jeudi 28 mai 2009
Orange (France Télécom)
L'opérateur Orange (France Télécom) souhaite se doter d'un réseau social sur internet, qu'il pourrait créer ou acquérir, s'inspirant ainsi du succès de sites comme Facebook ou Twitter, a affirmé sur BFM le PDG de France Télécom Didier Lombard. "A la fin il faudra qu'on ait quelque part un réseau social", car "c'est là qu'il y a de la valeur", a déclaré le PDG, qui a précisé que le choix n'avait pas été fait entre "investir dans un réseau qui existe" et "en créer un à partir de chez nous". Ce nouveau service n'est pas contradictoire avec la stratégie de développement de contenus de l'opérateur, a souligné M. Lombard. Orange a notamment investi dans le cinéma, le sport ou encore la publicité en ligne pour valoriser ses réseaux. "Tous les autres acteurs se mettent sur nos réseaux et cherchent à tirer de la valeur de nos réseaux. Si je ne participe pas au festin, à la sortie je termine mal", a justifié M. Lombard. Les réseaux sociaux sur internet, qui permettent de créer une communauté en ligne et d'échanger avec elle des messages, photos ou vidéos, sont très populaires actuellement et suscite l'intérêt des investisseurs. Facebook a annoncé mardi que la société russe Digital Sky Technologies allait prendre 1,96% de son capital, en y investissant 200 millions de dollars, ce qui valorise l'ensemble du groupe à 10 milliards de dollars.
mercredi 27 mai 2009
FREE
Le fournisseur d'accès à internet Free a annoncé mardi dans un communiqué le lancement d'un "réseau wifi communautaire", avec trois millions de points d'accès à internet en France, via les box de ses abonnés, un dispositif qui existe déjà chez son concurrent Neuf-SFR.
Ce service permet aux abonnés dégroupés de Free de se connecter gratuitement à l'internet sans fil sur l'ensemble du territoire, a indiqué le groupe, qui revendique ainsi "le plus grand réseau wifi communautaire au monde". Les abonnés doivent pour cela posséder la Freebox v5, qui est commercialisée depuis avril 2006.
"Par défaut, le service est activé. Bien entendu, s'il le souhaite, l'abonné peut le désactiver. Mais, pour accéder à l'ensemble du réseau, il faut qu'il accepte de partager sa Freebox. C'est du donnant-donnant", a précisé à l'AFP une porte-parole de Free.Le groupe assure que son réseau est "entièrement sécurisé". "L'abonné qui se connecte sur la Freebox d'un autre a une adresse IP propre et n'utilise donc pas l'adresse IP de la Freebox", un système qui permet d'identifier clairement chaque utilisateur, a expliqué la porte-parole.
Pour bénéficier de ce service, les abonnés doivent s'inscrire sur wifi.free.fr depuis leur box, afin d'obtenir un identifiant et un mot de passe, qui leur permettront ensuite de se connecter hors de leur domicile.Neuf Cegetel, racheté depuis par SFR, a lancé en 2007 un système similaire.
Orange (France Télécom) ne propose pas ce type d'offre "communautaire", affirmant se positionner comme "un opérateur wifi avec un réseau ouvert à tous et non pas à ses seuls clients Livebox".Il revendique de son côté "le premier réseau wifi opérateur en France avec plus de 30.000 hotspots", mais dont l'accès est payant, dans des "lieux stratégiques (aéroports, ports, etc.)".
Ce service permet aux abonnés dégroupés de Free de se connecter gratuitement à l'internet sans fil sur l'ensemble du territoire, a indiqué le groupe, qui revendique ainsi "le plus grand réseau wifi communautaire au monde". Les abonnés doivent pour cela posséder la Freebox v5, qui est commercialisée depuis avril 2006.
"Par défaut, le service est activé. Bien entendu, s'il le souhaite, l'abonné peut le désactiver. Mais, pour accéder à l'ensemble du réseau, il faut qu'il accepte de partager sa Freebox. C'est du donnant-donnant", a précisé à l'AFP une porte-parole de Free.Le groupe assure que son réseau est "entièrement sécurisé". "L'abonné qui se connecte sur la Freebox d'un autre a une adresse IP propre et n'utilise donc pas l'adresse IP de la Freebox", un système qui permet d'identifier clairement chaque utilisateur, a expliqué la porte-parole.
Pour bénéficier de ce service, les abonnés doivent s'inscrire sur wifi.free.fr depuis leur box, afin d'obtenir un identifiant et un mot de passe, qui leur permettront ensuite de se connecter hors de leur domicile.Neuf Cegetel, racheté depuis par SFR, a lancé en 2007 un système similaire.
Orange (France Télécom) ne propose pas ce type d'offre "communautaire", affirmant se positionner comme "un opérateur wifi avec un réseau ouvert à tous et non pas à ses seuls clients Livebox".Il revendique de son côté "le premier réseau wifi opérateur en France avec plus de 30.000 hotspots", mais dont l'accès est payant, dans des "lieux stratégiques (aéroports, ports, etc.)".
mardi 26 mai 2009
Ariane 6
Un rapport remis au Premier ministre François Fillon préconise la mise en oeuvre d'un projet de lanceur européen capable de voler en 2020/2025 et de succéder ainsi à la fusée Ariane 5. Ce rapport sur l'avenir des lanceurs en Europe, commandé par le gouvernement, est signé par l'administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) Bernard Bigot, le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon et le président du CNES Yannick d'Escatha. Alors qu'Ariane 5 arrive à mi-vie, il est "urgent" de préparer le "lancement d'un véritable projet de nouveau lanceur européen, capable de répondre durablement, à l'horizon 2020/2025, aux enjeux d'accès européen autonome à l'espace", écrivent les auteurs. Pour cela, la France devrait demander que les études préparatoires de cette "Ariane 6" soient inscrites à l'ordre du jour du prochain conseil ministériel de l'Agence spatiale européenne (ESA) en 2011. Il faut en effet au moins 15 ans pour faire aboutir un nouveau projet, notent les responsables. "La France prendra l'initiative de contacter ses partenaires européens afin de préparer les échéances de cette ambition", affirme un communiqué du Premier ministre publié après la réception du rapport. Selon ce rapport, Ariane 6 devrait être "extrêmement modulable" et pouvoir effectuer des lancements institutionnels et commerciaux dans la gamme de 3 à 6 tonnes en lancement simple. Arianespace devrait pour sa part changer de stratégie pour se concentrer "en priorité" sur les commandes institutionnelles et "obtenir juste assez de contrats commerciaux pour satisfaire le rythme minimum de lancements". Le rapport n'a en revanche pas souhaité aborder la question des vols habités, jugeant qu'il ne "peut être traité qu'à l'échelle d'une coopération mondiale", dans laquelle le rôle de l'Europe reste à définir.
lundi 25 mai 2009
Charles Bolden
Le président Barack Obama a décidé de nommer un ancien astronaute noir, Charles Bolden, à la tête de la Nasa, l'agence spatiale américaine. Le général des Marines à la retraite de 62 ans sera le premier noir à diriger la Nasa, si sa nomination est confirmée par le Sénat. Il sera aussi le deuxième astronaute à se trouver à la tête de l'agence spatiale américaine après Richard Truly, de 1989 à 1992. M. Obama a aussi prévu de nommer adjointe de Charles Bolden sa conseillère sur l'espace, Lori Garver. "Ces personnalités talentueuses aideront la Nasa à repousser les limites de la science, de l'aéronautique et de l'exploration au XXIe siècle", souligne le président, cité dans le communiqué.
samedi 23 mai 2009
GPS & Cour des comptes américaine (GAO)
Mise à jour du 26 mai 2009
Dans un rapport récent, le Government Accountability Office (GAO) des États-Unis souligne qu'une proportion significative des 31 satellites actuellement dédiés au Global Positioning System (GPS) ont déjà dépassé leur durée de vie utile et qu'au cours des prochaines années, les satellites qui cesseront de fonctionner ne pourront pas tous être remplacés. Le GPS a besoin de 24 satellites pour maintenir sa fiabilité à son niveau actuel. Or, le programme de la Défense américaine - laquelle, rappelons-le, a mis le système en place et s'occupe seule de le maintenir, mais permet tout de même aux civils de s'en servir - sensé remplacer ces satellites «a dépassé son coût original de 729 millions $ par environ 870 millions $ et le lancement de son premier satellite a été repoussé jusqu'à novembre 2009, un retard de presque trois ans», signale le GAO. Devant ces dépassements de coûts, la Défense a lancé un nouveau programme de remplacement, mais ses premiers satellites ne seront mis en orbite qu'en 2014. Si tout se déroule comme l'espèrent les militaires, il y aurait au moins de 5 % des chances pour que le nombre de satellites opérationnels tombe sous la barre des 24 dès l'an prochain, et environ 20 % en 2014, estime le vérificateur. Cependant, celui-ci ne semble pas croire les prévisions de la Défense. Le GAO qualifie en effet d'«optimiste» et de «comprimé» l'échéancier du nouveau programme de satellite, qui revient à produire ce que le précédent devait livrer en deux fois moins de temps. De nouveaux retards sont donc fort possibles. S'ils devaient atteindre deux ans - c'est l'exemple que donne le GAO dans son rapport -, il y aurait alors 90 % des chances pour que le GPS ne puisse plus compter sur 24 satellites d'ici 2018.
Le GPS n'est pas près de cesser de fonctionner: l'armée de l'Air américaine a dû s'employer à rassurer sur l'état du célèbre système de navigation par satellite, après un rapport dénonçant le risque d'une interruption de service. "Non, le système GPS ne va pas s'interrompre" et "ne va pas tomber du ciel", a affirmé un porte-parole du commandement spatial de l'US Air Force, le colonel Dave Buckman, sur le réseau de socialisation sur internet Twitter. Il répondait aux inquiétudes de la Cour des comptes américaine (GAO), dont une récente étude affirme que le GPS, infrastructure indispensable autant sur le plan économique que militaire, pourrait être interrompu en raison des retards pris dans le déploiement des satellites nécessaires à la modernisation du système. "Il n'est pas certain que l'Air Force sera capable d'acquérir de nouveaux satellites à temps pour maintenir le service GPS sans interruption", écrit le GAO. "Dans ce cas, certaines opérations militaires et certains usagers civils pourraient gravement en pâtir", prévient l'institution. Né en 1986, le GPS, ou Navstar (Navigation Satellite for Time and Ranging), conçu par le Pentagone, permet de trouver avec précision une position sur n'importe quel point du globe. Il repose sur une constellation de 31 satellites en orbite à 20.200 kilomètres au-dessus de la Terre. Au moins 24 satellites sont nécessaires au bon fonctionnement du réseau. Les Etats-Unis prévoient d'investir plus de 5,8 milliards de dollars pour moderniser ce système d'ici 2013, mais le GAO s'inquiète qu'"au cours des prochaines années, plusieurs des vieux satellites deviennent hors-service avant d'être remplacés". Le porte-parole de l'armée de l'Air a certes reconnu "un risque potentiel associé à une dégradation des performances du GPS" tout en assurant que ses services avaient "des plans pour éviter un problème de couverture". "Nous avons plus de 30 satellites en orbite actuellement. Nous en lancerons un nouveau en août, puis un autre début 2010. Nous ne descendrons jamais en-dessous de 24", a-t-il fait valoir.
Dans un rapport récent, le Government Accountability Office (GAO) des États-Unis souligne qu'une proportion significative des 31 satellites actuellement dédiés au Global Positioning System (GPS) ont déjà dépassé leur durée de vie utile et qu'au cours des prochaines années, les satellites qui cesseront de fonctionner ne pourront pas tous être remplacés. Le GPS a besoin de 24 satellites pour maintenir sa fiabilité à son niveau actuel. Or, le programme de la Défense américaine - laquelle, rappelons-le, a mis le système en place et s'occupe seule de le maintenir, mais permet tout de même aux civils de s'en servir - sensé remplacer ces satellites «a dépassé son coût original de 729 millions $ par environ 870 millions $ et le lancement de son premier satellite a été repoussé jusqu'à novembre 2009, un retard de presque trois ans», signale le GAO. Devant ces dépassements de coûts, la Défense a lancé un nouveau programme de remplacement, mais ses premiers satellites ne seront mis en orbite qu'en 2014. Si tout se déroule comme l'espèrent les militaires, il y aurait au moins de 5 % des chances pour que le nombre de satellites opérationnels tombe sous la barre des 24 dès l'an prochain, et environ 20 % en 2014, estime le vérificateur. Cependant, celui-ci ne semble pas croire les prévisions de la Défense. Le GAO qualifie en effet d'«optimiste» et de «comprimé» l'échéancier du nouveau programme de satellite, qui revient à produire ce que le précédent devait livrer en deux fois moins de temps. De nouveaux retards sont donc fort possibles. S'ils devaient atteindre deux ans - c'est l'exemple que donne le GAO dans son rapport -, il y aurait alors 90 % des chances pour que le GPS ne puisse plus compter sur 24 satellites d'ici 2018.
Le GPS n'est pas près de cesser de fonctionner: l'armée de l'Air américaine a dû s'employer à rassurer sur l'état du célèbre système de navigation par satellite, après un rapport dénonçant le risque d'une interruption de service. "Non, le système GPS ne va pas s'interrompre" et "ne va pas tomber du ciel", a affirmé un porte-parole du commandement spatial de l'US Air Force, le colonel Dave Buckman, sur le réseau de socialisation sur internet Twitter. Il répondait aux inquiétudes de la Cour des comptes américaine (GAO), dont une récente étude affirme que le GPS, infrastructure indispensable autant sur le plan économique que militaire, pourrait être interrompu en raison des retards pris dans le déploiement des satellites nécessaires à la modernisation du système. "Il n'est pas certain que l'Air Force sera capable d'acquérir de nouveaux satellites à temps pour maintenir le service GPS sans interruption", écrit le GAO. "Dans ce cas, certaines opérations militaires et certains usagers civils pourraient gravement en pâtir", prévient l'institution. Né en 1986, le GPS, ou Navstar (Navigation Satellite for Time and Ranging), conçu par le Pentagone, permet de trouver avec précision une position sur n'importe quel point du globe. Il repose sur une constellation de 31 satellites en orbite à 20.200 kilomètres au-dessus de la Terre. Au moins 24 satellites sont nécessaires au bon fonctionnement du réseau. Les Etats-Unis prévoient d'investir plus de 5,8 milliards de dollars pour moderniser ce système d'ici 2013, mais le GAO s'inquiète qu'"au cours des prochaines années, plusieurs des vieux satellites deviennent hors-service avant d'être remplacés". Le porte-parole de l'armée de l'Air a certes reconnu "un risque potentiel associé à une dégradation des performances du GPS" tout en assurant que ses services avaient "des plans pour éviter un problème de couverture". "Nous avons plus de 30 satellites en orbite actuellement. Nous en lancerons un nouveau en août, puis un autre début 2010. Nous ne descendrons jamais en-dessous de 24", a-t-il fait valoir.
vendredi 22 mai 2009
nasa
La navette américaine Atlantis va tenter vendredi de se poser au Centre spatial Kennedy de Cap Canaveral malgré un temps incertain qui pourrait amener la Nasa à prolonger la mission après 11 jours dans l'espace au chevet du télescope Hubble. Ciel couvert, vents forts et même risque d'orage sur la Floride: en survolant jeudi le sud-est des Etats-Unis à plus de 500 km d'altitude, les sept astronautes américains ont vu ce qui les attend pour le retour sur Terre. "Le temps a l'air plutôt mauvais", a déclaré le commandant de bord, Scott Altman. "Mais nous avons vu une éclaircie qui arrive. Nous serons prêts si ça se remet au beau", a-t-il promis au contrôle de la mission basé à Houston (Texas, sud). La Nasa prévoit de faire atterrir la navette à 10H00 locales (14H00 GMT). Si le temps ne le permet pas, une deuxième fenêtre s'ouvrira un peu plus tard à 11H39 (15H39 GMT). Mais l'atterrissage pourrait être repoussé dans l'espoir d'une amélioration du temps, a indiqué à l'AFP une porte-parole de la Nasa, Laurel Lichtenberger. "On ne le saura qu'au dernier moment, peut-être pas avant demain (vendredi) à 9H00 (13H00 GMT)", a-t-elle dit. La décision finale de retour sur terre doit être prise 90 minutes avant l'atterrissage. L'agence spatiale américaine prévoit que plusieurs conditions soient réunies pour un atterrissage: la couverture nuageuse ne doit pas dépasser 50%, la visibilité doit être d'au moins 8 km et les vents latéraux ne doivent pas souffler à plus de 28 kmh. Aucune pluie ne doit être signalée dans un rayon de 56 km autour de la piste. Jeudi soir, le ciel s'était quelque peu dégagé au Centre spatial Kennedy après une journée pluvieuse, mais un fort vent d'est agitait l'océan. La Nasa excluait pour le moment de procéder à l'atterrissage d'Atlantis sur la base californienne d'Edwards (ouest), une procédure coûteuse car elle oblige ensuite à charger la navette sur un Boeing 747 pour la ramener en Floride, d'où les orbiteurs sont renvoyés dans l'espace. En attendant, les astronautes ont reçu l'ordre d'éteindre certains ordinateurs de bord pour économiser l'électricité, au cas où il leur faudrait rester en orbite jusqu'à lundi, limite ultime de la mission. Atlantis, qui a décollé le 11 mai, a effectué avec succès une mission de réparation et de modernisation du télescope spatial Hubble qui depuis 19 ans dans l'espace a révolutionné la connaissance des origines de l'univers.
jeudi 21 mai 2009
Inmarsat - Alphasat I-XL
La société Inmarsat a choisi Arianespace pour le lancement de son nouveau satellite de télécommunications, Alphasat I-XL. Ce contrat fait suite à l'accord de partenariat signé entre Inmarsat et l'ESA (Agence Spatiale Européenne) pour commercialiser la première mission qui embarque la nouvelle plateforme européenne Alphabus. Alphasat I-XL sera lancé par une Ariane 5 ECA à partir de 2012 depuis le Centre Spatial Guyanais, Port Spatial de l'Europe, à Kourou. Le satellite sera construit par Astrium à partir d'une plate-forme Alphabus et aura une masse de plus de 6 000 kg au décollage. Le satellite de nouvelle génération Alphasat I-XL sera positionné à 25 ° Est. Il viendra compléter la flotte de 11 satellites géostationnaires d'Inmarsat et permettra d'offrir des services avancés de transmission voix-données par satellite à travers l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient. Alphasat I-XL aura une durée de vie de 15 ans. Les relations de confiance qui lient Arianespace et Inmarsat remontent aux lancements des premiers satellites Inmarsat. La société britannique a confié à Arianespace le lancement de 5 de ses satellites.
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