vendredi 31 juillet 2009

L'université de Stuttgart & Toshinori Kuwahara

L'université de Stuttgart a développé un satellite capable de changer de mission tout en restant sur orbite. C'est-à-dire qu'en fonction du contexte, il peut accomplir une autre tâche que celle pour laquelle il a été lancé. Pour y parvenir, il embarque plusieurs logiciels programmés pour des missions diverses. Mais aussi des caméras, des capteurs, des récepteurs GPS et un ordinateur de bord chargé de réadapter les différentes applications en fonction des opérations à accomplir. Du coup, un satellite censé surveiller les conditions météorologiques se transforme en un outil pour détourner les astéroïdes sans nécessiter de travail de reconfiguration de taille. En version test pour l'instant, un premier lancement est prévu pour 2012. En attendant, Toshinori Kuwahara s'occupe d'autres projets, dont "Luna mission BW1", un satellite de petite taille qu'il planifie de lancer sur l'orbite de la lune. "Ce satellite sera polyvalent également", souligne le chercheur. "Il permettra d'accomplir plusieurs missions, comme mesurer l'environnement interplanétaire".

vendredi 24 juillet 2009

CHINE - HTMX (Hard X-ray Modulation Telescope)

Le lancement du premier télescope spatial chinois est prévu en 2012, ce télescope sera utilisé pour observer les trous noirs, a déclaré Li Tipei, scientifique de l'Académie des Sciences de Chine (ASC). Le HTMX (Hard X-ray Modulation Telescope) comprend trois à quatre télescopes individuels équipés de détecteurs de rayons X durs, au lieu de lentilles optiques, a indiqué Li Tipei, responsable du projet. "Les détecteurs sont beaucoup plus sensibles aux trous noirs que les lentilles optiques", a affirmé Li. Le télescope spatial et son satellite porteur pèseront environ une tonne. Il devrait entrer en orbite à environ 500 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre, et tourner autour de la Terre pendant quatre ans, a précisé le scientifique. Le lancement, qui coûtera un milliard de yuans (146 millions de dollars), avait été prévu en 2010 mais a été reporté à 2012 en raison de problèmes financiers, a-t-il ajouté sans donner de détails. La mission a été initiée en 2000 par le ministère chinois des Sciences et Technologies, l'Université Tsinghua et l'ASC. Jusqu'à présent, le prototype au sol de l'HXMT a été achevé, et toutes les principales difficultés techniques ont été surmontées, a conclu Li Tipei.

mercredi 22 juillet 2009

Bis TV Online - RayV

AB Groupe, éditeur de 21 chaînes de télévision, lance pour la 1ère fois en France une offre de télévision sur Internet fonctionnant grâce à une technologie de peer-to-peer, Bis TV Online. Développée en partenariat avec une start-up israélienne, RayV, Bis TV Online offre un confort de visualisation optimal à partir seulement de 512K de débit, et révolutionne le monde de la TV sur le web. Dans un parc, une gare, au bureau…il suffit d'une borne wi-fi pour accéder en direct à de nombreuses chaînes télévisées...Elles seraient plus de 10 millions en France selon la Wireless Link Association !Bis TV Online repose sur une technologie de P2P qui permet une optimisation des flux et un partage des capacités de bande passante dès 512K de débit. Résultat ? Le débit et la qualité de l'image sont constants.Cette plateforme unique a été entièrement développée sur-mesure en marque blanche pour Bis TV Online par RayV, société de broadcasting israélienne. Leur technologie propriétaire, RayV Grid, permet aux chaînes de TV, voire aux particuliers, de diffuser des contenus facilement sur le réseau. Pour une fluidité optimale des données, la RayV Grid est dotée "d'amplificateurs" qui se servent des ressources de bande passante non utilisées pour les allouer à d'autres membres temporairement, et cela grâce à une méthode non-intrusive d'identification des disponibilités. En parallèle, RayV a également développé un viewer propriétaire (RayV viewer) et totalement personnalisable grâce à l'ouverture de ses API.

samedi 11 juillet 2009

Sagem Communications

Sagem Communications, filiale française du groupe américain Gores, vient de racheter les activités WiMAX de Gigaset, une filiale de Siemens. Avec ce rachat, la société (qui emploie 6 570 personnes dans le monde) va pouvoir développer ses activités dans le haut débit sans fil alors que Gigaset va se concentrer sur son coeur de métier, les téléphones DECT. Rappelons que le WiMAX est une famille de normes (802.16, à la manière du Wi-Fi) permettant des transferts de données sans fil sur de grandes distances et avec une portée élevée (dans certains cas, plusieurs kilomètres). Cette norme est utilisée dans certains pays comme alternative à l'ADSL dans les zones urbaines, mais en France, il semble que l'idée soit de proposer du WiMAX dans les zones blanches (privées de l'ADSL), même si les rares opérateurs existants se retirent peu à peu de ce marché.

ARCEP

Le gouvernement et l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) ont réuni les opérateurs internet pour rendre disponible le haut et le très haut débit dans les zones les moins peuplées, avec des premières offres disponibles dès septembre pour le grand public. Ont notamment participé à cette réunion le PDG de SFR Frank Esser, le directeur général d'Iliad (Free) Maxime Lombardini, le directeur général délégué de Bouygues Telecom Emmanuel Forest et le directeur général adjoint de France Télécom (Orange) Jean-Yves Larrouturou, a constaté une journaliste de l'AFP. "Quatre fournisseurs d'accès internet sont candidats à la labellisation +Haut débit pour tous+", qui permettra à tous les Français, même dans les zones rurales, d'avoir un abonnement internet haut débit à moins de 35 euros par mois, a annoncé lors d'une conférence de presse la secrétaire d'Etat à l'économique numérique Nathalie Kosciusko-Morizet. Il s'agit de Vivéole, Numéo, Nordnet et SFR, a-t-elle précisé, et les labels seront décernés à partir de septembre, permettant le lancement d'offres grand public dans la foulée.
Compte tenu de la difficulté d'apporter de l'ADSL dans les zones les plus reculées, "certaines de ces offres vont être satellitaires", a-t-elle prévenu. Deux opérateurs satellite, Astra et Eutelsat, souhaitent d'ailleurs être partenaires de ces offres, même s'ils ne les vendront pas directement aux clients. La réunion a également porté sur la fibre optique, qui permettra un débit encore plus rapide: dans les grandes villes, une consultation est en cours entre les différents acteurs et s'achèvera le 22 juillet. Après cette date, "l'Autorité rendra publique une version amendée" de son projet (qui prévoit l'installation de plusieurs fibres par logement), qu'elle soumettra ensuite à l'Autorité de la concurrence et à la Commission européenne pour approbation, a expliqué le président de l'Arcep Jean-Ludovic Silicani. A cet égard, le gel des investissements annoncé par Orange, qui désapprouve le choix technologique de l'Arcep, "n'a aucun caractère catastrophique", a-t-il estimé: "il est normal que France Télécom (qui a opté pour le mono-fibre, NDLR) prenne quelques semaines ou quelques mois pour faire une pause et définir sa stratégie". "L'essentiel, c'est qu'à l'automne (quand entrera en vigueur le cadre fixé par l'Arcep, NDLR), le groupe France Télécom ait fait son choix pour savoir s'il investit plus ou moins dans la fibre", a-t-il dit. "Dans les zones moins denses, c'est sans doute par le coinvestissement que cela va se faire", a-t-il indiqué, avec l'idée de définir d'ici la fin de l'année "un cadre technique et juridique" pour tous les types de zones, plus ou moins peuplées. "J'ai fait la demande à la Caisse des dépôts et de consignation (CDC) de travailler sur un projet qui permettrait aux collectivités locales de prendre une part minoritaire dans les investissements en fibre optique", a annoncé la ministre.

mercredi 8 juillet 2009

TPEG - Transport Protocol Expert Group

La diffusion en temps réel d'informations trafic pour la plupart des GPS autonomes du marché est possible aujourd'hui grâce à la technologie TMC, acronyme de "Traffic Message Channel". Si cette dernière peut exploiter les réseaux FM pour fonctionner, elle sera prochainement complétée par son équivalent, annoncé comme encore plus performant, compatible désormais avec la radio numérique à la norme T-DMB, le format choisi pour son utilisation en France. Deux acteurs, Viamichelin et Mediamobile (filiale de TDF), se partagent aujourd'hui le gâteau de la fourniture d'informations trafic enrichies utilisables dans toute la France par les constructeurs et éditeurs de solutions GPS. Et c'est Mediamobile qui a expérimenté il y a peu la norme TPEG, acronyme « Transport Protocol Expert Group », qui vise à devenir une version Premium du service TMC-RDS, grâce au développement de la radio numérique. Quels services supplémentaires pourront être véhiculés grâce au TPEG ? Ils sont nombreux à commencer par « l'augmentation du nombre d'événements et de leur précision, la connaissance des flux de trafic routier en temps réel et prévisionnel, des temps de parcours, des limitations temporaires de vitesse (dues à un épisode de pollution par exemple), des informations sur les places de parking, et sur les conditions météorologiques ayant un impact sur le trafic », précise Mediamobile dans un communiqué de presse. Reste à savoir comment les constructeurs de GPS pourront intégrer une telle norme dans de nouveaux récepteurs, et quel sera le surcoût d'une telle technologie. A noter que les premiers récepteurs capables de recevoir et d'interpréter l'information TPEG devraient voir le jour d'ici deux ans

mardi 7 juillet 2009

DIBCOM

La puce multi-standard DiBcom est prête à accueillir la TMP et la RNT. La puce DiBcom est compatible avec les standards actuels de diffusion vidéo et radio numérique DVB-T, DVB-H, DVB-SH, et T-DMB. Elle intègre aussi bien entendu le DAB et le DAB+. Le coût de cette puce par rapport à une puce classique étant de 1 dollar, les fabricants de récepteurs peuvent se réjouir...Avec ses puces multi-standards, DiBcom se tient prêt pour le déploiement du standard DVB-H pour la TMP, du T-DMB pour la RNT, du DVB-T pour la TNT et est aussi d'ores et dèjà en mesure de recevoir du DVB-SH.