novembre à La Haye, a déclaré lundi le directeur général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain. "J'espère obtenir au moins 9 milliards d'euros", a déclaré M. Dordain devant l'Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace. La mauvaise conjoncture économique ne devrait pas entraîner de révision à la baisse, car dans les programme spatiaux "on travaille à une échelle de dix ans", a-t-il souligné. L'utilisation de la Station spatiale internationale (ISS) coûtera environ 1,4 milliard d'euros aux pays européens sur la période 2008-2012. Les Etats membres devraient aussi valider à La Haye le développement d'un nouveau moteur cryogénique pour le deuxième étage du lanceur Ariane 5 à l'horizon 2017. La 1ère étape de ce développement est estimée à 340 millions d'euros, mais le coût total de cette modernisation du lanceur européen n'a pas encore été chiffré. Pour 30 millions d'euros, une étude préliminaire sera réalisée pour une évolution du ravitailleur européen de l'ISS, l'ATV, dont la future version ARV, au lieu de se désintégrer dans l'atmosphère à son retour, ramenera du matériel sur Terre. Mais un véritable développement de ce nouveau vaisseau ne saurait être engagé en l'absence de clarification sur le devenir de l'ISS au-delà de 2015, a souligné M. Dordain. Le développement du deuxième segment du programme spatial européen pour la surveillance de l'environnement et la sécurité (GMES), récemment rebaptisé Kopernikus, coûtera dans les 850 millions d'euros. Par ailleurs, un système de relais permettant de mieux exploiter les données des satellites en orbite polaire nécessitera quelque 240 millions d'euros pour pouvoir être opérationnel en 2012, lorsque la nouvelle génération de satellites d'observation de la Terre, Sentinel, remplacera Envisat. Enfin, le programme scientifique de l'ESA, qui vise à l'amélioration des connaissances sur l'univers et les planètes, a été chiffré entre 2,1 et 2,2 milliards d'euros pour la période 2009-2013, en augmentation de 3,5% par an.

jeudi 6 novembre 2008

RTBF


EXCLUSIF : La radio-télévision publique belge RTBF quitte Astra pour Hot Bird. Diffusées en clair depuis novembre 2001 par Astra (19,2° Est), la télévision RTBF Sat et la radio RTBF International déménagent pour rejoindre Hot Bird (13° Est). Ce qui signifie qu'elles bénéficieront toutes les deux d'une zone de réception élargie allant de Moscou à Dubaï. La RTBF précise que la diffusion se fait sur le faisceau large qui couvre toute l'Europe, le bassin méditérranéen, le Maghreb, l'Asie mineure, le Proche-Orient et le Moyen-Orient jusqu'à l'Afghanistan. La réception nécessite une parabole dont le diamètre varie de 40 à 180 centimètres selon les endroits. La RTBF est diffusée sur la fréquence 11.240 MHz en polarisation verticale. Les auditeurs et téléspectateurs ont quelques semaines pour modifier leurs paramètres de réception puisque le signal relayé par Astra sera définitivement coupé le 26 novembre. A noter qu'à partir de cette date, la RTBF Sat sera diffusée en format natif 16/9. Les deux stations continueront à être diffusées sans cryptage.

mercredi 5 novembre 2008

INDIA


La première mission lunaire indienne inhabitée lancée le 22 octobre s'approche de l'orbite de la Lune, a déclaré le directeur de l'agence spatiale indienne. L'engin spatial Chandrayaan-1 est entré mardi vers 05H00 (lundi vers 23H30 GMT) dans ce que l'Organisation de la recherche spatiale indienne (ISRO) appelle sa "trajectoire de transfert vers la Lune". "L'operation s'est très bien passée", s'est félicité auprès de l'AFP S. Satish, le patron de l'ISRO. Apres deux semaines passées en orbite transitoire autour de la Terre, l'engin se situe désormais à 1.000 kilomètres de la Lune. La prochaine grande étape de cette mission indienne historique sera de placer Chandrayaan-1 en orbite lunaire. L'opération est programmée samedi 8 novembre à une centaine de km au-dessus de la surface de la Lune et à 385.000 km de la Terre. Chandrayaan-1 transporte onze instruments scientifiques indiens, européens et américains et effectuera des expériences autour de et sur la Lune, comme des études topographiques, la recherche d'eau, de minéraux et de substances chimiques, notamment grâce à l'alunissage d'une sonde peinte aux couleurs de l'Inde. L'engin avait été lancé à bord d'une fusée vecteur de satellites le 22 octobre depuis le centre spatial national Satish Dhawan de Sriharikota, sur la côte sud-est de l'Inde à 90 km au nord de Madras. La mission, de 80 millions de dollars, doit durer deux ans et consacrer la place de l'Inde dans la course à la conquête spatiale face à ses concurrents chinois et japonais.