lundi 11 mai 2009

WiGig - Wireless Gigabit

Des géants de la technologie ont annoncé s'être alliés pour accélérer la mise au point d'une norme Wireless Gigabit (WiGig) en remplacement du WiFi afin de permettre le téléchargement sans fil sur les écrans de télévision de vidéos en haute définition (HD). L'alliance est constituée de Broadcom, Intel, LG, Microsoft, Nokia, Panasonic et Samsung. Le WiGig serait 10 à 20 fois plus rapide que le WiFi et permettrait de télécharger en quelques secondes au lieu de quelques heures d'énormes fichiers numériques, tels que les films en HD, selon le président de cette alliance, Ari Sadri. Le WiGig utilise un spectre de 60 gigahertz pour déplacer d'importants volumes de données, permettant à plusieurs internautes d'utiliser simultanément la même connexion sans fil, sans ressentir de ralentissement. "Nous en sommes au point où la dernière barrière interdisant au sans fil d'être aussi performant qu'une connexion câblée est tombée", a commenté un responsable de la société Farpoint Group, Craig Mathias. "L'Alliance WiGig va mettre au point une technologie qui aura un énorme impact sur la connectivité et la mobilité, sur les technologies de l'information, sur l'électronique de tous les jours et sur de nombreuses autres applications", a-t-il ajouté. Selon M. Sadri, le WiGig sera au point d'ici à la fin de l'année, puis les tests de fiabilité commenceront pour s'assurer que la nouvelle norme fonctionne correctement avec les télévisions, les ordinateurs, les téléphones mobiles, les caméscopes et autres appareils. Le WiGig devrait notamment permettre de télécharger rapidement vers des postes de télévision des films HD depuis des lecteurs Blu-ray ou des caméscopes HD.

pas de tir 39A du Centre Spatial Kennedy

Aucun obstacle ne paraissait empêcher un lancement lundi en début d'après-midi de la navette Atlantis vers Hubble pour une dernière mission de réparation et de modernisation du premier télescope spatial qui a révolutionné l'astronomie. La météo devrait être au rendez-vous avec selon les dernières prévisions 90% de chances de conditions favorables au moment du décollage prévu à 18H01 GMT (14H01 locales) du pas de tir 39A du Centre Spatial Kennedy près de Cap Canaveral (Floride, sud-est). Si la météo reste au beau-fixe et en l'absence de problème technique, la Nasa devrait commencer le remplissage du réservoir externe de l'orbiteur à 4H41 du matin (08H41 GMT) avec près de deux millions de litres de comburant constitué surtout d'hydrogène liquide maintenu à -252 degrés Celsius et d'oxygène. Cette opération de trois heures marque le début de la dernière ligne droite des préparatifs menant au lancement. Les sept astronautes de l'équipage dont une femme, seront réveillés à 05H30 du matin (09H30 GMT). Cette mission de 11 jours est jugée comme l'une des plus risquées et des plus complexes. "Il s'agira de la mission d'entretien et de réparation la plus difficile à laquelle les astronautes seront confrontés en termes de l'ampleur du travail prévu", relève le responsable technique de la mission Preston Burch. Au cours de cinq sorties orbitales de 6,5 à 7 heures chacune, ils vont procéder à de multiples tâches dont certaines nécessitent des techniques chirurgicales inédites dans l'espace comme le remplacement de cartes de circuits électroniques imprimés. Les astronautes remplaceront aussi les six gyroscopes de Hubble, ses batteries, sa protection thermique ainsi que son système informatique de secours. Enfin ils installeront de nouveaux instruments pour doper sa puissance: un spectromètre des origines des rayonnements cosmiques et une caméra à champ large. Une fois que les astronautes auront accompli toutes ces tâches, la puissance d'observation et de découverte de Hubble sera multiplié de 10 à 70 fois permettant de remonter jusqu'à 600 à 500 millions d'années du "Big Bang", qui a marqué la naissance de l'univers il y a 13,7 milliards d'années. En outre, la Nasa explique que la dernière mission Hubble est plus risquée qu'un vol de navette vers la Station spatiale internationale (ISS) du fait du danger présenté par un impact de micro-météorite ou de débris orbital. L'ISS évolue en orbite basse à 350 km d'altitude, tandis que Hubble est près de deux fois plus haut (563 km) où ce risque de collision est plus élevé. La Nasa a ainsi placé la navette Endeavour sur un autre pas de tir du Centre Kennedy, prête à être lancée pour une éventuelle mission de secours.

pas de tir 39A du Centre Spatial Kennedy

Aucun obstacle ne paraissait empêcher un lancement lundi en début d'après-midi de la navette Atlantis vers Hubble pour une dernière mission de réparation et de modernisation du premier télescope spatial qui a révolutionné l'astronomie. La météo devrait être au rendez-vous avec selon les dernières prévisions 90% de chances de conditions favorables au moment du décollage prévu à 18H01 GMT (14H01 locales) du pas de tir 39A du Centre Spatial Kennedy près de Cap Canaveral (Floride, sud-est). Si la météo reste au beau-fixe et en l'absence de problème technique, la Nasa devrait commencer le remplissage du réservoir externe de l'orbiteur à 4H41 du matin (08H41 GMT) avec près de deux millions de litres de comburant constitué surtout d'hydrogène liquide maintenu à -252 degrés Celsius et d'oxygène. Cette opération de trois heures marque le début de la dernière ligne droite des préparatifs menant au lancement. Les sept astronautes de l'équipage dont une femme, seront réveillés à 05H30 du matin (09H30 GMT). Cette mission de 11 jours est jugée comme l'une des plus risquées et des plus complexes. "Il s'agira de la mission d'entretien et de réparation la plus difficile à laquelle les astronautes seront confrontés en termes de l'ampleur du travail prévu", relève le responsable technique de la mission Preston Burch. Au cours de cinq sorties orbitales de 6,5 à 7 heures chacune, ils vont procéder à de multiples tâches dont certaines nécessitent des techniques chirurgicales inédites dans l'espace comme le remplacement de cartes de circuits électroniques imprimés. Les astronautes remplaceront aussi les six gyroscopes de Hubble, ses batteries, sa protection thermique ainsi que son système informatique de secours. Enfin ils installeront de nouveaux instruments pour doper sa puissance: un spectromètre des origines des rayonnements cosmiques et une caméra à champ large. Une fois que les astronautes auront accompli toutes ces tâches, la puissance d'observation et de découverte de Hubble sera multiplié de 10 à 70 fois permettant de remonter jusqu'à 600 à 500 millions d'années du "Big Bang", qui a marqué la naissance de l'univers il y a 13,7 milliards d'années. En outre, la Nasa explique que la dernière mission Hubble est plus risquée qu'un vol de navette vers la Station spatiale internationale (ISS) du fait du danger présenté par un impact de micro-météorite ou de débris orbital. L'ISS évolue en orbite basse à 350 km d'altitude, tandis que Hubble est près de deux fois plus haut (563 km) où ce risque de collision est plus élevé. La Nasa a ainsi placé la navette Endeavour sur un autre pas de tir du Centre Kennedy, prête à être lancée pour une éventuelle mission de secours.

dimanche 10 mai 2009

FAA

Des pirates informatiques se sont introduits à plusieurs reprises dans le système de contrôle du trafic aérien des Etats-Unis au cours des dernières années, selon un audit du gouvernement américain disponible sur internet. Le fait de se reposer de plus en plus sur la technologie d'internet et d'utiliser des logiciels auxquels tout le monde peut avoir accès affaiblit les réseaux, a également mis en garde cette étude. Un ordinateur de l'autorité de l'aviation civile américaine (FAA) a notamment été la cible d'une attaque en février 2009, permettant aux pirates d'obtenir des renseignements personnels sur 48.000 employés actuels et passés de la FAA, révèle l'audit. En 2006, une attaque virale qui s'est propagée par internet avait obligé la FAA à fermer plusieurs de ses systèmes de contrôle aérien en Alaska. Une copie de cet audit, mené par un responsable du ministère américain des Transports et rendu public cette semaine, a été diffusée sur internet par l'agence d'informations en ligne CNET. Le rapport explique que la protection contre les cyberattaques "nécessite une attention accrue, car (la FAA) s'est tournée de plus en plus vers des logiciels disponibles dans le commerce et des applications basées sur le protocole IP (Internet protocol) pour moderniser ses systèmes de contrôle aérien". Or, si l'utilisation de ces technologies améliore l'efficacité, elle "comporte inévitablement un risque accru". Certains pirates pourraient profiter de la vulnérabilité du réseau de la FAA pour installer des codes malveillants dans les ordinateurs, selon l'audit. Il cite un test de sécurité qui a identifié 763 failles permettant à un pirate d'avoir directement accès à un système informatique pour en prendre, par exemple, le contrôle à distance. Une porte-parole de la FAA, Laura Brown, citée par le Wall Street Journal, a rejeté certaines des conclusions de l'audit, y compris l'explication de l'incident de 2006 en Alaska.

jeudi 7 mai 2009

point Lagrange numéro 2

L'Agence spatiale européenne et Arianespace ont annoncé que le lancement des satellites scientifiques Herschel et Planck est maintenant prévu le 14 mai. Les problèmes techniques rencontrés sur le segment sol, Herschel et le lanceur ont aujourd'hui été résolus. Le lanceur, une Ariane 5 ECA doit décoller du Centre spatial de Kourou le 14 mai à 10h12, heure locale, pour permettre aux 2 satellites de rejoindre le point Lagrange numéro 2, à près d'1,5 million de kilomètres de la Terre. Cette région du Système Solaire est l'endroit où les forces gravitationnelles de la Terre et du Soleil s'équilibrent ce qui crée une zone de stabilité remarquable. Herschel et Planck sont les 2 satellites les plus complexes jamais fabriqués en Europe. Ils sont été construits sous maîtrise d'œuvre Thales Alenia Space pour le compte de l'Agence spatiale européenne dans le cadre d'un contrat qui reste encore à ce jour le plus important jamais confié à l'industrie dans le domaine des sciences spatiales. Ces 2 missions vont modifier notre vision de l'origine de l'Univers avec à la clé un potentiel de découverte immense pour de nombreuses branches de l'astronomie.

SYSTRANet

SYSTRAN, le leader mondial des technologies de traduction automatique, annonce la mise en ligne de son nouveau service de traduction en ligne sur son site www.systranet.fr, qui permet également de traduire les flux RSS des media sociaux. Le service SYSTRANet permet de traduire du texte et des pages web dans plus de 40 paires de langues, et innove en proposant des fonctionnalités inédites comme la traduction de flux RSS, la traduction interactive (au fur et à mesure de la saisie des mots), la traduction de fichiers bureautiques, la création de dictionnaires personnels pour affiner les traductions et la consultation de dictionnaires bilingues.

lundi 4 mai 2009

TWITTER

Plus de 60% des utilisateurs de Twitter ont cessé d'utiliser le site de micro-blogs un mois après l'avoir rejoint, selon une étude du cabinet Nielsen Online."Twitter a bénéficié d'une belle croissance au cours des derniers mois mais il ne pourra pas maintenir cette ascension fulgurante sans parvenir à un haut niveau de fidélité de ses utilisateurs", a déclaré David Martin, un responsable de Nielsen Online, cité par l'AFP. Il a indiqué que plus de 60% des utilisateurs de Twitter n'étaient pas réapparus un mois après leur inscription. "En d'autres termes, le taux de rétention de l'audience de Twitter, ou le pourcentage d'utilisateurs d'un mois donné qui reviennent le mois suivant, est actuellement de 40%", a-t-il dit, dans un message posté. Selon lui, le taux de rétention de 40% limitera la croissance du site à environ 10%. Il a indiqué que Facebook et MySpace avaient des taux de rétention deux fois supérieurs à celui de Twitter, à près de 70%.