mercredi 30 juin 2010

Arianespace lancera le satellite argentin Arsat-1

A la suite d'un appel d'offres international, l'opérateur de satellites argentin ARSAT a choisi Arianespace pour le lancement de son satellite Arsat-1.

Arianespace annonce aujourd'hui avoir signé avec l'opérateur argentin ARSAT (Empresa Argentina de Soluciones Satelitales Sociedad Anonima) le contrat de service & solutions de lancement du satellite Arsat-1, pour un lancement prévu d'ici mi-2012.

D'une masse de 2 900 kg au décollage, Arsat-1 sera placé sur une orbite de transfert géostationnaire par un lanceur Ariane 5 ou Soyuz, depuis le Centre Spatial Guyanais, Port Spatial de l'Europe, en Guyane française.

Arsat-1 sera équipé de 24 répéteurs en bande Ku et fournira un large éventail de services de télécommunications, transmission de données, téléphonie et télévision principalement sur toute l'Argentine, le Chili, l'Uruguay et le Paraguay.

Arsat-1 sera construit par la société argentine INVAP, dont Astrium et Thales Alenia Space sont les principaux fournisseurs. Ce sera le deuxième satellite argentin mis en orbite par Arianespace après Nahuel 1A lancé en 1997.

http://www.invap.net/index-e.php

jeudi 17 juin 2010

4èmes Assises du Très Haut Débit

Aromates organise, en partenariat avec l'IDATE, le 16 juin 2010 un colloque sur le développement du très haut débit dans le cadre des 4èmes Assises du Très Haut Débit.

Cette manifestation, à l'initiative de Laure de LA RAUDIERE, députée d'Eure-et-Loir, est placée sous le double patronage de Michel MERCIER, ministre de l'Espace rural et de l'Aménagement du territoire et de Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'Economie numérique.

Parmi les intervenants à ce colloque : Hervé MAUREY, sénateur de l'Eure, parlementaire en mission sur le très haut débit, Jean-Ludovic SILICANI, président de l'ARCEP, Pierre LOUETTE, le nouveau secrétaire général du Groupe France Télécom - Orange, Benoît LOUTREL, en charge de la gestion du volet numérique du grand emprunt

jeudi 25 mars 2010

TRAFFIC DATA

Téléphonie mobile : le trafic données dépasse celui de la voix
C'est un tournant historique pour les réseaux mobiles. Le trafic données a désormais dépassé celui de la voix en décembre 2009. Ce constat provient des mesures qu'Ericsson a réalisées sur des réseaux en activité couvrant toutes les régions du monde.

L'annonce a été faite par Hans Vestberg, PDG d'Ericsson, au cours de la convention CTIA Wireless 2010 qui se tient à Las Vegas du 23 au 25 mars.

L'étude menée par Ericsson montre notamment que le trafic données a globalement augmenté au rythme impressionant de 280% lors des deux dernières années. Les prévisions indiquent qu'il devrait continuer à doubler annuellement dans les 5 années à venir.

Le croisement entre les courbes de trafic de la voix et des données s'est établi autour du seuil des 140,000 Terabytes par mois. Le trafic des données est indubitablement dynamisé par l'usage croissant des smarphones et des ordinateurs en connexion mobile par les abonnés. Au cours de cette même période, Ericsson a également relevé que le trafic des réseaux 3G a dépassé celui des réseaux 2G.

vendredi 19 février 2010

France Culture 3ème radio la plus podcastée

France Culture conforte sa 3ème place de radio la plus podcastée de France sur le mois de janvier 2010, avec 2.344.093 (base France) et 3.017926 (base Monde), selon l'étude de Médiamétrie sur la catch-up radio publiée aujourd'hui. La station progresse fortement de plus de 300.000 téléchargements, + 19% (base France) et de plus de 400.000 (base monde) par rapport au mois de décembre.
Les 3 premières émissions de France Culture les plus podcastées (base Monde) sont toutes en hausse :
Les nouveaux chemins de la connaissance par Raphaël Enthoven (385.046 téléchargements)
La fabrique de l'histoire par Emmanuel Laurentin (183.395 téléchargements)
Du grain à moudre par Julie Clarini et Brice Couturier (117.871 téléchargements)

vendredi 22 janvier 2010

KOMPSAT 1-2-3 & 4

Le conglomérat d'industrie lourde japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) a annoncé qu'il avait remporté son premier contrat pour le lancement d'un satellite étranger, auprès du centre de recherches spatiales sud-coréen Korea Aerospace Research Institute (KARI). "Le président exécutif de MHI, Hideaki Omiya, a signé l'accord lundi 12 janvier", a indiqué le groupe dans un communiqué diffusé à Tokyo. MHI devrait lancer le satellite d'observation terrestre sud-coréen KOMPSAT-3 entre le 1er avril 2011 et le 31 mars 2012 avec sa fusée H-2A. Ce satellite prendra le relais de deux modèles antérieurs moins performants, KOMPSAT-1 et KOMPSAT-2, pour fournir des images en haute-définition de la Terre. Ces clichés seront destinés à des applications géographiques, environnementales, agricoles et océanographiques. Initialement développé et géré par l'Agence d'exploration spatiale japonaise (Jaxa), le lanceur japonais H-2A est, depuis avril 2007, conçu et exploité par MHI. Après l'échec de son sixième tir en novembre 2003, où une fusée avait dû être détruite en plein vol pour cause d'ennui technique, les tirs de la H-2A ont repris en février 2005 sans nouvel accident depuis. Ce lanceur a enchaîné huit missions successives réussies depuis quatre ans, dont la dernière en février 2008. Elle n'a toutefois pour le moment à son actif que des opérations pour le compte de l'Etat japonais ou d'institutions publiques nippones. Le transfert au secteur privé de la H-2A, effectif depuis 2007, a pour objectif de la rendre plus compétitive pour lui donner accès aux marchés des satellites commerciaux japonais et étrangers, en concurrence avec la société européenne Arianespace et les services Sea Launch de Boeing. MHI s'applique depuis à réduire le coût des lancements de la H-2A dans le but de parvenir à un niveau proche de ceux de ses concurrents. Le groupe japonais espère en outre raccourcir d'un tiers le délai incompressible entre la commande et le lancement, pour le ramener à environ un an. La société de services spatiaux européenne Arianespace propose également à certains de ses clients d'opter pour la H-2A à la place d'Ariane lorsque son propre carnet de commandes est trop chargé et que toutes les conditions techniques sont remplies.


Un satellite sud-coréen d'observation de la terre a été lancé vendredi du cosmodrome militaire de Plessetsk (nord-ouest de la Russie), a annoncé l'armée russe. "Le lancement de la fusée Rokot (emportant le satellite d'observation sud-coréen Kompsat-2) s'est bien passé", a déclaré Alexeï Zolotoukhine, responsable des forces spatiales de l'armée, cité par l'agence Itar-Tass. Ce lancement réussi intervient au lendemain du lancement avorté de 18 satellites, dont le premier bélarusse, du cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan.


Le satellite sud-coréen KompSat-2 sera placé en orbite par le lanceur russe Rockot doté du booster Briz-KM qui sera tiré vendredi, à 11h05 (09h05 GMT), depuis le cosmodrome russe de Plessetsk, a annoncé le porte-parole du Centre de production et de recherche spatiale Khrounitchev. Conçu par l'Institut coréen des études aérospatiales (KARI), le satellite d'observation KompSat-2 (KOrean MultiPurpose SATellite) est destiné à acquérir des images panchromatiques à un mètre de résolution et multispectrales à 4 m de résolution", a noté le porte-parole. D'une hauteur de 2,6 m, d'un diamètre de 2 m et d'une masse totale d'environ 800 kg, le satellite atteindra l'orbite de 685 km inclinée à 98,13°. Le lanceur léger Rockot a été conçu par le Centre Khrounitchev sur la base du missile balistique intercontinental SS-19 (Stiletto). Tous les tirs de Rockot sont effectués par la société EUROCKOT (Eurockot Launch Services GmbH) détenu à 49% par le Centre Khrounitchev et à 51% par le consortium européen EADS Space Transportation.

La Chine vise à établir son propre GPS d'ici 2012

La Chine s'est lancée dans une course de vitesse pour construire sa propre version du GPS (Global Positioning System, Système de Positionnement Mondial) en prévoyant la construction de 10 satellites de navigation Beidou entre maintenant et 2012, a annoncé un site internet officiel fraîchement lancé. « Le Système de Navigation par Satellite Beidou (Grande Ourse), qui sera achevé en 2020 et qui comptera 35 satellites, permettra à la Chine de s'affranchir de sa dépendance au GPS et d'obtenir d'énormes bénéfices économiques », a déclaré Pang Zhihao, chercheur émérite à l'Académie chinoise des Technologies de l'Espace. Les systèmes de navigation délivrent des données provenant de satellites, permettant aux voyageurs, conducteurs et militaires de s'orienter et offre des conseils pour les trajets. Le troisième satellite Beidou partira du Centre de lancement de satellites de Xichang dans la province du Sichuan « bientôt, à un moment adéquat », au sommet d'une fusée Longue Marche 3C, a annoncé vendredi le Centre dans un communiqué. Toujours d'après le communiqué, tant le lanceur que le satellite sont en condition parfaite et sont prêts pour le lancement. Un nouveau site internet gouvernemental, www.beidou.gov.cn, a également été lancé vendredi dernier. Ce site annonce que la Chine vise à mettre en service un système de navigation et de positionnement d'ici 2012, à l'aide d'une constellation de 12 satellites, qui couvrira la Région Asie-Pacifique. Mais seuls deux ont déjà été lancés jusqu'ici, ce qui veut dire que la Chine va devoir en lancer dix autres dans les deux ou trois ans à venir. Le système achevé devrait compter un total de 35 satellites de navigation, cinq géo-stationnaires et 30 non géo-stationnaires, et être pleinement opérationnel d'ici 2020, annonce le site. Le système Beidou entrera en concurrence avec le GPS américain, le Galileo européen et le GLONASS (Système Global de Navigation par Satellite) russe, disent les experts. A ce jour, près de 200 millions de personnes de par le monde utilisent des installations GPS pour des services de navigation ou de positionnement, et GPS gagne 120 milliards de dollars US par an, d'après certains rapports.

Chine : lancement du 3e satellite du système global de navigation par satellites
La Chine a lancé avec succès un satellite dans l'espace dimanche vers 0h12 (heure de Beijing) depuis le Centre de lancement des satellites de Xichang situé dans la province du Sichuan (sud-ouest). Il s'agit du 3e satellite lancé par la Chine pour son réseau indépendant de navigation et de positionnement par satellites, connu sous le nom de système Beidou (Grande Ourse). Le nouveau satellite a été porté par une fusée Longue Marche-3III. Il rejoindra les deux autres satellites déjà en orbite pour former un réseau qui devrait posséder au total 35 satellites, et serait capable de fournir à ses utilisateurs du monde entier des services de navigation globale vers 2020. Selon le projet, le système Beidou fournira des services de navigation, de signalisation de l'heure et de messages courts (SMS) dans la région Asie-Pacifique vers 2012. Le système Beidou, réseau chinois de navigation et de positionnement par satellites de première génération, a fait de la Chine le troisième pays du monde à posséder un système indépendant de navigation par satellites, après les Etats-Unis et la Russie. Le système original a fourni des services régionaux en matière de télécommunications, de transport et de secours après les désastres vécus par le pays, et a joué un rôle important tout particulièrement au cours des Jeux olympiques de Beijing et des secours après le séisme dévastateur de Wenchuan. La Chine a commencé à améliorer le système Beidou pour le faire passer dans la deuxième génération, en lançant dans l'espace deux nouveaux satellites en 2007 et 2009.

mercredi 6 janvier 2010

HYLAS

Sept fusées Ariane 5 devraient être lancées en 2010 tandis que le tir de la première Soyouz russe depuis la Guyane française est attendu «pendant l'été», a annoncé le PDG d'Arianespace Jean-Yves Le Gall. Pour cette année, le groupe se fixe «un objectif de sept lancements d'Ariane 5», soit autant que le record de 2009, a déclaré lors d'une conférence de presse le PDG d'Arianespace, la société chargée de commercialiser et d'effectuer les tirs de la fusée européenne. L'année verra notamment le lancement du deuxième ATV, le ravitailleur européen de la Station spatiale internationale (ISS), baptisé «Johannes Kepler». Le premier lancement de l'année est attendu en Guyane «à partir de la mi-mars» avec les satellites de télécommunication Astra 3B pour l'opérateur luxembourgeois SES et Comsat W2 pour le ministère allemand de la Défense, a précisé M. Le Gall. Concernant la fusée russe Soyouz, son premier tir est prévu «pendant l'été» pour emporter le satellite Hylas de l'opérateur britannique Avanti communications, a-t-il dit. Cette première était initialement prévue en 2009 mais avait dû être reportée en raison du retard de la livraison d'un élément indispensable au fonctionnement de la fusée. L'objectif d'Arianespace est d'effectuer un total de trois lancements de Soyouz depuis la Guyane durant l'année 2010. Parallèlement, des tirs se poursuivront depuis le cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan. Quant au lanceur de petite capacité Vega, le premier lancement «s'annonce vers la fin de l'année 2010», selon M. Le Gall.