jeudi 31 juillet 2008

VSAT

Algérie Télécom Satellite (ATS), l'un des trois opérateurs pour les télécommunications par satellite, filiale d'Algérie Télécom, a présenté, sa solution VSAT i-Direct. Dans une conférence de presse animée par M. Mahieddine Maache, président-directeur général d'ATS, l'opérateur a annoncé le lancement de nouveaux services grâce à la VSAT i-Direct tels que la visioconférence à haute définition, la géolocalisation ou encore la télémédecine. Avec le I-Direct d'ATS qui offre une couverture mondiale via cinq satellites en simultané, ATS propose aux entreprises de communiquer de n'importe quel point du territoire vers n'importe quel point de la planète. Elle propose également aux opérateurs VNO (Virtual Network Operator) ou entreprises souhaitant disposer de facilités d'hébergement, un service Téléport. Mieux, les nouveaux services de ATS offrent aux grandes entreprises ou encore aux banques de pouvoir «traquer» leurs transports de marchandises ou encore de fonds. C'est une manière de localiser à tout moment les personnes et les objets mais ça permet également la télégestion. La géolocalisation permet, par ailleurs, comme l'a expliqué M. Maache, de connaître les niveaux des barrages ou encore les intrusions dans des zones sécurisées (pétrolières par exemple). Autrement dit, la solution VSAT I-Direct offre une couverture géographique étendue, une connexion à large bande, fiable et sécurisée quel que soit l'emplacement et sans égard à l'infrastructure terrestre. Cette solution assure la connectivité nécessaire à des services IP de transmission des données, de téléphonie IP (VoIP) et de connectivité Internet. Ce réseau VSAT peut assurer la transmission de données à des vitesses allant de 64 kbps à 4,2 Mbps, depuis un site éloigné, et jusqu'à 9 Mbps en provenance du HUB vers les sites éloignés. Pour les entreprises, les administrations régionales ou internationales, ou encore les collectivités locales, le service IPoVSAT CONNECT permet de communiquer librement en toute sécurité et en permanence avec les succursales ou sites distants. Il s'agit là, donc, d'une alternative à l'isolement géographique, à la continuité de service et surtout à une sécurité des transmissions de données. En réponse à une question mettant en avant l'importance de la création de la cartographie numérique, inexistante actuellement, M. Maache a expliqué que, pour le moment, les données géographiques telles que les noms des rues et les distances spécifiées permettent aisément la localisation exacte d'un objet ou d'une personne. Il a précisé que le projet du lancement du satellite ALSAT II est en bonne voie, annonçant dans le même sillon un nouveau projet de satellite spécial télécommunication dont «l'étude préliminaire est terminée. Le SAT1 pour les télécommunications sera opérationnel en 2013 ou 2014». Revenant sur le coût de ce service et sur le prix auquel il sera proposé, M. Maache précisera que son entreprise a déjà investi 1,2 milliard de dinars depuis 2004 et compte faire des investissements de l'ordre de 1,4 milliard de dinars d'ici à 2011. «Pour le prix du service I-Direct d'ATS, il n'a pas encore été décidé mais il sera de l'ordre de 40 à 50 dollars par mois».

vendredi 25 juillet 2008

KOUROU 2

Un premier bateau amenant du matériel fabriqué en Russie pour le pas de tir en construction du lanceur Soyouz est attendu dimanche en Guyane française où les infrastructures sont presque achevées, ont expliqué des responsables du chantier. Le navire parti de Saint-Pétersbourg est chargé de 150 conteneurs. Deux autres bateaux suivront avant la fin de l'année et un quatrième amènera le premier lanceur russe en Guyane l'an prochain. La mise en service du pas de tir Soyouz de Kourou est prévue au deuxième semestre 2009. Soyouz est de loin le lanceur le plus éprouvé du monde avec plus de 1.600 tirs à son actif. Il doit compléter les capacités de lancement du Centre spatial guyanais où la fusée Ariane 5, dans sa version lourde ECA désormais seule utilisée, est capable de placer en orbite de transfert géostationnaire des charges utiles jusqu'à 9,5 tonnes. Le Soyouz, qui pourra envoyer des membres d'équipage sur la Station spatiale internationale (ISS) après l'arrêt des navettes américaines en 2010, mettra en orbite des satellites de télécommunication d'un poids d'une à trois tonnes. Une première équipe de 14 ingénieurs russes est attendue mercredi à Kourou. "Toute l'infrastructure sera terminée à la fin du mois d'août, et à partir de là, nous allons intégrer l'ensemble des équipements russes dans les volumes vides que nous avons réalisés", a expliqué Frédéric Munoz, un responsable de la direction des lanceurs au Centre national d'études spatiales (Cnes), qui travaille sur le chantier. Les bâtiments construits comprennent notamment un hall d'assemblage du lanceur qui est monté horizontalement avant d'être dressé sur son pas de tir, alors que les fusées Ariane sont assemblées à la verticale, et un poste de commande doté d'un mur ferraillé d'un épaisseur d'un mètre capable de résister à une éventuelle explosion de la fusée russe sur son pas de tir. "Nous sommes 450 personnes sur le site et nous attendons 100 Russes à la fin du mois d'août. Au maximum, le chantier accueillera entre 200 et 300 Russes. Les équipements russes vont mettre à peu près un an pour être intégrés. Ensuite, il y aura des essais de qualification technique pendant une durée de quatre mois" pour un premier lancement prévu fin 2009, a ajouté M. Munoz. Jean-Yves Le Gall, Pdg d'Arianespace, société européenne qui gère les lancements, s'est beaucoup investi dans la réalisation d'un projet très contesté au départ. "Le défi, c'est de mettre en place tout ce qui a été fabriqué en Russie sur ce qui a été construit ici en Guyane et de s'assurer que ça marche", explique-t-il. Le coût du chantier qui a démarré en 2003, avoisine les 400 millions d'euros, dont 121 millions empruntés à la Banque européenne d'investissement (BEI) par Arianespace, 223 millions d'euros de contrats passés entre le Cnes qui est maître d'oeuvre, et des entreprises industrielles, et un peu plus de 40 millions investis pour l'adaptation du lanceur. La différence essentielle avec le pas de tir de Baïkonour, au Kazakhstan, d'où partent actuellement les Soyouz, sera la présence à Kourou d'une protection pour mettre le lanceur russe à l'abri des intempéries du climat tropical humide guyanais. La gamme du centre de tir guyanais sera aussi complétée pour les charges plus légères par le lanceur Vega. La mise en service du pas de tir de la petite fusée européenne à Kourou, également en construction, est prévue comme celle du Soyouz au deuxième semestre 2009.

lundi 21 juillet 2008

KOUROU


Le premier des deux navires destinés à transporter les équipements pour le lancement des fusées porteuses russes Soyouz depuis le cosmodrome de Kourou est parti de Saint-Pétersbourg en direction de la Guyane. On suppose que le voyage durera environ seize jours. Les deux premiers lanceurs, dans une version spéciale adaptée aux conditions climatiques, seront prêts à partir pour la Guyane aux alentours de janvier 2009. La poussée de leurs moteurs a été augmentée, la fusée a été dotée d'un nouveau système de commande et sa tête adaptée aux dimensions des satellites européens.

mercredi 9 juillet 2008

jason


Le satellite franco-américain Jason-2, visant à mesurer le niveau des océans, a atteint dans la nuit de dimanche à lundi son orbite de travail, à 1.336 km d'altitude, a annoncé le Centre national d'études spatiales (Cnes) dans un communiqué. Jason-2, lancé le 20 juin dernier à l'aide d'une fusée Delta, "a été placé sur son orbite définitive" au terme d'une série de manoeuvres pilotées par le centre de contrôle du Cnes à Toulouse, a indiqué l'agence spatiale française. Le satellite volera plusieurs mois en tandem avec son prédécesseur Jason-1, en service depuis 2001, afin d'étalonner ses instruments par rapport à ce dernier. Il fournira des mesures précises de l'évolution du niveau des océans afin d'évaluer l'ampleur et l'impact du changement climatique au cours des prochaines années. Le principal instrument de Jason-2 est l'altimètre radar Poseidon 3 du Cnes, qui mesure avec une extrême précision la hauteur de la surface des océans par rapport au centre de la Terre, avec une marge d'erreur de 3,3 centimètres. L'élévation du niveau des océans est l'un des grands problèmes posés par le réchauffement climatique.

mardi 8 juillet 2008

AMOS-4


Thales Alenia Space a signé un contrat avec Israël Aerospace Industries (IAI), leader de l'industrie aérospatiale israélienne, pour fournir les sous-systèmes de communication radio fréquence du satellite Amos-4. Amos-4 sera lancé en 2012 et permettra à l'opérateur israélien Spacecom d'accroître sa capacité dans les bandes de fréquence Ku et Ka pour fournir des services de haute qualité dans les domaines de la communication et de la diffusion en Israël et à l'international. La bande Ku permet de faire de la télévision directe, la bande Ka du multimédia, a précisé une porte-parole de Thales Alenia Space, coentreprise du français Thales (67%) et de l'italien Alenia (33%), numéro un européen des système satellitaires et acteur majeur dans le domaine de l'infrastructure orbitale.

jeudi 3 juillet 2008

wimax


Le fournisseur d'accès internet Free et l'opérateur Bolloré Télécom ont démenti être en discussion avec Google pour financer le déploiement de leurs réseaux WiMax (internet haut débit sans fil) en France, contrairement à ce qu'affirme le journal Les Echos. "Nous démentons ces informations", a réagi une porte-parole de Free, contactée par l'AFP. De même, Bolloré Télécom a souligné qu"aucune discussion" n'était à l'ordre du jour, mais que "Google est un partenaire naturel pour le WiMax, donc cela ne veut pas dire qu'un jour nous ne discuterons pas avec eux", a précisé un porte-parole de l'opérateur. Free est le seul acteur à avoir une licence nationale pour le WiMax et Bolloré Télécom, branche télécom du groupe de l'homme d'affaires Vincent Bolloré, qui a racheté récemment 8 licences régionales à TDF (Télédiffusion de France), en possède désormais 20, ce qui lui permettra de couvrir la quasi-totalité du territoire français. Le leader mondial des puces Intel, qui aurait, selon Les Echos, "approché Bolloré Télécom pour prendre une participation dans le capital de l'opérateur", a lui aussi opposé un "ferme démenti". "Il n'y a absolument aucune discussion pour des investissements en France", a insisté un porte-parole du groupe dans l'Hexagone, tout en rappelant que "le WiMax fait partie de notre stratégie". "Intel a approché tous les acteurs dans le monde, mais nous n'avons aucune discussion engagée avec eux, même préliminaire", a renchéri le porte-parole de Bolloré Télécom. Le WiMax, qui ne fonctionne qu'en extérieur contrairement au wifi, est une technologie d'accès à internet sans fil qui peut transporter des données en très haut débit sur plusieurs kilomètres, bien davantage que tous les systèmes actuels de téléphonie sans fil ou d'internet mobile (Wifi). Google et Intel soutiennent notamment le projet de déploiement, par les opérateurs télécoms Sprint et Clearwire, du réseau WiMax aux Etats-Unis, le premier de cette ampleur au monde.

esa


La Commission européenne a annoncé l'ouverture des appels d'offres pour une série de contrats d'équipements destinés au système européen de navigation par satellite Galileo d'une valeur totale estimée à 2,1 milliards d'euros. Le système Galileo doit permettre à l'Union européenne (UE) de rivaliser avec le GPS américain d'ici 2013. Le gâteau total à distribuer (doté de 3,4 milliards d'euros jusqu'en 2013) a été divisé en six lots: satellites, lanceurs, logiciels, relais au sol, centres de contrôle, gestion de l'ensemble. Chaque lot sera attribué à un chef de file industriel, obligé toutefois d'en sous-traiter 40%. "Les candidats ont jusqu'à l'automne pour présenter leurs offres. Ensuite s'engagera un dialogue avec les candidats retenus afin de permettre la prise de décision", a indiqué un des porte-parole de la Commission, Mark English. "Il n'y a pas d'exclusion des entreprises américaines", a-t-il insisté, précisant toutefois que des dérogations étaient prévues pour les contrats touchant à la sécurité nationale. L'objectif est de "déployer Galileo en 2013", a-t-il indiqué. Les contrats sont attribués par la Commission européenne et l'Agence spatiale européenne.

mercredi 2 juillet 2008

Astrium


Astrium (groupe EADS) a reçu un contrat de 278 millions d'euros de l'Agence spatiale européenne (ESA) pour être le maître d'oeuvre industriel d'exploitation et d'utilisation des modules européens de la Station spatiale internationale (ISS). Ce contrat, signé pour la période de 2008 à 2010, porte sur toutes les prestations nécessaires à l'exploitation des modules européens, du contrôle de mission et de l'ingénierie à la communication avec les stations terrestres, en passant par l'approvisionnement de la Station spatiale, précise Astrium. Astrium "veillera notamment à un fonctionnement impeccable des modules fournis par l'Europe, ainsi qu'à la qualité des activités de recherche", selon le communiqué. L'ISS est un projet de cent milliards de dollars auquel participent 17 pays.