mardi 30 juin 2009

RedShift

Les auditeurs de Ouï FM peuvent désormais écouter leur radio sur leur iPhone, et partout en France ! Après avoir lancé de multiples passerelles avec le net (MySpace, Deezer), toutes concluantes, Ouï FM ne pouvait s'empêcher d'offrir à ses auditeurs l'application 100% participative sur l'iPhone. L'agence RedShift – créateur de solutions pour le marketing mobile – a conçu et développé, pour le plaisir de tous ces auditeurs et utilisateurs d'iPhone et iPod touch, une application pas comme les autres…
Une application pas comme les autres A l'ère du numérique où Ouï FM offre une meilleure qualité d'écoute à ses auditeurs et accroit encore plus sa volonté d'ouvrir de nouvelles passerelles avec Internet, l'application iPhone est apparue comme une évidence pour Ouï FM et son partenaire Redshift. Au démarrage, l'utilisateur peut écouter en live les émissions de la station ainsi que ses webradios et accéder aux meilleurs des podcasts de l'antenne (« Ouï love Deezer », « Ouï love MySpace », « Maurice sur Ouï FM 20h », …) et à l'ensemble des nombreux évènements parrainés (concerts, festivals,…).
La première nouveauté s'offre donc aux auditeurs pour influencer la programmation de la station : voter en direct pour le titre joué qui s'affiche sur l'écran de l'iPhone. Un vote dont l'animateur prend connaissance immédiatement sur son ordinateur via l'outil back-office développé par RedShift.

IRAN

L'équipementier de télécommunications germano-finlandais Nokia Siemens Networks a reconnu que des technologies vendues en Iran permettaient d'écouter les conversations téléphoniques mais nié qu'elles puissent être utilisées pour surveiller Internet. La filiale commune de Nokia et Siemens a fourni à l'opérateur de télécommunications iranien TCI des équipements de surveillance des appels dans le cadre d'un contrat conclu en Iran au second semestre 2008, a indiqué à l'AFP Ben Roome, un porte-parole du groupe. "(Cette) fonction permet la surveillance des appels vocaux et faisait partie d'un contrat plus large lors de notre extension du réseau mobile en Iran", a-t-il dit, écartant néanmoins la possibilité d'espionner Internet. Une pétition appelant à boycotter le numéro un mondial des téléphones mobiles, le finlandais Nokia, circule sur Internet, l'accusant d'avoir aidé l'Iran à espionner les téléphones mobiles et les e-mails lors des récentes manifestations de l'opposition dénonçant des fraudes lors de l'élection présidentielle. Les troubles qui ont suivi l'élection ont fait au moins 20 morts en Iran, selon les autorités. "Il y a beaucoup de mauvaises interprétations", a estimé M. Roome, mettant en avant que Nokia Siemens, créé en 2004 et qui produit principalement des réseaux de téléphonie, est distinct de Nokia, qui fabrique des téléphones. Selon lui, les dispositifs d'écoutes en Iran sont semblables à d'autres utilisés en Europe. "La surveillance des conversations téléphoniques est exigée par les tribunaux pour écouter les appels provenant d'un numéro de téléphone en particulier, les systèmes de télécommunication ont la possibilité de le faire", a affirmé M. Roome. Nokia Siemens, officiellement lancé mi-2007 au terme de la fusion des activités télécoms de Nokia et Siemens, emploie environ 60.000 personnes, et ses comptes sont consolidés dans ceux de Nokia.

lundi 29 juin 2009

Urs Hoelzle et Bill Coughran

Dans un billet publié sur le blog de Google Code, Urs Hoelzle et Bill Coughran expliquent les intentions de Google pour accélérer le web dans son intégralité. Si la multinationale dispose de plusieurs centres de données permettant d'offrir des services web rapides à travers le monde, Google estime que l'accélération de l'Internet en général devra passer par des efforts communs entre les différents acteurs de l'industrie. L'objectif avoué : surfer sur la Toile comme l'on feuilletterait un magazine. Les ingénieurs expliquent que beaucoup des protocoles ont été développés à une époque où la connexion bas-débit prédominait ; ils ne sont donc pas optimisés pour les lignes ADSL d'aujourd'hui. A l'image des efforts qui ont été fournis sur le HTML 5, offrant un chargement rapide de lourdes applications embarquant du JavaScript, Google souhaite mettre en place une collaboration entre les différents acteurs du secteur pour retravailler sur les protocoles HTTP et TCP/IP. Cependant, dans certaines régions du monde, le taux de pénétration de l'Internet haut-débit reste très faible. Pour cette raison, Google estime que ces pays devraient être prioritaires et encourage les fournisseurs d'accès à Internet à offrir des solutions peu onéreuses pour le déploiement massif de lignes ADSL. Google souligne également qu'il existe des outils permettant à chaque développeur d'optimiser leurs sites Internet tels que YSlow, développé par Yahoo!. La firme de Mountain View souhaite donc travailler sur ce terrain et faciliter l'optimisation des applications web tout en saluant les efforts fournis sur les moteurs de rendu JavaScript dont les performances auraient été quasiment multipliées par 100 ces dix dernières années.

GOES-O

Un nouveau satellite américain météorologique et d'observation climatique GOES-O a été lancé avec succès samedi soir de la base militaire de Cap Canaveral en Floride (sud-est), a annoncé la Nasa dans un communiqué. Le tir prévu initialement vendredi soir avait été reporté en raison d'une météo défavorable. GOES-O a été lancé à bord d'une fusée Delta IV à 22H51 GMT. Le satellite géostationnaire GOES-O s'ajoutera à un système existant de satellites GOES (Geostationary Operational Environmental Satellites) mais avec des capacités techniques plus avancées. D'une masse de 3,1 tonnes au lancement, mesurant 4,2 mètres sur 1,88 mètre, avec une mission prévue de cinq ans, le GOES-O offre de plus grandes capacités de surveillance et de prévisions météorologiques ainsi que des systèmes plus puissants de retransmission des données. GOES-O est aussi équipé d'instruments de surveillance spatiale et pourra détecter avec davantage de précision où se situent tempêtes et cyclones ainsi que d'autres phénomènes climatiques. Le satellite est également doté d'équipements capables de capter des signaux de détresse émis par des navires ou des avions permettant aux équipes de secours de répondre plus rapidement. D'un coût de 499 millions de dollars, ce satellite sera exploité par l'Administration nationale océanographique et atmosphérique (NOAA). Le lanceur Delta IV est fourni par la société United Launch Alliance (ULA), selon un contrat commercial avec la Nasa. ULA est une co-entreprise entre Boeing et Lockheed Martin qui gère les lanceurs Delta II et IV et Atlas V. Le satellite a été fabriqué par Boeing.

Sea Launch

Sea Launch vient de se mettre sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, laissant seuls sur le marché Arianespace et International Launch Services pour lancer les satcom les plus lourds. Une situation qui pourrait faire l'affaire de la Longue March chinoise. Sea Launch va poursuivre son activité et lancer les satellites de son carnet de commandes. La mise sous la protection du Chapitre 11 lui permet en effet de continuer à fonctionner normalement, tout en lui laissant le temps de chercher un accord avec ses créanciers. Cette situation pourrait permettre à la Longue March chinoise de faire une percée sur le marché des lancements commerciaux. Mais, rien n'est moins sûr car ce lanceur est barré par les règles Itar de l'administration américaine qui restreignent l'exportation et la vente de matériels et de composants sensibles (comprendre défense et hautes technologies) construits aux Etats-Unis vers les pays figurant sur la liste de pays proscrits de Washington, dont fait partie la Chine.
Avec la sortie du marché de Sea Launch, les opérateurs de satcom ont aujourd'hui le choix entre Arianespace et Proton. Ce qu'il faut comprendre, c'est que ces opérateurs ne construisent jamais un satellite pour un seul lanceur. Bien qu'Arianespace soit capable de lancer 10 tonnes en orbite de transfert géostationnaire, la masse des satellites se trouve limité par les capacités d'emports du Proton russe de 6 à 7 tonnes. La demande devrait donc s'aligner sur l'offre qui sera de 6 à un peu plus de 6 tonnes. Mais, la plupart des satcom resteront autour des 6 tonnes. TerreStar-1, le Satcom de 6,9 tonnes que doit lancer Arianespace le 1er juillet restant une exception...

mercredi 24 juin 2009

Intel - Nokia

Le fabricant américain de microprocesseurs Intel et le numéro un mondial des téléphones portables, le finlandais Nokia, ont annoncé un partenariat à long terme pour développer l'internet mobile. "Les deux sociétés poussent plus loin leurs relations anciennes pour définir une nouvelle plate-forme mobile, allant au-dela des 'smartphones', ordinateurs portables et 'netbooks', pour permettre le développement de matériels innovants, de logiciels et de services internet mobiles", ont-elles annoncé dans un communiqué commun. Elles collaboreront dans divers projets utilisant le système d'exploitation libre Linux, et Intel aura une licence d'utilisation pour un modem Nokia permettant les connections sur les réseaux de téléphonie mobile 3G. Pour Intel, cet accord, deux semaines après l'acquisition de l'éditeur de logiciels pour téléphones portables Wind River, confirme son intention de se développer sur un segment où il n'est pas actuellement leader, alors qu'il est le numéro un des microprocesseurs pour ordinateurs classiques. Aucun terme financier n'a été annoncé pour le partenariat avec Nokia.

lundi 22 juin 2009

Ariane 6

Nicolas Sarkozy a souhaité que des premières décisions concernant Ariane 6, nouvelle génération de lanceurs devant succéder à Ariane 5, puissent être prises à la conférence ministérielle 2011 de l'ESA. Dans un communiqué de la présidence de la République diffusé lors de sa visite au salon du Bourget, le chef de l'Etat a réaffirmé "son soutien à l'ensemble de l'industrie spatiale française, secteur stratégique pour la France et l'Europe". "Tirant les conclusions de la mission de réflexion" sur la mise en oeuvre d'un projet de lanceur européen capable de succéder à la fusée Ariane 5 à l'horizon 2020-2025, Nicolas Sarkozy a "souhaité que s'engagent, en concertation avec nos partenaires européens et l'Agence spatiale européenne, les premières études sur ce lanceur en vue de décisions à la conférence ministérielle 2011 de l'ESA". "Ariane 6 devra être un lanceur modulable, d'une très grande robustesse, et optimisé en termes de coût afin de répondre au mieux tant aux besoins gouvernementaux qu'aux besoins commerciaux, dans un contexte de concurrence accrue", a-t-il ajouté. Fin mai, l'administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) Bernard Bigot, le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon et le président du CNES Yannick d'Escatha avaient remis au Premier ministre François Fillon sur ce sujet.