Une "anomalie" a été détectée sur le satellite de télécommunications W2A, construit par Thales Alenia Space, qui a été lancé début avril, a annoncé jeudi l'opérateur européen Eutelsat. Il y a une "anomalie par rapport aux spécifications" sur une des charges utiles du satellite, a annoncé le directeur général délégué d'Eutelsat, Jean-Paul Brillaud. Le problème, qui affecte la charge utile en bande S pourrait compromettre la diffusion de services mobiles exploités par Solaris Mobile, une société commune entre Eutelsat et le luxembourgeois SES Astra.
"Les tests que nous avons effectués et qui sont encore en cours ont détecté une certaine anomalie en termes de couverture et de puissance de cette charge utile", a expliqué M. Brillaud. "Nous continuons les investigations" pour savoir ce qui s'est passé, a-t-il ajouté. Les deux autres charges utiles emportées à bord du satellite pour le compte d'Eutelsat ne sont en revanche pas concernées par cette anomalie et devraient entrer normalement en service. Il n'y aura "pas d'impact matériel significatif sur notre plan de marche" à la suite de cet incident, a souligné M. Brillaud.
W2A avait été lancé le 4 avril par une fusée Proton depuis le cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan (article complet dans le prochain magazine Télé Satellite TS 235)
jeudi 14 mai 2009
mercredi 13 mai 2009
orbites dites de Lissajous
Au Centre Spatial Guyanais, les équipes de l'ESA, de Thales et d'Arianespace mettent la touche finale à la préparation du lanceur L546, la 44ème Ariane 5. Le transfert vers la zone de lancement n°3 aura lieu dans la matinée, et le lancement interviendra jeudi, à 10h12 (heure locale). Cet horaire inhabituel est imposé par les orbites que suivront les satellites. Herschel et Planck, deux observatoires de l'Agence Spatiale Européenne, sont d'une conception totalement révolutionnaire, et montrent une fois encore le très haut niveau de compétence de l'industrie spatiale européenne. Après avoir été largués par Ariane 5 ECA, les deux engins partiront pour le point de Lagrange n°2, autour desquels ils décriront des orbites dites de Lissajous. Cette mission très particulière a nécessité la mise en place d'un réseau de poursuite spécial qui permettra de suivre le lanceur tout au long de sa mission, d'une durée de 28 minutes et 29 secondes.
STS 125
La navette américaine Atlantis poursuivait mardi son voyage vers le télescope Hubble tandis que les ingénieurs de la Nasa inspectaient des dégâts constatés sur une aile et qualifiés de "mineurs". "Il y a quatre tuiles qui présentent quelques dégâts" à leur surface sur une aile, a indiqué à la presse le principal directeur de vol, Tony Ceccaci, après une inspection menée par les sept astronautes de bord sur la structure externe de la navette à la recherche d'éventuels impacts de débris qui pourraient compromettre son retour sur Terre. Les experts de l'Agence spatiale américaine (Nasa) avaient dénombré au moyen de caméras quatre petits débris, dont la provenance est inconnue, autour de la navette lors de sa montée en orbite lundi. Les dégâts "ont l'air tout à fait mineurs", a dit M. Ceccaci, ajoutant toutefois que les experts de la Nasa allaient les examiner en détails pour tenter d'en déterminer avec précision la gravité. Les scientifiques de l'agence spatiale ont entamé mardi une inspection poussée des ailes et du dessous de la navette, prévue pour durer 10 heures, afin d'étudier de manière plus approfondie les images disponibles. Atlantis a été lancée lundi depuis le Centre spatial Kennedy près de Cap Canaveral (Floride, sud-est) pour une dernière mission de réparation et de modernisation du premier télescope spatial qui a révolutionné l'astronomie. Sa mission est plus risquée qu'un vol vers la Station spatiale internationale (ISS), à cause notamment du danger accru d'une collision avec une micro-météorite ou un débris spatial dans l'orbite élevé de Hubble. Atlantis va poursuivre son ascension pour un rendez-vous mercredi avec Hubble à 563 km d'altitude --soit quasiment deux fois celle (350 km) de la Station spatiale internationale. Les manoeuvres d'approche pour atteindre le télescope de 12,5 tonnes doivent commencer mercredi à 11H41 GMT.
mardi 12 mai 2009
Mike Massimino
Plusieurs astronautes, dont un des membres de l'équipage de la navette Atlantis, qui s'est envolée lundi vers le télescope spatial Hubble, offrent une vue de derrière les coulisses de leur mission quasiment en direct. Mike Massimino, 47 ans, un des spécialistes de mission, vétéran de l'espace, qui effectuera deux des cinq sorties orbitales prévues pour réparer et moderniser Hubble, avait déjà utilisé Twitter pour décrire un entraînement en avril à Houston en vue de cette mission. Il s'agira du deuxième vol spatial pour cet astronaute. Il avait effectué la précédente mission d'entretien de Hubble en 2002 (STS-109) et effectué à cette occasion deux marches dans l'espace. Le nom d'utilisateur de Mike Massimino sur Twitter est Astro_Mike (@Astro_Mike). Les autres membres de l'équipage d'Atlantis sont le commandant de bord Scott Altman, le co-pilote, Gregory Johnson et les spécialistes de mission Andrew Feustel, Michael Good, John Grunsfeld et Megan McArthur. Il est également possible de suivre les activités de la Nasa pour la mission Hubble sur Twitter @NASA. Mark Polansky, le commandant de bord de la prochaine navette devant être lancée en juin vers la Station spatiale internationale (ISS) partage des mises au jour de ses activités d'entraînement sur Twitter. Il invite les intéressés à lui soumettre des questions via YouTube auxquelles il répondra quand il sera en orbite, selon un communiqué de la Nasa. Son compte Twitter est Astro_127 et peut être suivi à l'adresse http://www.twitter.com/Astro_127.
lundi 11 mai 2009
WiGig - Wireless Gigabit
Des géants de la technologie ont annoncé s'être alliés pour accélérer la mise au point d'une norme Wireless Gigabit (WiGig) en remplacement du WiFi afin de permettre le téléchargement sans fil sur les écrans de télévision de vidéos en haute définition (HD). L'alliance est constituée de Broadcom, Intel, LG, Microsoft, Nokia, Panasonic et Samsung. Le WiGig serait 10 à 20 fois plus rapide que le WiFi et permettrait de télécharger en quelques secondes au lieu de quelques heures d'énormes fichiers numériques, tels que les films en HD, selon le président de cette alliance, Ari Sadri. Le WiGig utilise un spectre de 60 gigahertz pour déplacer d'importants volumes de données, permettant à plusieurs internautes d'utiliser simultanément la même connexion sans fil, sans ressentir de ralentissement. "Nous en sommes au point où la dernière barrière interdisant au sans fil d'être aussi performant qu'une connexion câblée est tombée", a commenté un responsable de la société Farpoint Group, Craig Mathias. "L'Alliance WiGig va mettre au point une technologie qui aura un énorme impact sur la connectivité et la mobilité, sur les technologies de l'information, sur l'électronique de tous les jours et sur de nombreuses autres applications", a-t-il ajouté. Selon M. Sadri, le WiGig sera au point d'ici à la fin de l'année, puis les tests de fiabilité commenceront pour s'assurer que la nouvelle norme fonctionne correctement avec les télévisions, les ordinateurs, les téléphones mobiles, les caméscopes et autres appareils. Le WiGig devrait notamment permettre de télécharger rapidement vers des postes de télévision des films HD depuis des lecteurs Blu-ray ou des caméscopes HD.
pas de tir 39A du Centre Spatial Kennedy
Aucun obstacle ne paraissait empêcher un lancement lundi en début d'après-midi de la navette Atlantis vers Hubble pour une dernière mission de réparation et de modernisation du premier télescope spatial qui a révolutionné l'astronomie. La météo devrait être au rendez-vous avec selon les dernières prévisions 90% de chances de conditions favorables au moment du décollage prévu à 18H01 GMT (14H01 locales) du pas de tir 39A du Centre Spatial Kennedy près de Cap Canaveral (Floride, sud-est). Si la météo reste au beau-fixe et en l'absence de problème technique, la Nasa devrait commencer le remplissage du réservoir externe de l'orbiteur à 4H41 du matin (08H41 GMT) avec près de deux millions de litres de comburant constitué surtout d'hydrogène liquide maintenu à -252 degrés Celsius et d'oxygène. Cette opération de trois heures marque le début de la dernière ligne droite des préparatifs menant au lancement. Les sept astronautes de l'équipage dont une femme, seront réveillés à 05H30 du matin (09H30 GMT). Cette mission de 11 jours est jugée comme l'une des plus risquées et des plus complexes. "Il s'agira de la mission d'entretien et de réparation la plus difficile à laquelle les astronautes seront confrontés en termes de l'ampleur du travail prévu", relève le responsable technique de la mission Preston Burch. Au cours de cinq sorties orbitales de 6,5 à 7 heures chacune, ils vont procéder à de multiples tâches dont certaines nécessitent des techniques chirurgicales inédites dans l'espace comme le remplacement de cartes de circuits électroniques imprimés. Les astronautes remplaceront aussi les six gyroscopes de Hubble, ses batteries, sa protection thermique ainsi que son système informatique de secours. Enfin ils installeront de nouveaux instruments pour doper sa puissance: un spectromètre des origines des rayonnements cosmiques et une caméra à champ large. Une fois que les astronautes auront accompli toutes ces tâches, la puissance d'observation et de découverte de Hubble sera multiplié de 10 à 70 fois permettant de remonter jusqu'à 600 à 500 millions d'années du "Big Bang", qui a marqué la naissance de l'univers il y a 13,7 milliards d'années. En outre, la Nasa explique que la dernière mission Hubble est plus risquée qu'un vol de navette vers la Station spatiale internationale (ISS) du fait du danger présenté par un impact de micro-météorite ou de débris orbital. L'ISS évolue en orbite basse à 350 km d'altitude, tandis que Hubble est près de deux fois plus haut (563 km) où ce risque de collision est plus élevé. La Nasa a ainsi placé la navette Endeavour sur un autre pas de tir du Centre Kennedy, prête à être lancée pour une éventuelle mission de secours.
pas de tir 39A du Centre Spatial Kennedy
Aucun obstacle ne paraissait empêcher un lancement lundi en début d'après-midi de la navette Atlantis vers Hubble pour une dernière mission de réparation et de modernisation du premier télescope spatial qui a révolutionné l'astronomie. La météo devrait être au rendez-vous avec selon les dernières prévisions 90% de chances de conditions favorables au moment du décollage prévu à 18H01 GMT (14H01 locales) du pas de tir 39A du Centre Spatial Kennedy près de Cap Canaveral (Floride, sud-est). Si la météo reste au beau-fixe et en l'absence de problème technique, la Nasa devrait commencer le remplissage du réservoir externe de l'orbiteur à 4H41 du matin (08H41 GMT) avec près de deux millions de litres de comburant constitué surtout d'hydrogène liquide maintenu à -252 degrés Celsius et d'oxygène. Cette opération de trois heures marque le début de la dernière ligne droite des préparatifs menant au lancement. Les sept astronautes de l'équipage dont une femme, seront réveillés à 05H30 du matin (09H30 GMT). Cette mission de 11 jours est jugée comme l'une des plus risquées et des plus complexes. "Il s'agira de la mission d'entretien et de réparation la plus difficile à laquelle les astronautes seront confrontés en termes de l'ampleur du travail prévu", relève le responsable technique de la mission Preston Burch. Au cours de cinq sorties orbitales de 6,5 à 7 heures chacune, ils vont procéder à de multiples tâches dont certaines nécessitent des techniques chirurgicales inédites dans l'espace comme le remplacement de cartes de circuits électroniques imprimés. Les astronautes remplaceront aussi les six gyroscopes de Hubble, ses batteries, sa protection thermique ainsi que son système informatique de secours. Enfin ils installeront de nouveaux instruments pour doper sa puissance: un spectromètre des origines des rayonnements cosmiques et une caméra à champ large. Une fois que les astronautes auront accompli toutes ces tâches, la puissance d'observation et de découverte de Hubble sera multiplié de 10 à 70 fois permettant de remonter jusqu'à 600 à 500 millions d'années du "Big Bang", qui a marqué la naissance de l'univers il y a 13,7 milliards d'années. En outre, la Nasa explique que la dernière mission Hubble est plus risquée qu'un vol de navette vers la Station spatiale internationale (ISS) du fait du danger présenté par un impact de micro-météorite ou de débris orbital. L'ISS évolue en orbite basse à 350 km d'altitude, tandis que Hubble est près de deux fois plus haut (563 km) où ce risque de collision est plus élevé. La Nasa a ainsi placé la navette Endeavour sur un autre pas de tir du Centre Kennedy, prête à être lancée pour une éventuelle mission de secours.
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