vendredi 13 mars 2009

satellite W3C

L'opérateur satellitaire européen Eutelsat a selectionné le fabricant de satellites Thales Alenia Space (TAS) pour la construction de son nouveau satellite W3C. "Le choix du lanceur sera fait par Eutelsat ultérieurement", est-il précisé. Cette décision fait suite au choix d'Eutelsat en janvier de ne pas intégrer dans sa flotte le satellite de télécommunications W2M, construit par EADS Astrium et l'agence spatiale indienne ISRO, à cause d'une "anomalie majeure", est-il rappelé. W2M devait remplacer par anticipation le satellite W2 d'Eutelsat. C'est désormais le satellite W3B qui assurera ce remplacement dès la mi-2010, est-il expliqué. Programmé pour un lancement au troisième trimestre 2011, le satellite W3C viendra donc assurer la mission de W3B, c'est à dire "assurer une continuité de services en cas de pertes" de l'un des autres satellites du groupe, et "accompagner le développement et la sécurisation de la position 7 degrés est", qui réunit déjà près de 200 chaines de télévision, avec pour objectif "d'augmenter ses ressources de plus de 50%", explique Eutelsat.

Mars Odyssey

Le système informatique de l'orbiteur martien américain, Mars Odyssey, a été remis en route avec succès, conformément aux commandes transmises par les ingénieurs à la sonde, selon un communiqué du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa publié jeudi. L'orbiteur a exécuté toutes les commandes, à savoir éteindre les ordinateurs avant de les redémarrer, une manoeuvre permettant de nettoyer la mémoire du système informatique d'erreurs accumulées depuis une opération similaire il y a plus de cinq ans. Cette procédure a aussi permis de restaurer les systèmes de secours à bord de l'orbiteur appelés "côté "B" permettant leur utilisation à l'avenir si nécessaire. "Pendant près de deux ans nous ne savions pas si les systèmes de secours seraient utilisables, donc cette remise en route ("reboot") réussie lève ces incertitudes", a dit Philip Varghese, le responsable du programme Odyssey au JPL, dans un communiqué publié sur internet. Odyssey est en orbite autour de Mars depuis 2001 et n'a jamais basculé de son système informatique primaire dit "côté A" sur le système de secours, "côté B" qui comprend des équipements identiques à savoir les circuits intégrés, les systèmes de navigation, les relais radio et autres composants électroniques. En mars 2006, une défaillance d'un composant du système de distribution électrique avait paralysé le mécanisme. Les ingénieurs ont alors estimé, après analyse, qu'un arrêt suivi d'un redémarrage de l'ensemble des systèmes informatiques pourrait peut-être restaurer le fonctionnement de cette pièce, ce qui a été le cas. Après la relance des systèmes informatiques, les ingénieurs ont entrepris une série de mesure pour prudemment ramener l'orbiteur martien à un fonctionnement normal dans les prochains jours. A la suite de cela, les instruments scientifiques d'étude de Mars seront remis en route d'ici la semaine prochaine.

jeudi 12 mars 2009

Corée du Nord

La Corée du Nord a informé les organismes de transport maritime et aérien de son projet de lancement d'un satellite, a affirmé jeudi l'agence officielle du régime KCNA. La Corée du Nord a fourni à l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), l'Organisation maritime internationale (OMI) et à d'autres institutions "les informations nécessaires pour la sécurité des avions et des bateaux" dans le cadre du lancement d'un satellite de télécommunications expérimental", indique l'agence reçue à Séoul. KCNA ne précise pas la date à laquelle ces organismes ont été informés ni la date du tir annoncé. Mais, selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, le tir controversé de cette fusée nord-coréenne est prévu entre le 4 et le 8 avril. Les Etats-Unis et la Corée du Sud ont adjuré le Nord à plusieurs reprises ces dernières semaines de renoncer à son projet redoutant que le régime communiste ne procède en réalité à un nouvel essai d'un missile longue portée. La Corée du Nord a affirmé qu'elle entendait poursuivre son projet de tests de missiles, mais qu'un éventuel tir entrerait dans le cadre d'un programme spatial et ne serait pas un acte de provocation militaire. Le Comité spatial national nord-coréen avait annoncé le 24 février que d'intenses préparatifs étaient en cours "pour le lancement d'une fusée Unha-2 visant à mettre un satellite de communications Kwangmyongsong-2 en orbite", dans un communiqué relayé par KCNA. Le 16 février, jour du 67e anniversaire de son dirigeant Kim Jong-Il, le régime communiste avait argué de son "droit souverain" à poursuivre un programme spatial et annoncé le lancement imminent d'une fusée. Le Nord avait provoqué une crise internationale en août 1998 lorsqu'il avait tiré un missile longue portée Taepodong-1 qui avait survolé une partie du Japon avant de s'abîmer dans le Pacifique. Le régime avait déjà, à l'époque, annoncé avoir, "avec succès", envoyé "un engin lanceur de satellite". Le Japon, sur les dents à chaque regain de tension avec Pyongyang depuis le tir d'un missile nord-coréen qui avait survolé son territoire en 1998, s'est dit prêt à abattre tout lanceur nord-coréen qui se dirigerait vers l'archipel. A la suite du tir de 1998, Tokyo et Washington avaient décidé d'accélérer la mise en place au Japon d'un bouclier antimissiles actuellement opérationnel. Dotée de l'arme nucléaire, le Corée du Nord est engagée dans de laborieuses négociations à six (deux Corées, Etats-Unis, Japon, Chine et Russie) en vue d'un démantèlement de ses installations atomiques en échange d'une aide économique et de garanties de sécurité.

lundi 9 mars 2009

TerreStar-1 Networks

On a appris de source non officielle que le Vol 189 d'Ariane 5 ECA est programmé pour le 27 mai prochain. Cette mission s'annonce pour le moins atypique, puisqu'elle n'emportera qu'un seul satellite commercial. TerreStar-1, c'est son nom, sera le plus gros satellite de télécommunications jamais lancé. Construit par Space Systems/Loral, il a une masse au lancement de 6,7 tonnes ! Ariane 5 ECA est le seul lanceur au monde capable d'emporter une telle charge sur une orbite de transfert géostationnaire. Mais avec un tel passager, pas question de mettre un deuxième satellite sous la coiffe, et le propriétaire, TerreStar Networks, devra régler tout seul la facture de 160 M€... La plupart des analyses s'accordent pour dire que cette situation va devenir de plus en plus courante au cours de la prochaine décennie. Si cette tendance se confirme, quel sera alors l'avenir du lanceur européen dans ce nouveau contexte ?
De nos jours, ce qui fait tout l'attrait d'Ariane, c'est sa capacité de lancement double. Comme les satellites de télécommunications font environ 3 à 5 tonnes, elle peut aisément en lancer deux, car sa capacité s'établit à 9,4 tonnes.Si la masse moyenne des satellites augmente, pour passer à 5 ou 6 tonnes, les lancements doubles ne seront plus possibles, et les clients devront, comme TerreStar Networks, payer un prix extrêmement élevé.Et que se passera-t-il du côté de la concurrence ? La Proton-M d'ILS et la Zenit-3 de Sea Launch peuvent placer jusqu'à 6,1 tonnes en orbite chacune. Actuellement, ces deux lanceurs n'utilisent que rarement leur pleine capacité, ce qui ne sera plus le cas quand les masses des satellites augmenteront.
Le client aura alors le choix entre un lancement simple sur Ariane à 160 M€ et un lancement simple sur Zenit ou Proton à environ 100 M€...

Kepler

La sonde américaine Kepler a été mise en orbite avec succès vendredi soir 62 minutes après son lancement de la base militaire de Cap Canaveral en Floride (sud est), a confirmé la Nasa. La séparation du troisième étage de la fusée Delta 2 est intervenu comme prévu à 721,53 km d'altitude un peu plus d'une heure après le lancement. Kepler a été placé en orbite héliocentrique qui la fait suivre la Terre autour du soleil. Aucune correction supplémentaire de trajectoire sera nécessaire, a précisé la Nasa. Ce télescope de 1,03 tonne est doté d'un miroir principal de 1,4 mètre de diamètre et d'une ouverture de 0,95 mètre. Le photomètre --appareil servant à mesurer les grandeurs lumineuses-- est muni d'un plan focal avec 95 millions de pixels qui en fait le plus grand objectif photographique lancé dans l'espace par la Nasa. Ce télescope ultra-sensible aux variations lumineuses scrutera pendant au moins 3 ans et demi plus de 100.000 étoiles ressemblant à notre soleil, plus chaudes ou moins chaudes, situées dans la région du Cygne et de la Lyre de la Voie Lactée.

SMW4

Le réseau ADSL d'Algérie Télécom, avec ses trois plate-formes EASY, FAWRI et ANIS, connaît une forte perturbation en raison d'une défaillance en mer du support international SMW4. Une équipe technique dotée de moyens adéquats est déjà sur les lieux pour rétablir dans les délais les meilleurs un dysfonctionnement technique dû, à l'évidence, aux perturbations atmosphériques connues ces derniers temps dans la région. L'intervention initiée par le Groupe Algérie Télécom est loin d'être de tout repos, convient-il de souligner, surtout que nous avons affaire à des câbles sous-marins. En d'autres termes, un système d'une longueur de 20.000 km, équipé de deux paires de fibres optiques monomodes d'une capacité potentielle de 640 Gbits/s chacune qui compte des points d'atterrissement dans 14 pays répartis entre l'Afrique du Nord, l'Asie et l'Europe. Ce système de câbles, construit avec la technologie la plus récente DWDM, est conçu pour véhiculer une très grande capacité de voix/données avec une grande vitesse de l'ordre de térabits par seconde. L'exploitation de ce système, appelé plus communément SMW4, permet de faire face à la demande croissante en matière de bande passante nécessaire à la connexion internationale à haut débit et au business on-line. L'option prise pour ce type de réalisation était, en son temps, l'une des plus importantes décisions jamais prises auparavant par Algérie Télécom. Elle intervient, en effet, comme une sorte d'alternative à la désolation imposée par le tremblement de terre de Boumerdès. Souvenons-nous de ces catastrophes naturelles qui avaient engendré des ruptures totales du trafic international véhiculé par la station El Djamila d'Alger, point d'atterrissement des deux câbles sous-marins d'Algérie Télécom ALPAL2 et SMW2. C'est dans cette optique qu'Algérie Télécom a pris la décision historique et audacieuse de diversifier ses sites d'atterrissement afin de protéger l'interconnexion de l'Algérie avec l'Europe physiquement et, évidemment, sécuriser ses relations internationales du point de vue trafic voix/données. Avec comme point d'atterrissement la localité de Sidi Salem à Annaba, il permet ainsi non seulement de sécuriser le trafic international du câble FO sous-marin ALPAL2 mais aussi de prendre en charge la totalité du trafic international assuré par le SMW2. Le SMW4 a été réalisé en 2005, mis en exploitation commerciale le 20 novembre 2006 et inauguré par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, le 15 mai 2007. Enfin, il va sans dire que le Groupe d'Algérie Télécom fait tout son possible pour que ce somptueux joyau dont la réalisation fait la fierté de notre pays soit rétabli dans les meilleurs délais.

mardi 3 mars 2009

GLOBAL SAT

SPE Networks Asia (SPENA), GlobeCast et MEASAT Satellite Systems Sdn Bhd (MEASAT) ont annoncé la signature d'un accord pour la distribution de la chaîne AXN HD sur le marché coréen. GlobeCast prend en charge le flux de la chaîne AXN HD directement depuis les sites de SPENA à Singapour vers son propre site de Parkview Square. GlobeCast diffuse ensuite le signal vers son téléport de Hong Kong via son réseau de fibre optique RIBU pour une liaison ascendante vers la plate-forme de MEASAT-3 et la transmission du flux au public coréen, d'abord via MPEG-4/DVBS, puis via MPEG-4/DVB-S2. AXN HD, d'abord lancée en Espagne fin 2008, diffuse 24 heures sur 24 des séries tv d'action, des films, des émissions d'aventure, de téléréalité et de sport. Parmi les programmes primés diffusés en haute définition par la chaîne figurent CSI, Contender Asia et Numbers. Les contrats récents de GlobeCast avec MEASAT en matière de haute définition incluent The History Channel HD et National Geographic Channel HD, parmi sa large gamme de chaînes de définition standard. La présence de Globecast à Hong Kong, et plus particulièrement son partenariat avec MEASAT, permet la création d'une solution de fourniture de contenu de premier ordre et offre un rayon d'action étendu aux chaînes internationales haute définition qui cherchent à proposer leurs programmes au public asiatique. En outre, le centre de diffusion de GlobeCast à Singapour permet aux chaînes régionales de lancer un nouveau flux ou de se développer au niveau régional, et de localiser leur chaîne.