Les auditeurs de Ouï FM peuvent désormais écouter leur radio sur leur iPhone, et partout en France ! Après avoir lancé de multiples passerelles avec le net (MySpace, Deezer), toutes concluantes, Ouï FM ne pouvait s'empêcher d'offrir à ses auditeurs l'application 100% participative sur l'iPhone. L'agence RedShift – créateur de solutions pour le marketing mobile – a conçu et développé, pour le plaisir de tous ces auditeurs et utilisateurs d'iPhone et iPod touch, une application pas comme les autres…
Une application pas comme les autres A l'ère du numérique où Ouï FM offre une meilleure qualité d'écoute à ses auditeurs et accroit encore plus sa volonté d'ouvrir de nouvelles passerelles avec Internet, l'application iPhone est apparue comme une évidence pour Ouï FM et son partenaire Redshift. Au démarrage, l'utilisateur peut écouter en live les émissions de la station ainsi que ses webradios et accéder aux meilleurs des podcasts de l'antenne (« Ouï love Deezer », « Ouï love MySpace », « Maurice sur Ouï FM 20h », …) et à l'ensemble des nombreux évènements parrainés (concerts, festivals,…).
La première nouveauté s'offre donc aux auditeurs pour influencer la programmation de la station : voter en direct pour le titre joué qui s'affiche sur l'écran de l'iPhone. Un vote dont l'animateur prend connaissance immédiatement sur son ordinateur via l'outil back-office développé par RedShift.
mardi 30 juin 2009
IRAN
L'équipementier de télécommunications germano-finlandais Nokia Siemens Networks a reconnu que des technologies vendues en Iran permettaient d'écouter les conversations téléphoniques mais nié qu'elles puissent être utilisées pour surveiller Internet. La filiale commune de Nokia et Siemens a fourni à l'opérateur de télécommunications iranien TCI des équipements de surveillance des appels dans le cadre d'un contrat conclu en Iran au second semestre 2008, a indiqué à l'AFP Ben Roome, un porte-parole du groupe. "(Cette) fonction permet la surveillance des appels vocaux et faisait partie d'un contrat plus large lors de notre extension du réseau mobile en Iran", a-t-il dit, écartant néanmoins la possibilité d'espionner Internet. Une pétition appelant à boycotter le numéro un mondial des téléphones mobiles, le finlandais Nokia, circule sur Internet, l'accusant d'avoir aidé l'Iran à espionner les téléphones mobiles et les e-mails lors des récentes manifestations de l'opposition dénonçant des fraudes lors de l'élection présidentielle. Les troubles qui ont suivi l'élection ont fait au moins 20 morts en Iran, selon les autorités. "Il y a beaucoup de mauvaises interprétations", a estimé M. Roome, mettant en avant que Nokia Siemens, créé en 2004 et qui produit principalement des réseaux de téléphonie, est distinct de Nokia, qui fabrique des téléphones. Selon lui, les dispositifs d'écoutes en Iran sont semblables à d'autres utilisés en Europe. "La surveillance des conversations téléphoniques est exigée par les tribunaux pour écouter les appels provenant d'un numéro de téléphone en particulier, les systèmes de télécommunication ont la possibilité de le faire", a affirmé M. Roome. Nokia Siemens, officiellement lancé mi-2007 au terme de la fusion des activités télécoms de Nokia et Siemens, emploie environ 60.000 personnes, et ses comptes sont consolidés dans ceux de Nokia.
lundi 29 juin 2009
Urs Hoelzle et Bill Coughran
Dans un billet publié sur le blog de Google Code, Urs Hoelzle et Bill Coughran expliquent les intentions de Google pour accélérer le web dans son intégralité. Si la multinationale dispose de plusieurs centres de données permettant d'offrir des services web rapides à travers le monde, Google estime que l'accélération de l'Internet en général devra passer par des efforts communs entre les différents acteurs de l'industrie. L'objectif avoué : surfer sur la Toile comme l'on feuilletterait un magazine. Les ingénieurs expliquent que beaucoup des protocoles ont été développés à une époque où la connexion bas-débit prédominait ; ils ne sont donc pas optimisés pour les lignes ADSL d'aujourd'hui. A l'image des efforts qui ont été fournis sur le HTML 5, offrant un chargement rapide de lourdes applications embarquant du JavaScript, Google souhaite mettre en place une collaboration entre les différents acteurs du secteur pour retravailler sur les protocoles HTTP et TCP/IP. Cependant, dans certaines régions du monde, le taux de pénétration de l'Internet haut-débit reste très faible. Pour cette raison, Google estime que ces pays devraient être prioritaires et encourage les fournisseurs d'accès à Internet à offrir des solutions peu onéreuses pour le déploiement massif de lignes ADSL. Google souligne également qu'il existe des outils permettant à chaque développeur d'optimiser leurs sites Internet tels que YSlow, développé par Yahoo!. La firme de Mountain View souhaite donc travailler sur ce terrain et faciliter l'optimisation des applications web tout en saluant les efforts fournis sur les moteurs de rendu JavaScript dont les performances auraient été quasiment multipliées par 100 ces dix dernières années.
GOES-O
Un nouveau satellite américain météorologique et d'observation climatique GOES-O a été lancé avec succès samedi soir de la base militaire de Cap Canaveral en Floride (sud-est), a annoncé la Nasa dans un communiqué. Le tir prévu initialement vendredi soir avait été reporté en raison d'une météo défavorable. GOES-O a été lancé à bord d'une fusée Delta IV à 22H51 GMT. Le satellite géostationnaire GOES-O s'ajoutera à un système existant de satellites GOES (Geostationary Operational Environmental Satellites) mais avec des capacités techniques plus avancées. D'une masse de 3,1 tonnes au lancement, mesurant 4,2 mètres sur 1,88 mètre, avec une mission prévue de cinq ans, le GOES-O offre de plus grandes capacités de surveillance et de prévisions météorologiques ainsi que des systèmes plus puissants de retransmission des données. GOES-O est aussi équipé d'instruments de surveillance spatiale et pourra détecter avec davantage de précision où se situent tempêtes et cyclones ainsi que d'autres phénomènes climatiques. Le satellite est également doté d'équipements capables de capter des signaux de détresse émis par des navires ou des avions permettant aux équipes de secours de répondre plus rapidement. D'un coût de 499 millions de dollars, ce satellite sera exploité par l'Administration nationale océanographique et atmosphérique (NOAA). Le lanceur Delta IV est fourni par la société United Launch Alliance (ULA), selon un contrat commercial avec la Nasa. ULA est une co-entreprise entre Boeing et Lockheed Martin qui gère les lanceurs Delta II et IV et Atlas V. Le satellite a été fabriqué par Boeing.
Sea Launch
Sea Launch vient de se mettre sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, laissant seuls sur le marché Arianespace et International Launch Services pour lancer les satcom les plus lourds. Une situation qui pourrait faire l'affaire de la Longue March chinoise. Sea Launch va poursuivre son activité et lancer les satellites de son carnet de commandes. La mise sous la protection du Chapitre 11 lui permet en effet de continuer à fonctionner normalement, tout en lui laissant le temps de chercher un accord avec ses créanciers. Cette situation pourrait permettre à la Longue March chinoise de faire une percée sur le marché des lancements commerciaux. Mais, rien n'est moins sûr car ce lanceur est barré par les règles Itar de l'administration américaine qui restreignent l'exportation et la vente de matériels et de composants sensibles (comprendre défense et hautes technologies) construits aux Etats-Unis vers les pays figurant sur la liste de pays proscrits de Washington, dont fait partie la Chine.
Avec la sortie du marché de Sea Launch, les opérateurs de satcom ont aujourd'hui le choix entre Arianespace et Proton. Ce qu'il faut comprendre, c'est que ces opérateurs ne construisent jamais un satellite pour un seul lanceur. Bien qu'Arianespace soit capable de lancer 10 tonnes en orbite de transfert géostationnaire, la masse des satellites se trouve limité par les capacités d'emports du Proton russe de 6 à 7 tonnes. La demande devrait donc s'aligner sur l'offre qui sera de 6 à un peu plus de 6 tonnes. Mais, la plupart des satcom resteront autour des 6 tonnes. TerreStar-1, le Satcom de 6,9 tonnes que doit lancer Arianespace le 1er juillet restant une exception...
Avec la sortie du marché de Sea Launch, les opérateurs de satcom ont aujourd'hui le choix entre Arianespace et Proton. Ce qu'il faut comprendre, c'est que ces opérateurs ne construisent jamais un satellite pour un seul lanceur. Bien qu'Arianespace soit capable de lancer 10 tonnes en orbite de transfert géostationnaire, la masse des satellites se trouve limité par les capacités d'emports du Proton russe de 6 à 7 tonnes. La demande devrait donc s'aligner sur l'offre qui sera de 6 à un peu plus de 6 tonnes. Mais, la plupart des satcom resteront autour des 6 tonnes. TerreStar-1, le Satcom de 6,9 tonnes que doit lancer Arianespace le 1er juillet restant une exception...
mercredi 24 juin 2009
Intel - Nokia
Le fabricant américain de microprocesseurs Intel et le numéro un mondial des téléphones portables, le finlandais Nokia, ont annoncé un partenariat à long terme pour développer l'internet mobile. "Les deux sociétés poussent plus loin leurs relations anciennes pour définir une nouvelle plate-forme mobile, allant au-dela des 'smartphones', ordinateurs portables et 'netbooks', pour permettre le développement de matériels innovants, de logiciels et de services internet mobiles", ont-elles annoncé dans un communiqué commun. Elles collaboreront dans divers projets utilisant le système d'exploitation libre Linux, et Intel aura une licence d'utilisation pour un modem Nokia permettant les connections sur les réseaux de téléphonie mobile 3G. Pour Intel, cet accord, deux semaines après l'acquisition de l'éditeur de logiciels pour téléphones portables Wind River, confirme son intention de se développer sur un segment où il n'est pas actuellement leader, alors qu'il est le numéro un des microprocesseurs pour ordinateurs classiques. Aucun terme financier n'a été annoncé pour le partenariat avec Nokia.
lundi 22 juin 2009
Ariane 6
Nicolas Sarkozy a souhaité que des premières décisions concernant Ariane 6, nouvelle génération de lanceurs devant succéder à Ariane 5, puissent être prises à la conférence ministérielle 2011 de l'ESA. Dans un communiqué de la présidence de la République diffusé lors de sa visite au salon du Bourget, le chef de l'Etat a réaffirmé "son soutien à l'ensemble de l'industrie spatiale française, secteur stratégique pour la France et l'Europe". "Tirant les conclusions de la mission de réflexion" sur la mise en oeuvre d'un projet de lanceur européen capable de succéder à la fusée Ariane 5 à l'horizon 2020-2025, Nicolas Sarkozy a "souhaité que s'engagent, en concertation avec nos partenaires européens et l'Agence spatiale européenne, les premières études sur ce lanceur en vue de décisions à la conférence ministérielle 2011 de l'ESA". "Ariane 6 devra être un lanceur modulable, d'une très grande robustesse, et optimisé en termes de coût afin de répondre au mieux tant aux besoins gouvernementaux qu'aux besoins commerciaux, dans un contexte de concurrence accrue", a-t-il ajouté. Fin mai, l'administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) Bernard Bigot, le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon et le président du CNES Yannick d'Escatha avaient remis au Premier ministre François Fillon sur ce sujet.
vendredi 19 juin 2009
Astrium Services - London Satellite Exchange
Astrium et Eutelsat Communications ont annoncé la signature d'un contrat de cinq ans portant sur l'achat d'une capacité de 36 MHz sur le nouveau satellite W2A. Ceci permettra à Astrium Services de proposer une meilleure couverture à ses clients actuels et futurs. Entré en service commercial en mai dernier, le satellite W2A d'Eutelsat fournira une capacité en bande Ku au-dessus de l'Europe, de l'Afrique du Nord, du Moyen-Orient et de l'Asie Centrale ainsi qu'une capacité en bande C au-dessus de l'Amérique du Sud, de l'Afrique, de l'Europe et jusqu'au sous-continent indien.
Astrium Services, par le biais de sa filiale London Satellite Exchange basée à Toulouse, envisage d'exploiter cette capacité pour compléter les services commerciaux de télécommunications actuellement fournis à l'Afrique. L'emploi de cette nouvelle capacité sera coordonné par le téléport d'Astrium Services à Toulouse. Inauguré l'année dernière, le téléport offre aux clients des moyens supplémentaires de communication par satellite pour les services de téléphonie, dont les réseaux privés sécurisés VPN (Virtual Private Network).
Astrium Services, par le biais de sa filiale London Satellite Exchange basée à Toulouse, envisage d'exploiter cette capacité pour compléter les services commerciaux de télécommunications actuellement fournis à l'Afrique. L'emploi de cette nouvelle capacité sera coordonné par le téléport d'Astrium Services à Toulouse. Inauguré l'année dernière, le téléport offre aux clients des moyens supplémentaires de communication par satellite pour les services de téléphonie, dont les réseaux privés sécurisés VPN (Virtual Private Network).
mardi 16 juin 2009
Galileo - tirs SOYOUZ depuis Guyane
L'Agence spatiale européenne (ESA) et la société de lancement Arianespace ont annoncé au salon aéronautique du Bourget, près de Paris, la signature d'un contrat pour la mise en orbite de quatre satellites du système de navigation européen Galileo. Ces quatre satellites doivent être lancés par deux fusées Soyouz depuis la base de Kourou en Guyane française au début du second semestre 2010, ont précisé l'ESA et Arianespace. Ils font suite aux deux satellites tests Giove A et B, lancés respectivement en décembre 2005 et avril 2008 et destinés à réserver des fréquences radio ainsi qu'à tester des nouvelles technologies, comme une horloge atomique de très haute précision. Placés à une altitude de 23.000 km, les quatre satellites suivants feront de la validation en orbite du système Galileo, qui devrait compter à terme 30 satellites et être compatible avec le Global Positioning System (GPS) américain, lorsqu'il sera opérationnel à partir de 2013. "Le programme Galileo se déroule à pleine vitesse", a déclaré le directeur général de l'ESA Jean-Jacques Dordain lors d'une conférence de presse. Le coût des deux lancements n'a pas été chiffré. Les 26 mises en orbite suivantes devraient être de routine, avait indiqué l'an dernier un responsable de l'ESA. Après de longues négociations, les pays européens ont décidé en 2008 de financer le programme Galileo pour 3,4 milliards d'euros sur fonds communautaires, après avoir abandonné l'idée d'un cofinancement par les industriels.
Le premier tir d'une fusée Soyouz depuis la base de Kourou en Guyane française a été reporté à début 2010, tandis que le petit lanceur Vega a pris plusieurs mois de retard, a indiqué le directeur général de l'Agence spatiale européenne Jean-Jacques Dordain. Le retard du pas de tir Soyouz est imputable à un délai de livraison pour un portique mobile, un élément nouveau qui n'existe pas pour les pas de tir de Plessetsk en Russie et de Baïkonour au Kazakhstan. "Le portique mobile aurait dû être intégré à l'heure qu'il est, ce qui veut dire que le premier lancement d'une Soyouz depuis la Guyane française aura lieu dans les premières semaines de 2010 et non fin 2009", a déclaré M. Dordain lors d'une conférence de presse au Salon aéronautique du Bourget. Grâce à son positionnement plus près de l'équateur, la Guyane française permet à la fusée russe, la plus éprouvée du monde avec plus de 1.700 tirs à son actif, de placer trois tonnes de charge utile en orbite géostationnaire, contre 1,7 initialement. La petite fusée de conception italienne Vega, d'une capacité de 1,5 tonne, sera lancée au Centre spatial guyanais (CSG) depuis le pas de tir rénové des anciennes fusées Ariane-1. L'ESA avait espéré que le premier vol aurait lieu fin 2009, "mais nous avons malheureusement eu des retards dans l'intégration et la qualification de sous-systèmes du lanceur, nous conduisant à reporter la dernière phase du programme de tests de mai à décembre 2009", a expliqué M. Dordain. "Nous fixerons la date du premier vol à la fin de l'année", a-t-il ajouté. Avec Ariane 5 pour les charges les plus lourdes, Soyouz et Vega, Arianespace disposera en Guyane d'une gamme complète de lanceurs.
Le premier tir d'une fusée Soyouz depuis la base de Kourou en Guyane française a été reporté à début 2010, tandis que le petit lanceur Vega a pris plusieurs mois de retard, a indiqué le directeur général de l'Agence spatiale européenne Jean-Jacques Dordain. Le retard du pas de tir Soyouz est imputable à un délai de livraison pour un portique mobile, un élément nouveau qui n'existe pas pour les pas de tir de Plessetsk en Russie et de Baïkonour au Kazakhstan. "Le portique mobile aurait dû être intégré à l'heure qu'il est, ce qui veut dire que le premier lancement d'une Soyouz depuis la Guyane française aura lieu dans les premières semaines de 2010 et non fin 2009", a déclaré M. Dordain lors d'une conférence de presse au Salon aéronautique du Bourget. Grâce à son positionnement plus près de l'équateur, la Guyane française permet à la fusée russe, la plus éprouvée du monde avec plus de 1.700 tirs à son actif, de placer trois tonnes de charge utile en orbite géostationnaire, contre 1,7 initialement. La petite fusée de conception italienne Vega, d'une capacité de 1,5 tonne, sera lancée au Centre spatial guyanais (CSG) depuis le pas de tir rénové des anciennes fusées Ariane-1. L'ESA avait espéré que le premier vol aurait lieu fin 2009, "mais nous avons malheureusement eu des retards dans l'intégration et la qualification de sous-systèmes du lanceur, nous conduisant à reporter la dernière phase du programme de tests de mai à décembre 2009", a expliqué M. Dordain. "Nous fixerons la date du premier vol à la fin de l'année", a-t-il ajouté. Avec Ariane 5 pour les charges les plus lourdes, Soyouz et Vega, Arianespace disposera en Guyane d'une gamme complète de lanceurs.
vendredi 12 juin 2009
Le câble sous-marin ACE (Africa Coast to Europe), qui devait initialement relier la France au Gabon, sera prolongé pour atterrir en Afrique du Sud avec l'ambition de connecter la totalité des pays de la côte ouest Africaine depuis le Maroc jusqu'à l'Afrique du Sud. Ce nouveau câble offrira ainsi à plus de vingt-cinq pays d'Afrique et d'Europe de l'ouest l'interconnexion au réseau mondial par des artères à haut débit. Le consortium ACE est composé aujourd'hui de dix-sept opérateurs de télécommunications. Les quatorze opérateurs (Benin Telecoms SA, Côte d'Ivoire Telecom, France Télécom SA, Gamtel, Maroc Telecom, Orange Bissau, Orange Cameroun, Orange Guinée, Orange Mali, Orange Niger, Orange Spain, Portugal Telecom, Sonatel et Togo Telecom) qui avaient signé le Protocole d'Accord, approuvé à Dakar le 27 novembre 2008, ont été rejoints par trois nouveaux membres : la Mauritano-Tunisienne des Telecommunications, Camtel et la Companhia Santomense de Telecomunicações .
Le système ACE, long de plus de 14,000 km, sera opérationnel en 2011. Il bénéficiera de la technologie la plus performante utilisée actuellement dans le domaine des câbles sous-marins. Avec une capacité d'au moins 1,92Tbit/s, le système offrira la connectivité permettant de satisfaire les besoins de nombreux pays et de sécuriser le trafic. ACE fonctionnera en parfaite complémentarité avec les systèmes existants (SAT-3/WASC/SAFE, SEA-ME-WE.3, ATLANTIS 2, etc.) et offrira aux pays de la côte ouest africaine une excellente connectivité avec l'Europe, l'Amérique et l'Asie.
mardi 9 juin 2009
BBC et i-phone
Les chaines d'information s'intéressent de plus en plus à l'iPhone d'Apple. Alors que les chaines TV France 24 et celles du groupe MTV sont proposées gratuitement en 3G et en WiFi aux possesseurs d'iPhone ou d'iPhone Touch, c'est un premier groupe audiovisuel qui propose désormais ses contenus... de manière payante. C'est en effet la BBC qui vient d'annoncer la sortie d'une application pour iPhone et iPod Touch permettant d'accéder à « BBC World News » depuis la France mais également depuis 15 autres pays européens. « Le streaming en direct s'ajoute au site mobile news de la BBC pour offrir un service complet d'informations », précise Jim Egan, le directeur de la stratégie et du développement commercial de BBC Global News. Reste que cette application produite par Livestation reste encore assez onéreuse, facturée - une fois pour toute - 7,99 euros. C'est à dire à un prix d'achat quasiment équivalent à l'offre de 64 chaines de TV pour iPhone d'Orange facturée 9 euros. Mais dans ce dernier cas, il s'agit d'un montant à s'acquitter chaque mois.
jeudi 4 juin 2009
SEVEN
Le géant américain des logiciels Microsoft a annoncé que "Windows 7", la dernière version de son système d'exploitation destinée à remplacer le très critiqué "Vista", serait disponible à la vente le 22 octobre. Microsoft avait distribué début mai au compte-goutte une version quasi définitive de Windows 7, invitant les utilisateurs à le tester et à donner leur avis. Les premiers échos émanant de la presse spécialisée semblent montrer que ce nouveau logiciel est plus stable et performant que "Vista", lancé en janvier 2007. Vista a eu un énorme coût en terme d'image pour Microsoft, confronté au mécontentement de ses utilisateurs face à des défaillances à répétition lorsqu'ils voulaient installer le nouveau système sur des ordinateurs fonctionnant avec le logiciel précédent, "XP". L'enjeu est de taille pour le géant de Redmond (Etat de Washington, nord-ouest des Etats-Unis), qui doit s'efforcer de ranimer l'engouement pour un marché informatique dont il dépend étroitement. En cas de lancement réussi, Microsoft peut espérer 3 milliards de dollars de retombées dans les 12 à 18 mois, ont calculé les analystes de Collins Stewart. Les systèmes d'exploitation Windows équipent 90% des ordinateurs dans le monde.
4 caméras bifocales pour images 3D - Technocentre d'Orange
Un an après une première expérimentation, Orange a profité des internationaux de France de Tennis, la fameuse quinzaine de Roland Garros, pour reconduire une expérimentation de télévision en relief 3D. Cette année, l'opérateur a installé sur le cour central pas moins de 4 caméras bifocales, dont les deux flux vidéo permettent de reproduire les reliefs. Orange a également fait appel à une régie vidéo dédiée, capable de gérer à distance l'éloignement entre ces deux focales pour assurer une image 3D nette. Encore expérimental, le flux dont le débit est passé de 80 Mb/s l'année dernière à moins de 20 Mb/s cette année n'est pas encore accessible au grand public mais Orange multiplie les démonstrations sur des téléviseurs spéciaux, imposant le port de lunettes polarisées pour distinguer les deux flux et reproduire la sensation de relief. "Le surcoût des programmes 3D est relativement marginal pour les producteurs et les diffuseurs. En outre, les constructeurs nous promettent des téléviseurs compatibles 3D dès l'année prochaine" explique Philippe Delbary, Directeur 3D Services au sein du technocentre d'Orange. Un horizon relativement proche qui pourrait autoriser la diffusion des premiers programmes en 3D dès l'année 2010 chez des clients équipés en fibre optique ou situés à proximité d'un répartiteur ADSL. En attendant, Orange rode l'écosystème de la télévision 3D et entend bien faire de cette technologie un élément de différenciation avec Canal+, dèsormais grand rival du groupe dans le cinéma ou le sport.
mercredi 3 juin 2009
CHINA
La Chine a bloqué mardi l'accès à Twitter, Flickr et d'autres sites internet, à la veille de la commémoration du vingtième anniversaire de la répression de la place Tiananmen, a indiqué Reporters sans frontières (RSF), se disant "scandalisé" par ce blocage. RSF "est scandalisé par le blocage d'une dizaine de sites tels que Twitter, YouTube, Bing, Flickr, Opera, Live, Wordpress ou Blogger", indique dans un communiqué l'organisation à laquelle des internautes chinois ont signalé le blocage de tous ces sites en Chine. "Les autorités de Pékin ne reculent devant rien pour imposer le silence sur ce qui s'est passé, il y a vingt ans, place Tiananmen", poursuit RSF. "En bloquant l'accès à une dizaine de sites utilisés quotidiennement par des millions d'internautes chinois, le gouvernement préfère parier sur la censure et la sécurité à tout prix, plutôt qu'accepter un débat sur cet important épisode de la Chine contemporaine", déclare l'organisation. Le géant informatique américain Microsoft a confirmé à l'AFP que les utilisateurs chinois étaient privés de "plusieurs" de ses services internet, dont sa messagerie Hotmail ou son nouveau moteur de recherche Bing. Microsoft n'a pas précisé quand ce blocage était intervenu. "Nous essayons de contacter le gouvernement (chinois) pour comprendre cette décision et voir si on peut faire quelque chose", a dit dans un communiqué le directeur des relations publiques de Microsoft, Kevin Kutz. Le site de partage de vidéos YouTube est inaccessible depuis mars en Chine, selon le groupe internet américain Google. Interrogé à ce sujet, le département d'Etat américain s'est abstenu de toute critique à l'encontre de Pékin. "Notre politique dans le monde est de soutenir la liberté d'expression. C'est très clair", a déclaré un porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères, Robert Wood. "Mais en ce qui concerne les activités du gouvernement chinois en liaison avec l'anniversaire, je n'ai rien à vous dire maintenant", a-t-il ajouté au cours d'un point de presse. "Nous en aurons davantage à dire demain, dans un communiqué à l'occasion de cet anniversaire". "Mais la question des droits de l'homme est un élément très important de nos relations avec la Chine", a-t-il assuré alors que la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a été accusée de sacrifier la question des droits de l'homme au nom du réalisme dans ses relations avec Pékin.
mardi 2 juin 2009
#AF447
Les balises de détresse de l'Airbus A330 d'Air France disparu lundi sur le vol Rio-Paris "n'ont émis aucun signal", a indiqué à l'AFP un responsable du Centre national d'études spatiales (CNES), exploitant du centre français de réception du système international Cospas-Sarsat. "Aucune émission des trois balises qui équipent les A330 d'Air France n'a été captée par l'un des satellites et répercutée vers l'un des 24 centres de contrôle dans le monde qui constituent le système d'alerte aérien et maritime", a déclaré Philippe Hazane, sous-directeur adjoint du CNES à Toulouse. Ces balises, fixées dans tous les avions de transport, peuvent être déclenchées manuellement en situation de détresse, elles se déclenchent automatiquement en cas de trajectoire particulièrement dangereuse ou au moment d'un crash, mais leurs émissions ne peuvent être perçues du fond de l'océan, a précisé le responsable du CNES. "Si aucune émission n'a été perçue, cela tendrait à prouver qu'elles ont été détruites avant de pouvoir émettre, donc que la catastrophe a été très rapide", a estimé M. Hazane. Le responsable du CNES a ajouté que chaque balise avait sa propre alimentation électrique et qu'elle était autonome par rapport à celle de l'avion. Elles peuvent aussi être déclenchées manuellement. Le programme international Cospas-Sarsat a été fondé au début des années 80 par les Etats-Unis, la Russie, la France et le Canada pour faciliter les secours aux avions et aux navires. Il repose sur cinq satellites géostationnaires couvrant la surface du globe et sur cinq satellites en orbite basse balayant toutes les zones du monde. Quelque 24 stations au sol sont réparties dans le monde entier. Leur analyse des signaux émis sur une fréquence de 406 Mhz permet l'identification du véhicule porteur par un satellite géostationnaire. "Après l'identification, la localisation a lieu dans un délai maximum d'une heure après le passage de deux satellites en orbite basse", explique M. Hazane. Dans le cas du vol AF 447 Rio-Paris, les centres les plus proches du lieu de la disparition présumée sont Recife au Brésil et Maspalomas aux Canaries (Espagne). Le centre de Toulouse aurait automatiquement été informé immédiatement en cas d'émission en tant que centre du pays propriétaire.
Forum International de l'Image Relief & HOA (High Order Ambisonics) [suite]
Le troisième Forum International de l'Image Relief se déroule en Seine Saint Denis jusqu'au 4 juin 2009. Evénement unique en Europe, le Forum International de l'Image Relief repose sur trois piliers : un cycle de conférence, une zone d'exposition et un festival. Cette année, une cinquantaine d'experts internationaux viendront témoigner, échanger, sur les évolutions et nouveautés des différents marchés que couvre la 3D, avec une part plus importante donnée aux retours d'expériences. Les constructeurs, éditeurs, prestataires présenteront les dernières innovations de la prise de vues à la diffusion 3D relief, en passant par la postproduction, dans un nouvel environnement d'exposition plus confortable. Les visiteurs pourront ainsi découvrir tester et apprécier les matériels dans les meilleures conditions. Le grand public ne sera pas oublié : il pourra assister aux projections gratuites du "Festival Dimension3", notamment à une avantpremière, mais aussi découvrir un nouvel espace : "Dimension3 Immersion", lieu privilégié pour découvrir les jeux vidéo 3D relief, les nouveaux écrans ou encore tester des applications de réalité virtuelle…
"Don Giovanni" de Mozart sera diffusé en trois dimensions et avec un son spatialisé ce soir à 20h00 en direct de l'Opéra de Rennes. Ce soir, la représentation sera en outre diffusée en plein air, à la télévision, sur internet et à la radio. Le projet, d'un montant de 820.000 euros, est financé notamment par la région Bretagne et l'opérateur Orange, avec le soutien du pôle de compétitivité Images & Réseaux. "L'idée est de sortir des lieux de l'opéra, de pousser les murs", a commenté lors d'une conférence de presse à Paris Alain Surrans, directeur de l'Opéra de Rennes, petite salle à l'italienne de 642 places. Accueilli dans la mise en scène épurée de l'Allemand Achim Freier et sous la direction du jeune chef d'orchestre néerlandais Antony Hermus, ce "Don Giovanni" fera l'objet de trois captations simultanées. La première, en deux dimensions, permettra de suivre la représentation sur grand écran sur la place de l'hôtel de ville de Rennes (où est situé l'Opéra) et probablement à Brest, ainsi qu'en haute définition (HD) dans le grand salon de la mairie de Rennes. La chaîne Mezzo proposera la soirée à ses abonnés (plus de 16 millions dans 39 pays). TV Rennes 35 la diffusera également, de même qu'elle l'offrira dans divers "lieux de convivialité" (cafés, maisons de quartiers) de la ville et sur son site internet. Sept autres chaînes du Grand Ouest la programmeront, éventuellement en différé. Grâce à une deuxième captation, le spectacle pourra être vu en 3D, avec lunettes, dans le petit salon de l'hôtel de ville de Rennes, mais aussi dans une ou plusieurs salles de cinéma à Paris. La troisième captation concernera la diffusion audio: l'image 3D sera synchronisée avec un son spatialisé HOA (High Order Ambisonics). "Pour les spectateurs, ce sera comme s'ils étaient dans la salle", a dit Jean-Philippe Vanot, en charge de l'innovation chez France Télécom-Orange. La soirée sera diffusée sur les ondes de France Bleu Armorique. Des sites web (ville-rennes.fr et francemusique.com) offriront de l'image et du son.
La représentation sera aussi diffusée en SD sur plusieurs chaînes de télévision dont Mezzo, présente dans 39 pays, sur TV Rennes 35 (Rennes et le département d'Ille et vilaine), et aussi sur les chaînes locales du Grand Ouest : Demain Sud Bretagne, Cityzen TV Caen, LM tv Sarthe, Canal Cholet, Télé Sud Vendée, Canal 15 La Roche sur Yon et Télénantes.On peut revoir le tout sur Internet dès demain sur francemusique.com. D'abord en simple streaming non téléchargeable le 3 juin, puis en fichiers téléchargeables à partir du 5 juin.
Le cout d'un projet est estimé à huit cent vingt mille euros. Il est financé en partie par la région Bretagne et Orange, avec le soutien du pôle de compétitivité Images & Réseaux.
"Don Giovanni" de Mozart sera diffusé en trois dimensions et avec un son spatialisé ce soir à 20h00 en direct de l'Opéra de Rennes. Ce soir, la représentation sera en outre diffusée en plein air, à la télévision, sur internet et à la radio. Le projet, d'un montant de 820.000 euros, est financé notamment par la région Bretagne et l'opérateur Orange, avec le soutien du pôle de compétitivité Images & Réseaux. "L'idée est de sortir des lieux de l'opéra, de pousser les murs", a commenté lors d'une conférence de presse à Paris Alain Surrans, directeur de l'Opéra de Rennes, petite salle à l'italienne de 642 places. Accueilli dans la mise en scène épurée de l'Allemand Achim Freier et sous la direction du jeune chef d'orchestre néerlandais Antony Hermus, ce "Don Giovanni" fera l'objet de trois captations simultanées. La première, en deux dimensions, permettra de suivre la représentation sur grand écran sur la place de l'hôtel de ville de Rennes (où est situé l'Opéra) et probablement à Brest, ainsi qu'en haute définition (HD) dans le grand salon de la mairie de Rennes. La chaîne Mezzo proposera la soirée à ses abonnés (plus de 16 millions dans 39 pays). TV Rennes 35 la diffusera également, de même qu'elle l'offrira dans divers "lieux de convivialité" (cafés, maisons de quartiers) de la ville et sur son site internet. Sept autres chaînes du Grand Ouest la programmeront, éventuellement en différé. Grâce à une deuxième captation, le spectacle pourra être vu en 3D, avec lunettes, dans le petit salon de l'hôtel de ville de Rennes, mais aussi dans une ou plusieurs salles de cinéma à Paris. La troisième captation concernera la diffusion audio: l'image 3D sera synchronisée avec un son spatialisé HOA (High Order Ambisonics). "Pour les spectateurs, ce sera comme s'ils étaient dans la salle", a dit Jean-Philippe Vanot, en charge de l'innovation chez France Télécom-Orange. La soirée sera diffusée sur les ondes de France Bleu Armorique. Des sites web (ville-rennes.fr et francemusique.com) offriront de l'image et du son.
La représentation sera aussi diffusée en SD sur plusieurs chaînes de télévision dont Mezzo, présente dans 39 pays, sur TV Rennes 35 (Rennes et le département d'Ille et vilaine), et aussi sur les chaînes locales du Grand Ouest : Demain Sud Bretagne, Cityzen TV Caen, LM tv Sarthe, Canal Cholet, Télé Sud Vendée, Canal 15 La Roche sur Yon et Télénantes.On peut revoir le tout sur Internet dès demain sur francemusique.com. D'abord en simple streaming non téléchargeable le 3 juin, puis en fichiers téléchargeables à partir du 5 juin.
Le cout d'un projet est estimé à huit cent vingt mille euros. Il est financé en partie par la région Bretagne et Orange, avec le soutien du pôle de compétitivité Images & Réseaux.
Ambisonics
La collaboration entre Radio France et les Orange labs de Rennes et de Lannion (Laboratoires de recherche de France-Telecom Orange) s'enrichit cette année d'une production avec l'Opéra de Rennes. Les équipes de Radio France vont apporter leur savoir faire dans le domaine audio multicanal pour réaliser ce soir à 20h en direct, en première mondiale, la captation sonore en HOA (*High Order Ambisonics) et la diffusion image en relief 3D de l'opéra de Mozart, Don Giovanni, donné à l'Opéra de Rennes. Les spectateurs et les auditeurs vivront l'instant musical de façon aussi immersive dans les Salons de l'Hotel de Ville de Rennes que s'ils étaient présents dans la salle de l'Opéra de Rennes. Les équipes de Radio France fournissent un mixage son en stéréo et un mixage en multicanal pour les différentes chaînes de télévision et radios partenaires (France Bleu Armorique, Mezzo, TV Rennes et autres partenaires TV et radios de l'Ouest). francemusique.com proposera dès le 3 juin (en partenariat avec la chaîne Mezzo) la vidéo en catch up (vidéo en différée sans téléchargement) et l'enregistrement de l'opéra disponible en fichiers downloadables à partir du 5 juin. Les internautes pourront ainsi télécharger les fichiers de l'enregistrement multicanal, les graver sur un CD ou un DVD afin d'écouter l'opéra de Mozart sur leur home cinéma (à condition d'être équipé d'une installation multicanale avec un décodeur dolby).
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