vendredi 31 octobre 2008
Mission de réparation du télescope spatial Hubble
L'agence spatiale américaine (Nasa) a annoncé jeudi qu'elle ne pourrait pas mener sa mission de réparation du télescope spatial Hubble en février 2009, comme précédemment prévu, et l'a repoussée sine die. L'agence a par ailleurs indiqué que le prochain lancement de la navette Endeavour, qui doit livrer des équipements à la station spatiale internationale (ISS), était prévu le 14 novembre. Les instruments scientifiques de Hubble s'étaient automatiquement mis en veilleuse le 27 septembre en raison d'une importante anomalie technique qui avait conduit la Nasa à reprogrammer le système de secours (face B), jamais utilisé depuis le lancement du télescope en 1990, et qui a rendu la "vue" à l'instrument. Le problème sur le système principal de Hubble l'avait rendu provisoirement aveugle et avait contraint la Nasa à reporter d'octobre à février au plus tôt la dernière mission d'entretien du télescope à l'aide d'une navette spatiale. L'unité principale (face A) doit du coup être remplacée à cette occasion. Mais cette cinquième mission d'entretien de Hubble, qui permettrait de prolonger son fonctionnement au moins jusqu'à 2013, date prévue pour le lancement de son successeur, le James Webb Space Telescope, ne pourra avoir lieu en février, a indiqué la Nasa dans un communiqué, sans être en mesure de donner une nouvelle date. "Nous avons désormais effectué suffisamment d'analyses sur toutes les choses qui doivent se produire sur l'unité de secours (de la face A) pour savoir que nous ne pourrons pas être prêts pour un lancement en février", a regretté le directeur de la division d'astrophysique de l'agence, Jon Morse. Selon la Nasa, les responsables du programme Hubble doivent livrer au plus tôt en avril 2009 l'unité de remplacement au centre Kennedy de Floride (sud-est) d'où la navette Atlantis décollera pour la mission d'entretien. Lancé en 1990, Hubble, en orbite à 575 km d'altitude, a révolutionné l'astronomie en changeant la compréhension des origines et de l'évolution de l'univers. Quant à Endeavour, dont l'équipage de sept astronautes doit livrer quelque sept tonnes d'équipement à l'ISS via le module de transport Leonardo, son lancement est prévu le 14 novembre, a indiqué la Nasa dans le même communiqué.
ASTRA 1M
SES ASTRA, une société du groupe SES a annoncé que son nouveau satellite, ASTRA 1M, a été complètement intégré dans le carénage du véhicule de lancement, une fusée Proton Breeze M. ASTRA 1M est donc prêt pour le lancement prévu le 6 novembre prochain (heure locale) depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan. Ce satellite, construit par EADS ASTRIUM sur une plate-forme Eurostar E3000, sera lancé par International Launch Services (ILS) à 19,2 degrés Est, la position orbitale phare de SES ASTRA. Le lancement de ASTRA 1M permettra à SES ASTRA de renforcer encore sa flotte de satellites. ASTRA 1M fournira des services de diffusion directe par satellite (DTH), notamment de la télévision en haute définition, à l'Europe continentale. La flotte de satellites ASTRA offre des services de diffusion de haute qualité à plus de 117 millions de foyers européens.
vendredi 24 octobre 2008
SPORTEL

Les radios sportives numériques se développent déjà sur internet mais vont avoir besoin que les constructeurs automobiles se mettent d'accord pour continuer leur expansion et devenir enfin rentables, ont affirmé des représentants de radios réunis au Sportel de Monaco. Organisée par l'Union européenne de radio-diffusion (UER), une table ronde a permis d'évoquer le potentiel de la radio numérique pour les contenus sportifs, mais aussi tous les obstacles qui se dressent sur sa route, à commencer par le besoin de voir se généraliser dans les voitures des récepteurs de radio numériques. Pour l'instant, il y a plusieurs normes différentes (DAB, DRM, DMB, etc.) selon les pays et peu de postes multi-normes. Autre frein au développement, le parc de radios analogiques (AM/FM): 150 millions de postes en France. "Il faudra 10 à 20 ans pour les remplacer par des radios numériques", a dit François Pesenti, de la nouvelle agence RMC Sport. "C'est surtout dans la voiture que les gens écoutent la radio", a souligné Thierry Clopeau, directeur des sports sur Europe 1, pour qui "les radios ont besoin de plonger dans le numérique pour générer des nouveaux revenus. C'est une question de survie car la radio coûte cher, surtout si on veut faire de la qualité", a ajouté l'ancien journaliste de télévision. La "qualité du son", c'est l'un des nombreux atouts de la radio numérique, ont souligné tous les intervenants. Autre atout, la possibilité de faire défiler des "contenus associés" (résultats, statistiques) sur l'écran du récepteur radio qui est déjà, souvent, un écran d'ordinateur, de télévision ou de téléphone mobile. Pour les jeunes, "la technologie n'a aucune importance", pas plus que le type de récepteur, "du moment qu'ils peuvent accéder aux contenus", a dit l'Anglais Brett Spencer (BBC 5 Live), et il a souligné qu'au Royaume-Uni 16 millions de personnes écoutent déjà, régulièrement, une radio numérique. Enfin, sur les grands événements sportifs, "la radio numérique gratuite, avec le choix entre plusieurs canaux temporaires, est complémentaire de la télé, surtout si elle est payante", a insisté l'Irlandais John-Paul Coakley (RTE). "Et surtout si les commentateurs radio sont très bons", a-t-il conclu.
jeudi 23 octobre 2008
ANDROID

Le groupe internet Google a publié le code de son système d'exploitation pour téléphones portables Android, à la veille de la commercialisation de son téléphone G1, en invitant tous les programmeurs à développer leurs propres applications. "Tout le travail que nous avons consacré à la plateforme mobile est maintenant disponible gratuitement", a annoncé le programmeur de Google, Dave Bort, sur le site internet :
source.android.com où est publié le code.
"Vous avez une idée géniale pour une nouvelle application? ajoutez-la! Comme c'est un projet en accès ouvert, le mieux c'est que tout le monde puisse contribuer à Android et peser sur son évolution", a ajouté M. Bort. La publication de ce code, annoncée dès le lancement du projet Android, précède d'une journée l'arrivée dans les magasins américains de l'opérateur T-Mobile du téléphone G1, premier téléphone multifonctions utilisant le système d'exploitation Android, qui se pose en concurrent du très populaire iPhone d'Apple. Google présente Android comme le système permettant l'accès le plus rapide à internet, mais le combiné fabriqué par la firme taïwanaise HTC a reçu des critiques mitigées des spécialistes. Il présente un écran tactile dont le iPhone a imposé la mode, ainsi qu'un clavier coulissant. Aux Etats-Unis, il est mis en vente pour 179 dollars, 20 dollars de moins que l'iPhone. Sa commercialisation est prévue en Grande-Bretagne en novembre, et dans le reste de l'Europe début 2009. Avant même la publication du code du système Android, Google avait lancé le "défi des développeurs d'Android", un concours se voulant annuel récompensant de 5 millions de dollars l'inventeur de la meilleure application. A l'opposé de Google, le système d'exploitation de l'iPhone est fermé et ne peut accepter d'applications que dûment homologuées par Apple. D'autres téléphones portables fonctionnent avec le système d'exploitation Symbian (Nokia) ou Windows, tandis qu'un autre consortium travaille à un système ouvert Linux.
Rascom-QAF 1R
Thales Alenia Space et Arianespace annoncent la signature du contrat de Service & Solutions de lancement du satellite de télécommunications panafricain Rascom-QAF 1R. Le lancement de Rascom-QAF 1R sur l'orbite de transfert géostationnaire est prévu en 2010 par un lanceur Ariane 5 ou un lanceur Soyuz, depuis le Port Spatial de l'Europe, en Guyane française. Le satellite Rascom-QAF 1R, construit par Thales Alenia Space dans le cadre d'un contrat clés en main avec le fournisseur panafricain de services par satellite RascomStar-QAF, fournira pendant 15 ans des services de télécommunications dans les zones africaines rurales, des liaisons interurbaines et internationales, des services de télévision directe et d'accès Internet. Basé sur une plate-forme Spacebus 4000 B3, ce satellite de forte puissance sera équipé de 12 répéteurs en bande Ku et de 8 répéteurs en bande C. Il remplacera Rascom-QAF 1 et sera positionné à 2,85° de longitude Est. Il aura une masse au lancement d'environ 3 200 kg et une puissance de 6,4 kW en fin de vie.
mardi 21 octobre 2008
Itochu - skype
La maison de commerce nippone Itochu a mis en vente au Japon, dans des boutiques de proximité, des cartes prépayées donnant droit à des minutes de communication depuis des terminaux fixes et portables dotés du populaire logiciel de téléphonie sur internet Skype. Les Japonais vont pouvoir se procurer ces coupons d'appel dans des supérettes multiservices ouvertes 24 heures sur 24 et les régler en liquide, évitant ainsi de donner leur numéro de carte de crédit en ligne, une pratique à laquelle ils sont réticents. Skype est un logiciel qui permet de passer des appels vocaux en utilisant le protocole internet (VoIP) au lieu d'une infrastructure et un canal téléphoniques dédiés, ce qui abaisse fortement le prix, surtout pour les communications internationales. Les appels sont gratuits entre deux terminaux équipés de Skype, mais ils restent payants (à un tarif très bas) lorsqu'on contacte un téléphone mobile ou fixe traditionnel depuis un terminal Skype. Pour payer, il faut acheter au préalable des "crédits de communication" en ligne. "Jusqu'à présent, l'utilisation de la fonction payante de Skype n'a pas décollé au Japon, handicapée par le fait de devoir donner des références bancaires" pour acheter des minutes de conversation, selon Itochu. En proposant aux Nippons d'acquitter des droits de communication auprès des incontournables supérettes japonaises (7.300 points de vente de l'enseigne Family Mart dans un premier temps), Skype espère faire grimper la notoriété et l'usage de ses services au Japon. D'autres chaînes de supérettes ouvertes jour et nuit (plus de 40.000 boutiques au total) devraient logiquement suivre. Skype, entité créée par un Suédois et un Danois, est désormais une filiale de la société américaine de services internet eBay.
lundi 20 octobre 2008
Le titre Google était en nette hausse vendredi à la Bourse de New York après la publication de bons résultats trimestriels qui tendent à prouver que son modèle publicitaire serait bien conçu pour résister à la crise. "Google reste l'une des sociétés les mieux positionnées dans le secteur technologique et demeure le pilier de l'économie internet", estime l'analyste Derek Brown, de la maison de courtage Cantor Fitzgerald. Jeudi, en annonçant un chiffre d'affaires en progression de 31%, le PDG Eric Schmidt a vanté le modèle de Google, bien adapté selon lui à une conjoncture de vaches maigres. "Alors que les budgets marketing sont resserrés, les annonces ciblées, mesurables, sont plus précieuses pour les annonceurs. Et comme les budgets des consommateurs sont resserrés, les gens utilisent l'internet pour comparer les prix et chasser les bonnes affaires en ligne et dans les magasins", a-t-il dit. Au cabinet de marketing Gartner, Allen Weiner prédit une bonne saison des fêtes pour Google, "même avec une récession": "ils semblent être positionnés pour affronter tout ce qui peut arriver". Certains analystes tempèrent toutefois cet enthousiasme. "Le quatrième trimestre va montrer si le moteur de recherches résiste en cas de tension cyclique", souligne Leland Westerfield, chez BMO Capital Markets. La détérioration de la situation économique va particulièrement mettre à l'épreuve la recherche rémunérée dans les domaines financier, biens de consommation, électronique et hi-tech, selon un autre courtier, Global Equities, qui s'inquiète de l'habitude prise par des consommateurs de ne plus cliquer sur les sites commerciaux qui s'affichent à la droite de l'écran des résultats de recherche. chr/fka/bar
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