La présidente du Chili Michelle Bachelet a visité à Toulouse l'usine Astrium (groupe EADS) où un satellite chilien d'observation est en construction, le premier dont le Chili exploitera les données. "Je souhaitais voir comment avance la construction de ce satellite", a déclaré Mme Bachelet, avant de rencontrer 20 militaires et ingénieurs chiliens, formés actuellement à Toulouse à l'analyse des informations fournies par le satellite à usage civil et militaire. C'est la première fois qu'Astrium vend ce type de satellite en Amérique latine. "C'est très important pour nous. L'Amérique latine est un marché relativement faible, mais avec beaucoup de perspectives (...) en fonction de l'évolution du prix des matières premières", a dit à des journalistes le président d'Astrium, François Auque. La présidente chilienne, qui avait auparavant rencontré le président français Nicolas Sarkozy, l'a invité à se rendre au Chili avant la fin de son mandat, en 2010. Aujourd'hui, elle doit se rendre en Bourgogne, sur les terres de ses ancêtres, dont son arrière-arrière-grand-père, parti s'installer au Chili au XIXe siècle.
Le Chili mettra en orbite en 2010 son premier satellite SSTO (Système satellitaire d'observation terrestre) de fabrication européenne, à usage civil et militaire, a annoncé le ministre chilien de la défense, Jose Goni. Ce satellite, fabriqué par EADS-Astrium et d'un coût de 73 millions de dollars, contient les derniers équipements technologiques pour permettre de mieux contrôler les frontières ainsi que l'ensemble des eaux territoriales chiliennes. Le SSTO peut aussi surveiller les désastres naturels, le trafic de drogue, les constructions illégales et aider au déploiement rapide des secours ainsi qu'analyser les zones agricoles, forestières et minières. "Cela nous permettra de contrôler notre (zone) de souveraineté maritime ainsi que la pêche illégale et garder avec une meilleure efficacité toutes nos frontières" a expliqué le ministre lors d'une cérémonie officielle. Le lancement est prévu en février 2010 à partir de la base française de Kourou en Guyanne. Le contrat, dont la signature a été plusieurs fois retardée, sera payé sur le budget d'armements des forces armées. Ce budget, qui s'élève à un milliard de dollars, est alimenté par les ventes de cuivre dont le Chili est l'un des premiers producteurs au monde. En Amérique latine, le Brésil et l'Argentine possèdent des satellites alors que le Venezuela et la Colombie en étudient l'achat.
dimanche 31 mai 2009
Brillstein Entertainment et Reveille Productions
Au Canada, Twitter s'associe à deux entreprises américaines afin de produire une émission de télévision inspirée de son service de microblogage. L'émission sera produite par Brillstein Entertainment et Reveille Productions, dont le portfolio comporte notamment la version américaine de la série britannique The Office ainsi que l'émission de téléréalité The Biggest Loser. Reveille Productions et Twitter collaborent déjà ensemble à l'émission The Alexa Chung Show, diffusée sur les ondes de la chaîne MTV. Dans cette émission, l'animatrice se sert de Twitter afin de discuter avec les téléspectateurs. Selon les trois entreprises, leur nouvelle émission mettra en scène des vedettes dont les actions seront guidées par les utilisateurs de Twitter. «Twitter bouleverse les façons de communiquer, notamment entre les vedettes et leurs fans, a déclaré aux médias un porte-parole de Reveille Productions. Notre émission de télévision maximisera l'utilisation de ce moyen de communicationr, tout en étant une excellente émission en soi.» La nouvelle émission de télévision développée par les trois entreprises sera diffusée dans plusieurs pays par le truchement de la filiale internationale de Reveille Productions, ShineReveille International. Rappelons que Twitter est un service qui permet aux internautes de publier des microblogues comprenant un maximum de 140 caractères par message. Le service a été inauguré en 2006 et est de plus en plus populaire, étant notamment utilisé par de nombreuses vedettes, dont l'acteur américain Ashton Kutcher.
vendredi 29 mai 2009
INLET TECHNOS
Diffuseur hôte du tournoi de Roland Garros, France Télévisions s'est associé à l'expertise de Microsoft, d'Inlet Technologies, de Level 3 Communications et au savoir-faire du pôle France Télévisions Interactive, pour offrir, en exclusivité sur france2.fr, france3.fr et france4.fr, la diffusion gratuite en qualité HD (720p) du direct TV des matchs de Roland Garros retransmis sur France 2, France 3 et France 4. Pour la cinquième année consécutive, France Télévisions propose la retransmission sur Internet des matchs de Roland Garros, avec le programme Microsoft Windows Media Player.
Cette année, pour la première fois, les flux vidéo des 7 matchs simultanés sont offerts gratuitement et utilisent la technologie Silverlight. A l'occasion de l'édition 2009 de Roland Garros, France Télévisions propose aux internautes une exclusivité mondiale : le flux Haute Définition retransmis à l'antenne est également offert - avec la même qualité HD - sur les sites Internet de France Télévisions avec les technologies Silverlight et IIS7 Live Smooth Streaming, qui permettent un lissage de la qualité de la diffusion, pour ne jamais couper le flux. Pour cela, il fait varier sa qualité, en temps réel, en fonction de facteurs tels que la bande passante disponible ou l'utilisation du processeur sur le poste client (smooth = lisse, en anglais). Grâce aux encodeurs de streaming live SpinnakerTM 7000 de Inlet Technologies et à son système de gestion de la vidéo à la demande ArmadaTM, qui intègre le support du Smooth Streaming, les internautes peuvent non seulement regarder en direct les flux HD, mais également utiliser des fonctions de magnétoscope numérique (pause, retour en arrière sur la journée, revoir les 8 dernières secondes, retour au direct), sans coupure, ni buffering ou interruption de l'expérience de visionnage. (Le format HD 720p correspond à un affichage sur 720 lignes affichées de façon progressive 25 fois par seconde, pour une résolution obtenue de 1280x720 pixels).
http://roland-garros.france2.fr/?page=exclusif_HD
Cette année, pour la première fois, les flux vidéo des 7 matchs simultanés sont offerts gratuitement et utilisent la technologie Silverlight. A l'occasion de l'édition 2009 de Roland Garros, France Télévisions propose aux internautes une exclusivité mondiale : le flux Haute Définition retransmis à l'antenne est également offert - avec la même qualité HD - sur les sites Internet de France Télévisions avec les technologies Silverlight et IIS7 Live Smooth Streaming, qui permettent un lissage de la qualité de la diffusion, pour ne jamais couper le flux. Pour cela, il fait varier sa qualité, en temps réel, en fonction de facteurs tels que la bande passante disponible ou l'utilisation du processeur sur le poste client (smooth = lisse, en anglais). Grâce aux encodeurs de streaming live SpinnakerTM 7000 de Inlet Technologies et à son système de gestion de la vidéo à la demande ArmadaTM, qui intègre le support du Smooth Streaming, les internautes peuvent non seulement regarder en direct les flux HD, mais également utiliser des fonctions de magnétoscope numérique (pause, retour en arrière sur la journée, revoir les 8 dernières secondes, retour au direct), sans coupure, ni buffering ou interruption de l'expérience de visionnage. (Le format HD 720p correspond à un affichage sur 720 lignes affichées de façon progressive 25 fois par seconde, pour une résolution obtenue de 1280x720 pixels).
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jeudi 28 mai 2009
Orange (France Télécom)
L'opérateur Orange (France Télécom) souhaite se doter d'un réseau social sur internet, qu'il pourrait créer ou acquérir, s'inspirant ainsi du succès de sites comme Facebook ou Twitter, a affirmé sur BFM le PDG de France Télécom Didier Lombard. "A la fin il faudra qu'on ait quelque part un réseau social", car "c'est là qu'il y a de la valeur", a déclaré le PDG, qui a précisé que le choix n'avait pas été fait entre "investir dans un réseau qui existe" et "en créer un à partir de chez nous". Ce nouveau service n'est pas contradictoire avec la stratégie de développement de contenus de l'opérateur, a souligné M. Lombard. Orange a notamment investi dans le cinéma, le sport ou encore la publicité en ligne pour valoriser ses réseaux. "Tous les autres acteurs se mettent sur nos réseaux et cherchent à tirer de la valeur de nos réseaux. Si je ne participe pas au festin, à la sortie je termine mal", a justifié M. Lombard. Les réseaux sociaux sur internet, qui permettent de créer une communauté en ligne et d'échanger avec elle des messages, photos ou vidéos, sont très populaires actuellement et suscite l'intérêt des investisseurs. Facebook a annoncé mardi que la société russe Digital Sky Technologies allait prendre 1,96% de son capital, en y investissant 200 millions de dollars, ce qui valorise l'ensemble du groupe à 10 milliards de dollars.
mercredi 27 mai 2009
FREE
Le fournisseur d'accès à internet Free a annoncé mardi dans un communiqué le lancement d'un "réseau wifi communautaire", avec trois millions de points d'accès à internet en France, via les box de ses abonnés, un dispositif qui existe déjà chez son concurrent Neuf-SFR.
Ce service permet aux abonnés dégroupés de Free de se connecter gratuitement à l'internet sans fil sur l'ensemble du territoire, a indiqué le groupe, qui revendique ainsi "le plus grand réseau wifi communautaire au monde". Les abonnés doivent pour cela posséder la Freebox v5, qui est commercialisée depuis avril 2006.
"Par défaut, le service est activé. Bien entendu, s'il le souhaite, l'abonné peut le désactiver. Mais, pour accéder à l'ensemble du réseau, il faut qu'il accepte de partager sa Freebox. C'est du donnant-donnant", a précisé à l'AFP une porte-parole de Free.Le groupe assure que son réseau est "entièrement sécurisé". "L'abonné qui se connecte sur la Freebox d'un autre a une adresse IP propre et n'utilise donc pas l'adresse IP de la Freebox", un système qui permet d'identifier clairement chaque utilisateur, a expliqué la porte-parole.
Pour bénéficier de ce service, les abonnés doivent s'inscrire sur wifi.free.fr depuis leur box, afin d'obtenir un identifiant et un mot de passe, qui leur permettront ensuite de se connecter hors de leur domicile.Neuf Cegetel, racheté depuis par SFR, a lancé en 2007 un système similaire.
Orange (France Télécom) ne propose pas ce type d'offre "communautaire", affirmant se positionner comme "un opérateur wifi avec un réseau ouvert à tous et non pas à ses seuls clients Livebox".Il revendique de son côté "le premier réseau wifi opérateur en France avec plus de 30.000 hotspots", mais dont l'accès est payant, dans des "lieux stratégiques (aéroports, ports, etc.)".
Ce service permet aux abonnés dégroupés de Free de se connecter gratuitement à l'internet sans fil sur l'ensemble du territoire, a indiqué le groupe, qui revendique ainsi "le plus grand réseau wifi communautaire au monde". Les abonnés doivent pour cela posséder la Freebox v5, qui est commercialisée depuis avril 2006.
"Par défaut, le service est activé. Bien entendu, s'il le souhaite, l'abonné peut le désactiver. Mais, pour accéder à l'ensemble du réseau, il faut qu'il accepte de partager sa Freebox. C'est du donnant-donnant", a précisé à l'AFP une porte-parole de Free.Le groupe assure que son réseau est "entièrement sécurisé". "L'abonné qui se connecte sur la Freebox d'un autre a une adresse IP propre et n'utilise donc pas l'adresse IP de la Freebox", un système qui permet d'identifier clairement chaque utilisateur, a expliqué la porte-parole.
Pour bénéficier de ce service, les abonnés doivent s'inscrire sur wifi.free.fr depuis leur box, afin d'obtenir un identifiant et un mot de passe, qui leur permettront ensuite de se connecter hors de leur domicile.Neuf Cegetel, racheté depuis par SFR, a lancé en 2007 un système similaire.
Orange (France Télécom) ne propose pas ce type d'offre "communautaire", affirmant se positionner comme "un opérateur wifi avec un réseau ouvert à tous et non pas à ses seuls clients Livebox".Il revendique de son côté "le premier réseau wifi opérateur en France avec plus de 30.000 hotspots", mais dont l'accès est payant, dans des "lieux stratégiques (aéroports, ports, etc.)".
mardi 26 mai 2009
Ariane 6
Un rapport remis au Premier ministre François Fillon préconise la mise en oeuvre d'un projet de lanceur européen capable de voler en 2020/2025 et de succéder ainsi à la fusée Ariane 5. Ce rapport sur l'avenir des lanceurs en Europe, commandé par le gouvernement, est signé par l'administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) Bernard Bigot, le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon et le président du CNES Yannick d'Escatha. Alors qu'Ariane 5 arrive à mi-vie, il est "urgent" de préparer le "lancement d'un véritable projet de nouveau lanceur européen, capable de répondre durablement, à l'horizon 2020/2025, aux enjeux d'accès européen autonome à l'espace", écrivent les auteurs. Pour cela, la France devrait demander que les études préparatoires de cette "Ariane 6" soient inscrites à l'ordre du jour du prochain conseil ministériel de l'Agence spatiale européenne (ESA) en 2011. Il faut en effet au moins 15 ans pour faire aboutir un nouveau projet, notent les responsables. "La France prendra l'initiative de contacter ses partenaires européens afin de préparer les échéances de cette ambition", affirme un communiqué du Premier ministre publié après la réception du rapport. Selon ce rapport, Ariane 6 devrait être "extrêmement modulable" et pouvoir effectuer des lancements institutionnels et commerciaux dans la gamme de 3 à 6 tonnes en lancement simple. Arianespace devrait pour sa part changer de stratégie pour se concentrer "en priorité" sur les commandes institutionnelles et "obtenir juste assez de contrats commerciaux pour satisfaire le rythme minimum de lancements". Le rapport n'a en revanche pas souhaité aborder la question des vols habités, jugeant qu'il ne "peut être traité qu'à l'échelle d'une coopération mondiale", dans laquelle le rôle de l'Europe reste à définir.
lundi 25 mai 2009
Charles Bolden
Le président Barack Obama a décidé de nommer un ancien astronaute noir, Charles Bolden, à la tête de la Nasa, l'agence spatiale américaine. Le général des Marines à la retraite de 62 ans sera le premier noir à diriger la Nasa, si sa nomination est confirmée par le Sénat. Il sera aussi le deuxième astronaute à se trouver à la tête de l'agence spatiale américaine après Richard Truly, de 1989 à 1992. M. Obama a aussi prévu de nommer adjointe de Charles Bolden sa conseillère sur l'espace, Lori Garver. "Ces personnalités talentueuses aideront la Nasa à repousser les limites de la science, de l'aéronautique et de l'exploration au XXIe siècle", souligne le président, cité dans le communiqué.
samedi 23 mai 2009
GPS & Cour des comptes américaine (GAO)
Mise à jour du 26 mai 2009
Dans un rapport récent, le Government Accountability Office (GAO) des États-Unis souligne qu'une proportion significative des 31 satellites actuellement dédiés au Global Positioning System (GPS) ont déjà dépassé leur durée de vie utile et qu'au cours des prochaines années, les satellites qui cesseront de fonctionner ne pourront pas tous être remplacés. Le GPS a besoin de 24 satellites pour maintenir sa fiabilité à son niveau actuel. Or, le programme de la Défense américaine - laquelle, rappelons-le, a mis le système en place et s'occupe seule de le maintenir, mais permet tout de même aux civils de s'en servir - sensé remplacer ces satellites «a dépassé son coût original de 729 millions $ par environ 870 millions $ et le lancement de son premier satellite a été repoussé jusqu'à novembre 2009, un retard de presque trois ans», signale le GAO. Devant ces dépassements de coûts, la Défense a lancé un nouveau programme de remplacement, mais ses premiers satellites ne seront mis en orbite qu'en 2014. Si tout se déroule comme l'espèrent les militaires, il y aurait au moins de 5 % des chances pour que le nombre de satellites opérationnels tombe sous la barre des 24 dès l'an prochain, et environ 20 % en 2014, estime le vérificateur. Cependant, celui-ci ne semble pas croire les prévisions de la Défense. Le GAO qualifie en effet d'«optimiste» et de «comprimé» l'échéancier du nouveau programme de satellite, qui revient à produire ce que le précédent devait livrer en deux fois moins de temps. De nouveaux retards sont donc fort possibles. S'ils devaient atteindre deux ans - c'est l'exemple que donne le GAO dans son rapport -, il y aurait alors 90 % des chances pour que le GPS ne puisse plus compter sur 24 satellites d'ici 2018.
Le GPS n'est pas près de cesser de fonctionner: l'armée de l'Air américaine a dû s'employer à rassurer sur l'état du célèbre système de navigation par satellite, après un rapport dénonçant le risque d'une interruption de service. "Non, le système GPS ne va pas s'interrompre" et "ne va pas tomber du ciel", a affirmé un porte-parole du commandement spatial de l'US Air Force, le colonel Dave Buckman, sur le réseau de socialisation sur internet Twitter. Il répondait aux inquiétudes de la Cour des comptes américaine (GAO), dont une récente étude affirme que le GPS, infrastructure indispensable autant sur le plan économique que militaire, pourrait être interrompu en raison des retards pris dans le déploiement des satellites nécessaires à la modernisation du système. "Il n'est pas certain que l'Air Force sera capable d'acquérir de nouveaux satellites à temps pour maintenir le service GPS sans interruption", écrit le GAO. "Dans ce cas, certaines opérations militaires et certains usagers civils pourraient gravement en pâtir", prévient l'institution. Né en 1986, le GPS, ou Navstar (Navigation Satellite for Time and Ranging), conçu par le Pentagone, permet de trouver avec précision une position sur n'importe quel point du globe. Il repose sur une constellation de 31 satellites en orbite à 20.200 kilomètres au-dessus de la Terre. Au moins 24 satellites sont nécessaires au bon fonctionnement du réseau. Les Etats-Unis prévoient d'investir plus de 5,8 milliards de dollars pour moderniser ce système d'ici 2013, mais le GAO s'inquiète qu'"au cours des prochaines années, plusieurs des vieux satellites deviennent hors-service avant d'être remplacés". Le porte-parole de l'armée de l'Air a certes reconnu "un risque potentiel associé à une dégradation des performances du GPS" tout en assurant que ses services avaient "des plans pour éviter un problème de couverture". "Nous avons plus de 30 satellites en orbite actuellement. Nous en lancerons un nouveau en août, puis un autre début 2010. Nous ne descendrons jamais en-dessous de 24", a-t-il fait valoir.
Dans un rapport récent, le Government Accountability Office (GAO) des États-Unis souligne qu'une proportion significative des 31 satellites actuellement dédiés au Global Positioning System (GPS) ont déjà dépassé leur durée de vie utile et qu'au cours des prochaines années, les satellites qui cesseront de fonctionner ne pourront pas tous être remplacés. Le GPS a besoin de 24 satellites pour maintenir sa fiabilité à son niveau actuel. Or, le programme de la Défense américaine - laquelle, rappelons-le, a mis le système en place et s'occupe seule de le maintenir, mais permet tout de même aux civils de s'en servir - sensé remplacer ces satellites «a dépassé son coût original de 729 millions $ par environ 870 millions $ et le lancement de son premier satellite a été repoussé jusqu'à novembre 2009, un retard de presque trois ans», signale le GAO. Devant ces dépassements de coûts, la Défense a lancé un nouveau programme de remplacement, mais ses premiers satellites ne seront mis en orbite qu'en 2014. Si tout se déroule comme l'espèrent les militaires, il y aurait au moins de 5 % des chances pour que le nombre de satellites opérationnels tombe sous la barre des 24 dès l'an prochain, et environ 20 % en 2014, estime le vérificateur. Cependant, celui-ci ne semble pas croire les prévisions de la Défense. Le GAO qualifie en effet d'«optimiste» et de «comprimé» l'échéancier du nouveau programme de satellite, qui revient à produire ce que le précédent devait livrer en deux fois moins de temps. De nouveaux retards sont donc fort possibles. S'ils devaient atteindre deux ans - c'est l'exemple que donne le GAO dans son rapport -, il y aurait alors 90 % des chances pour que le GPS ne puisse plus compter sur 24 satellites d'ici 2018.
Le GPS n'est pas près de cesser de fonctionner: l'armée de l'Air américaine a dû s'employer à rassurer sur l'état du célèbre système de navigation par satellite, après un rapport dénonçant le risque d'une interruption de service. "Non, le système GPS ne va pas s'interrompre" et "ne va pas tomber du ciel", a affirmé un porte-parole du commandement spatial de l'US Air Force, le colonel Dave Buckman, sur le réseau de socialisation sur internet Twitter. Il répondait aux inquiétudes de la Cour des comptes américaine (GAO), dont une récente étude affirme que le GPS, infrastructure indispensable autant sur le plan économique que militaire, pourrait être interrompu en raison des retards pris dans le déploiement des satellites nécessaires à la modernisation du système. "Il n'est pas certain que l'Air Force sera capable d'acquérir de nouveaux satellites à temps pour maintenir le service GPS sans interruption", écrit le GAO. "Dans ce cas, certaines opérations militaires et certains usagers civils pourraient gravement en pâtir", prévient l'institution. Né en 1986, le GPS, ou Navstar (Navigation Satellite for Time and Ranging), conçu par le Pentagone, permet de trouver avec précision une position sur n'importe quel point du globe. Il repose sur une constellation de 31 satellites en orbite à 20.200 kilomètres au-dessus de la Terre. Au moins 24 satellites sont nécessaires au bon fonctionnement du réseau. Les Etats-Unis prévoient d'investir plus de 5,8 milliards de dollars pour moderniser ce système d'ici 2013, mais le GAO s'inquiète qu'"au cours des prochaines années, plusieurs des vieux satellites deviennent hors-service avant d'être remplacés". Le porte-parole de l'armée de l'Air a certes reconnu "un risque potentiel associé à une dégradation des performances du GPS" tout en assurant que ses services avaient "des plans pour éviter un problème de couverture". "Nous avons plus de 30 satellites en orbite actuellement. Nous en lancerons un nouveau en août, puis un autre début 2010. Nous ne descendrons jamais en-dessous de 24", a-t-il fait valoir.
vendredi 22 mai 2009
nasa
La navette américaine Atlantis va tenter vendredi de se poser au Centre spatial Kennedy de Cap Canaveral malgré un temps incertain qui pourrait amener la Nasa à prolonger la mission après 11 jours dans l'espace au chevet du télescope Hubble. Ciel couvert, vents forts et même risque d'orage sur la Floride: en survolant jeudi le sud-est des Etats-Unis à plus de 500 km d'altitude, les sept astronautes américains ont vu ce qui les attend pour le retour sur Terre. "Le temps a l'air plutôt mauvais", a déclaré le commandant de bord, Scott Altman. "Mais nous avons vu une éclaircie qui arrive. Nous serons prêts si ça se remet au beau", a-t-il promis au contrôle de la mission basé à Houston (Texas, sud). La Nasa prévoit de faire atterrir la navette à 10H00 locales (14H00 GMT). Si le temps ne le permet pas, une deuxième fenêtre s'ouvrira un peu plus tard à 11H39 (15H39 GMT). Mais l'atterrissage pourrait être repoussé dans l'espoir d'une amélioration du temps, a indiqué à l'AFP une porte-parole de la Nasa, Laurel Lichtenberger. "On ne le saura qu'au dernier moment, peut-être pas avant demain (vendredi) à 9H00 (13H00 GMT)", a-t-elle dit. La décision finale de retour sur terre doit être prise 90 minutes avant l'atterrissage. L'agence spatiale américaine prévoit que plusieurs conditions soient réunies pour un atterrissage: la couverture nuageuse ne doit pas dépasser 50%, la visibilité doit être d'au moins 8 km et les vents latéraux ne doivent pas souffler à plus de 28 kmh. Aucune pluie ne doit être signalée dans un rayon de 56 km autour de la piste. Jeudi soir, le ciel s'était quelque peu dégagé au Centre spatial Kennedy après une journée pluvieuse, mais un fort vent d'est agitait l'océan. La Nasa excluait pour le moment de procéder à l'atterrissage d'Atlantis sur la base californienne d'Edwards (ouest), une procédure coûteuse car elle oblige ensuite à charger la navette sur un Boeing 747 pour la ramener en Floride, d'où les orbiteurs sont renvoyés dans l'espace. En attendant, les astronautes ont reçu l'ordre d'éteindre certains ordinateurs de bord pour économiser l'électricité, au cas où il leur faudrait rester en orbite jusqu'à lundi, limite ultime de la mission. Atlantis, qui a décollé le 11 mai, a effectué avec succès une mission de réparation et de modernisation du télescope spatial Hubble qui depuis 19 ans dans l'espace a révolutionné la connaissance des origines de l'univers.
jeudi 21 mai 2009
Inmarsat - Alphasat I-XL
La société Inmarsat a choisi Arianespace pour le lancement de son nouveau satellite de télécommunications, Alphasat I-XL. Ce contrat fait suite à l'accord de partenariat signé entre Inmarsat et l'ESA (Agence Spatiale Européenne) pour commercialiser la première mission qui embarque la nouvelle plateforme européenne Alphabus. Alphasat I-XL sera lancé par une Ariane 5 ECA à partir de 2012 depuis le Centre Spatial Guyanais, Port Spatial de l'Europe, à Kourou. Le satellite sera construit par Astrium à partir d'une plate-forme Alphabus et aura une masse de plus de 6 000 kg au décollage. Le satellite de nouvelle génération Alphasat I-XL sera positionné à 25 ° Est. Il viendra compléter la flotte de 11 satellites géostationnaires d'Inmarsat et permettra d'offrir des services avancés de transmission voix-données par satellite à travers l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient. Alphasat I-XL aura une durée de vie de 15 ans. Les relations de confiance qui lient Arianespace et Inmarsat remontent aux lancements des premiers satellites Inmarsat. La société britannique a confié à Arianespace le lancement de 5 de ses satellites.
JSC « Kazakhstan Gharysh Sapary »
Deux satellites d'observation de la terre vont être commandés à Astrium Astrium va créer une société commune avec son partenaire, la société nationale JSC « Kazakhstan Gharysh Sapary », pour opérer le centre d'intégration de satellites qu'il va construire à Astana Un important programme de formation d'ingénieurs du pays est associé à ce programme François Auque, président d'Astrium, et Gavyllatyp T. Murzakulov, président de la société nationale JSC « Kazakhstan Gharysh Sapary » reportant à l'agence spatiale nationale de la République du Kazakhstan, ont signé un accord de partenariat stratégique et technologique qui permettra à Astrium de participer activement au développement de l'industrie spatiale de la République du Kazakhstan. Paris, le 19 mai 2009 Dans le cadre de ce partenariat, Astrium realisera un important centre d'intégration de satellite qui fera partie du futur centre spatial national kazakhstanais prévu à Astana, la nouvelle capitale. Ce centre d'intégration sera opéré par une société commune créée entre Astrium et la société nationale JSC « Kazakhstan Gharysh Sapary ». Astrium fournira d'autre part deux satellites d'observation de la Terre au Kazakhstan ainsi que des stations de réception pour les satellites Spot et TerraSAR-X. Le développement des capacités satellitaires du Kazakhstan passe également par une utilisation croissante de l'imagerie satellitaire. Une coopération importante est prévue dans ce domaine avec les sociétés Spot Image et Infoterra, qui, au sein d'Astrium Services, développent le marché des applications de l'imagerie satellitaire. Plusieurs applications ont déjà été retenues pour une mise en œuvre rapide, dont notamment la cartographie, l'environnement, l'agriculture et la gestion des importantes ressources naturelles du pays. Astrium formera plus de cent ingénieurs kazakhstanais dans le pays et sur son site de Toulouse tant dans le domaine de l'intégration de satellites que dans celui du traitement de l'imagerie spatiale.
mercredi 20 mai 2009
My Phone sur Windows Mobile
Microsoft annonce la disponibilité pour le grand public de son service gratuit My Phone en version bêta. My Phone permet de synchroniser SMS, photos, vidéos, carnet d'adresses, agenda et musique avec le Web. Grâce au service gratuit My Phone, les utilisateurs pourront désormais sauvegarder l'intégralité du contenu de leur téléphone en transférant les données personnelles stockées dans la mémoire de leur téléphone sur un serveur en ligne dont l'accès est protégé par mot de passe. Les opérations de synchronisation et de sauvegarde se faisant automatiquement, l'utilisateur a l'assurance que les données de son carnet d'adresses, de son agenda, ses SMS et les autres données importantes sont actualisées et peuvent être aisément récupérées en cas de perte ou de changement de téléphone. Il aura également la possibilité de transférer automatiquement la musique, les photos et les vidéos de son téléphone Windows Mobile® vers le service My Phone, une fonctionnalité qui facilitera le stockage de contenus qui, jusqu'à présent, étaient confinés sur un seul terminal. Dès aujourd'hui, tous les utilisateurs de téléphones Windows Mobile® (Windows Mobile® 6.0 or 6.1) vont avoir la possibilité de télécharger et d'utiliser immédiatement le service en se rendant à l'adresse http://myphone.microsoft.com. Ce service est disponible en 25 langues sur Windows Mobile®.
mardi 19 mai 2009
Arianespace
Les travaux de construction du pas de tir du lanceur Soyouz sont en cours d'achèvement près de Kourou en Guyane française, mais l'indispensable portique mobile reste à installer avant les premiers lancements prévus fin 2009. Sur le futur pas de tir - construit sur le modèle de celui de Baïkonour, au Kazakhstan - se dressent quatre mâts destinés à protéger de la foudre le lanceur russe, quatre bras qui enserreront sa "taille" et des mâts "ombilicaux" destinés à l'alimenter. Une imposante structure, où s'insère la table de lancement, domine la fosse destinée à évacuer les gaz de combustion lors du tir. Le bâtiment abritant le Centre de lancement, poste de commande situé à proximité du pas de tir, a été renforcé pour protéger ses occupants en cas d'explosion de la fusée. Le site "doit être opérationnel fin 2009", a confirmé le PDG d'Arianespace Jean-Yves Le Gall. Destiné à compléter la palette de services proposées par Arianespace au Centre spatial guyanais de Kourou, Soyouz s'insérera entre le lanceur lourd Ariane 5 ECA, capable de placer en orbite de transfert géostationnaire des charges utiles jusqu'à 9,5 tonnes, et le futur Vega, qui doit mettre en orbite basse équatoriale des satellites de 1,5 tonne au plus. Soyouz pourra placer en orbite de transfert géostationnaire "des satellites de communication d'un poids allant jusqu'à 3 tonnes", avait précisé M. Le Gall, à la veille du dernier tir réussi d'Ariane 5 depuis Kourou. Au total 260 personnes, dont une moitié de Russes, travaillent sur le chantier qui doit être achevé rapidement, selon le directeur du Centre Soyouz guyanais André Cuenca, qui représente le Centre national (français) d'études spatiales (CNES). Les premiers éléments du portique mobile, tour d'accès fermée qui protègera la fusée des intempéries, doivent être installés à partir de la mi-juin ou en juillet, a-t-il précisé à la presse. Contrairement aux fusées Ariane montées à la verticale, le lanceur russe est d'abord assemblé et déplacé en position horizontale. Il ne sera redressé en position verticale qu'à 80 mètres environ du pas de tir. Le portique mobile permettra alors d'accéder aux différents niveaux de la fusée et d'installer le satellite passager à son sommet. "Les Russes ont la responsabilité des anciens systèmes en interaction avec le lanceur", afin d'adapter au site de Kourou les structures nécessaires à Soyouz, explique M. Cuenca, interrogé sur la répartition des rôles pour créer, à Sinnamary, un nouveau pas de tir situé à 12 km de celui d'Ariane 5. "Malgré la barrière de la langue, grâce à de bons traducteurs, on se comprend", ajoute-t-il, rappelant que les ingénieurs et autres spécialistes russes ont commencé à arriver sur le site en juillet 2008. Mais les experts russes entendent conserver les secrets de la fiabilité de la fusée Soyouz, la plus éprouvée du monde avec plus de 1.700 tirs à son actif. "Leur documentation est dans une pièce sécurisée", avec alarme et un code d'accès qu'il ne peut obtenir, regrette-t-il. Cependant, "on sait globalement comment leur lanceur fonctionne", ajoute-t-il aussitôt.
lundi 18 mai 2009
Littoral AM
La radio régionale bretonne Littoral AM a décidé de procéder à la diffusion d'une émission spéciale de radio numérique selon la norme DRM (Digital Radio Mondiale) depuis l'émetteur de Kvitsøy en Norvège, ce 18 mai. Cette émission spéciale de Littoral AM, s'inscrit dans le cadre d'un test technique de réception des émissions en DRM diffusées depuis l'émetteur de Kvitsøy en direction de la Bretagne. Pour réaliser cette diffusion en RNT, Littoral AM a choisi de produire un programme de trois heures, composé de musiques et d'extraits d'émissions.
Ce programme, qui va être diffusé sur les ondes courtes en mode DRM (Digital Radio Mondiale), est découpé en trois émissions d'une heure chacune, réparties à des moments clés de la journée. Bien que destinée à couvrir la Bretagne, cette diffusion pourra être reçue dans de bonnes conditions sur une large partie du nord ouest de la France. La réception sera optimale au nord d'une ligne allant de Strasbourg à Bayonne. Les horaires et les fréquences de diffusion sont les suivants : De 9H00 à 10H00 sur 9610 kHz, de 14H00 à 15H00 sur 12075 kHz et de 17H00 à 18H00 sur 9920 kHz.
Ce programme, qui va être diffusé sur les ondes courtes en mode DRM (Digital Radio Mondiale), est découpé en trois émissions d'une heure chacune, réparties à des moments clés de la journée. Bien que destinée à couvrir la Bretagne, cette diffusion pourra être reçue dans de bonnes conditions sur une large partie du nord ouest de la France. La réception sera optimale au nord d'une ligne allant de Strasbourg à Bayonne. Les horaires et les fréquences de diffusion sont les suivants : De 9H00 à 10H00 sur 9610 kHz, de 14H00 à 15H00 sur 12075 kHz et de 17H00 à 18H00 sur 9920 kHz.
samedi 16 mai 2009
Bouygues Telecom
Bouygues Telecom a annoncé le lancement d'une offre, inédite en France, combinant abonnement à la téléphonie mobile et à internet, une initiative qui permettra peut-être de faire décoller enfin son nombre de clients ADSL. Jusque-là, aucun opérateur français ne proposait une telle offre. Orange (France Télécom) qui détient 49,2% du marché de l'ADSL et plus de 40% du marché du mobile, risquerait d'être accusé d'abus de position dominante. Baptisée "ideo", l'offre, qui sera commercialisée à partir du 25 mai, se décompose en quatre forfaits mobiles, incluant au moins deux heures d'appels et un accès illimité à l'internet mobile, couplés à un accès internet ADSL Cette offre permet ainsi le "quadruple-play" (internet, téléphone fixe, téléphone mobile et télévision), prolongement du" triple-play" à qui il manquait le mobile. Un service client unique gèrera les clients pour leurs questions sur le mobile comme sur internet. Bouygues Telecom est le plus petit opérateur mobile de réseau en France, avec 9,7 millions de clients fin mars, soit environ 17% de part de marché. Sur l'ADSL, où il ne s'est lancé que le 20 octobre dernier, il a fait état d'un démarrage "modeste" de son offre, avec seulement "quelques dizaines de milliers de clients".
vendredi 15 mai 2009
Actimagine
Après Orange (TV d'Orange), SFR (SFR TV) et France 24, c'est un nouvel acteur fort du monde audiovisuel qui propose ses contenus aux possesseurs d'iPhone et d'iPod Touch. Une fois n'est pas coutume, c'est à nouveau la société française Actimagine qui a été choisie pour développer l'application via son lecteur vidéo Mobiclip. Téléchargeable gratuitement, le programme MTV pour iPhone permet de visualiser le contenu de plusieurs chaines du groupe de manière continue (streaming), par connexion EDGE/3G ou par WiFi. Parmi les chaînes proposées, notons MTV l'Original, MTV Base (musique hip-hop), MTV Pulse (musique rock) et MTV Idol. L'application MTV est disponible sur les réseaux Bouygues Telecom et Orange, le contenu étant déjà accessible au travers de l'application SFR TV. En 3 semaines l'application France 24 pour iPhone a été téléchargée 100 000 fois. MTV arrivera-t-il a égaler, voire à dépasser, ce chiffre avec son application dédiée ? Rappelons que TF1 devrait également proposer prochainement une application iPhone permettant d'accéder à certains de ses contenus. M6 devrait en faire autant dans les prochaines semaines avec la sortie de la version mobile de M6 Replay auprès des clients de l'opérateur Orange.
jeudi 14 mai 2009
Planck & Herschel - COBE (Cosmic Background Explorer) et WMAP
Le lancement de la fusée Ariane est programmé à 15h12 (heure française). 26 minutes après le télescope Herschel sera largué, suivi quelques minutes plus tard par le télescope Planck. Les deux satellites à la technologie ultra précise iront se placer sur un point de Lagrange (L2), à 1,5 million de km de nous. Ce point d'équilibre dans le système solaire leur permet d'échapper à la chaleur émise par la Terre et la Lune et de se protéger des rayonnements solaires. Herschel et Planck sont en effet deux télescopes de haute précision qui ont besoin de plus grand calme pour travailler… Planck doit détecter d'infimes variations de températures issues du rayonnement fossile de l'univers, Herschel un rayonnement infrarouge ténu émis par les plus lointaines galaxies. Equipé d'un miroir de 1,5 mètre de diamètre, Planck est l'instrument le plus froid jamais envoyé dans l'espace. L'un de ses instruments est refroidi à -273°C. Ce télescope marche sur les pas de Cobe ou de WMAP : deux instruments qui ont permis de dresser les premières cartes du fond diffus cosmologique, ce rayonnement fossile issu de la toute première lueur émise par l'univers 380.000 ans seulement après le Big Bang. Quant à Herschel, c'est le plus gros télescope jamais mis en orbite : il mesure 7 mètres de haut pour 3,5 mètres de large. Son miroir bat aussi des records pour un télescope spatial avec un diamètre de 3,5 mètres. Herschel va traquer dans l'infrarouge, dans un domaine encore jamais exploré, les galaxies les plus lointaines, afin de remonter à l'époque de la naissance des premières étoiles. (Pour en savoir plus, lire Deux aventuriers high-tech remontent le temps). Une fois lancé par la fusée Ariane 5, Planck mettra deux mois à atteindre son orbite, Herschel un mois et demi après son compagnon explorateur.
mardi 19 juin 2007
Plus de 200 scientifiques européens et américains préparant la mission de cosmologie du satellite européen Planck, qui sera lancé à l'été 2008, ont entamé lundi à Toulouse une réunion de trois jours visant notamment à préparer la phase d'exploitation des données du projet. Cette réunion annuelle a pour objectif de préciser l'organisation à mettre en place pour exploiter les données qui seront transmises par le satellite Planck, devant être lancé fin juillet 2008 par une fusée Ariane 5 avec un autre satellite européen, Herschel, destiné à étudier la naissance des étoiles. "Une fois par an, on réunit l'ensemble des acteurs scientifiques (associés au projet) pour faire le point et organiser la distribution des tâches", a expliqué Jean-Loup Puget (CNRS), responsable scientifique du projet Planck. Le satellite Planck, assemblé dans l'usine Alcatel Alenia Space de Cannes (Alpes-Maritimes), aura pour mission de cartographier l'univers tel qu'il existait 300.000 ans après le Big Bang, l'explosion primordiale qui a donné naissance à l'Univers, en mesurant d'infimes variations de température du rayonnement laissé par cette explosion. Planck emportera deux détecteurs à micro-ondes, dont l'instrument de conception française HFI, qui permettra d'étudier les premiers instants de l'univers et d'analyser le fond diffus cosmologique, rayonnement fossile résiduel du Big bang. Deux missions similaires ont déjà été effectuées par des satellites américains, Cobe, lancé en 1989, et WMAP, lancé en 2000 et toujours en fonctionnement. Mais Planck sera 30 fois plus sensible que WMAP et 1.000 fois plus que Cobe, selon le Laboratoire d'étude du rayonnement et de la matière en astrophysique (Observatoire de Paris). "WMAP a affiné la première image de Cobe, a apporté beaucoup de précisions. Ce que l'on veut faire avec Planck, c'est continuer cette étape-là, remonter de plus en plus loin dans le temps", a expliqué François Bouchet, responsable scientifique du traitement et de l'analyse des données qui seront transmises par Planck. Près de 350 scientifiques, sept pays et 19 instituts et laboratoires scientifiques sont associés à la mission Planck conçue par l'Agence spatiale européenne (ESA) "pour répondre à la question fondamentale: comment l'univers est-il né et comment évoluera-t-il?".
samedi 3 février 2007
Froid, l'espace ? Pas assez pour les constructeurs du satellite européen Planck, qui ont dû concevoir un système de refroidissement d'une complexité inédite pour espérer remplir leur mission: cartographier le rayonnement fossile de l'Univers des origines. Planck, qui sera lancé à l'été 2008 par une fusée Ariane en compagnie du télescope spatial Herschel, est actuellement en cours d'assemblage dans l'usine Alcatel Alenia Space de Cannes (Alpes maritimes).L'engin mesurera d'infimes variations de température du rayonnement laissé par l'explosion primordiale qui a donné naissance à l'Univers tel que nous le connaissons: le Big Bang. Deux satellites américains s'y sont déjà frottés: Cobe, lancé en 1989, et WMAP, lancé en 2000 et toujours en fonctionnement. Mais Planck sera 30 fois plus sensible que WMAP et 1.000 fois plus que Cobe, souligne Jean-Michel Lamarre, directeur du Laboratoire d'étude du rayonnement et de la matière en astrophysique (Observatoire de Paris). L'objectif des trois missions est de cartographier l'Univers tel qu'il existait 300.000 ans après le Big Bang, quand la matière et la lumière se sont dissociées. D'opaque, l'Univers est alors devenu transparent... et donc observable. Connaître sa structure d'alors permettra aux scientifiques de préciser les quelques grands paramètres qui régissent le monde d'aujourd'hui. Mais l'Univers s'est dilaté au cours des derniers 13,4 milliards d'années. Le rayonnement fossile a vu sa longueur d'ondes augmenter, à la manière d'un élastique que l'on tire. Cet Univers primitif n'est plus étudiable dans le spectre visible, mais il le reste dans les micro-ondes. Lourd de deux tonnes, Planck emportera deux détecteurs à micro-ondes. Le LFI, dont la maîtrise d'oeuvre est assurée par l'Italie, s'inscrit dans la continuité de Cobe et de WMAP. Plus novateur, le HFI, de conception française, s'intéressera aux micro-ondes haute fréquence, encore inexplorées. HFI repose sur l'emploi de bolomètres, des détecteurs qui, soumis à un rayonnement, "chauffent" et produisent un signal électrique. La technologie permet une grande précision, mais n'a jamais utilisée dans l'espace. Un cauchemar pour les ingénieurs: on demande à ces capteurs de mesurer des températures au millionième de degré près, alors que "tout l'environnement autour - le satellite lui-même, le Soleil, la Terre, les étoiles - est chaud", soupire François Bouchet, de l'Institut d'astrophysique de Paris. "C'est comme vouloir repérer depuis la Terre la chaleur d'un lapin sur la Lune, tout en étant capable d'éliminer celle de l'homme situé à un mètre du détecteur", renchérit M. Lamarre, inventeur principal du HFI. Bourré d'électronique, Planck irradie de la chaleur, alors que des observations de qualité exigent un environnement proche du zéro absolu (-273° Celsius), plus froid encore que l'espace environnant (-270°). Les ingénieurs ont donc du concevoir un système cryogénique à quatre niveaux, qui ramène la température autour du HFI 0,1° au dessus du zéro absolu. Le coeur de Planck sera alors l'objet le plus froid de l'Univers, s'enorgueillit Jean-Jacques Juillet, chef du projet chez Alcatel Alenia Space. Totalement nouveau, le dernier composant de la chaîne de refroidissement a été breveté par le Centre national d'études spatiales. Il consiste à injecter deux isotopes d'hélium (He4 et He3), qui créent du froid en se mélangeant. L'hélium 3 est très rare sur Terre et Planck en exige une année de production mondiale. Problème: les prix ont doublé sur le marché et le budget de la mission - 600 millions d'euros - ne prévoit pas un tel surcoût.
lundi 2 juillet 2001
La NASA a lancé samedi un satellite MAP (Microwave Anisotropy Probe) de la base aérienne de Cap Canaveral (Floride, sud-est) pour un voyage destiné à explorer les origines de l'univers, a indiqué l'Agence spatiale américaine (NASA). Le satellite a été lancé à 15h46 locales (19h46 GMT). "MAP observera les traces de chaleur datant du Big Bang et les chercheurs se serviront de ces données pour comprendre le contenu, la forme, l'histoire et le destin final de l'univers", seloun communiqué de la NASA. Selon l'agence, le satellite, dont la mission durera 18 mois, prendra 4 mois pour rejoindre sa destination finale, à 1,5 million de kilomètres de la Terre. Le projet d'un coût de 145 millions de dollars a pour but de permettre d'établir une "photographie précise des débuts de l'univers". En vertu d'une théorie énoncée en 1948 par George Gamow, l'univers actuel serait issu d'une énorme explosion, le Big Bang, survenue il y a environ 15 milliards d'années. Après cette explosion initiale, l'univers s'est étendu et progressivement "refroidi". Mais, il reste de l'explosion initiale un rayonnement radioélectrique, sorte de cendre "fossile" des feux du Big Bang, que MAP va examiner. Cette cendre fossile devrait théoriquement avoir une température constante, quelle que soit sa localisation. Mais, en 1992, un autre satellite, le Cosmic Background Explorer (COBE), qui avait déjà pour tâche d'étudier ce rayonnement, a détecté d'infimes variations de leur température, les "anisotropies". Ces variations, seraient, selon les scientifiques, un reflet des variations de densité de la matière au moment de la formation de l'univers : elles seraient donc le miroir de ce qui s'est passé à ses débuts. En les étudiant, la NASA espère trouver un trésor d'informations. C'est exactement la mission de MAP, dont les données seront 1.000 fois plus précises que celles de COBE.
mardi 19 juin 2007
Plus de 200 scientifiques européens et américains préparant la mission de cosmologie du satellite européen Planck, qui sera lancé à l'été 2008, ont entamé lundi à Toulouse une réunion de trois jours visant notamment à préparer la phase d'exploitation des données du projet. Cette réunion annuelle a pour objectif de préciser l'organisation à mettre en place pour exploiter les données qui seront transmises par le satellite Planck, devant être lancé fin juillet 2008 par une fusée Ariane 5 avec un autre satellite européen, Herschel, destiné à étudier la naissance des étoiles. "Une fois par an, on réunit l'ensemble des acteurs scientifiques (associés au projet) pour faire le point et organiser la distribution des tâches", a expliqué Jean-Loup Puget (CNRS), responsable scientifique du projet Planck. Le satellite Planck, assemblé dans l'usine Alcatel Alenia Space de Cannes (Alpes-Maritimes), aura pour mission de cartographier l'univers tel qu'il existait 300.000 ans après le Big Bang, l'explosion primordiale qui a donné naissance à l'Univers, en mesurant d'infimes variations de température du rayonnement laissé par cette explosion. Planck emportera deux détecteurs à micro-ondes, dont l'instrument de conception française HFI, qui permettra d'étudier les premiers instants de l'univers et d'analyser le fond diffus cosmologique, rayonnement fossile résiduel du Big bang. Deux missions similaires ont déjà été effectuées par des satellites américains, Cobe, lancé en 1989, et WMAP, lancé en 2000 et toujours en fonctionnement. Mais Planck sera 30 fois plus sensible que WMAP et 1.000 fois plus que Cobe, selon le Laboratoire d'étude du rayonnement et de la matière en astrophysique (Observatoire de Paris). "WMAP a affiné la première image de Cobe, a apporté beaucoup de précisions. Ce que l'on veut faire avec Planck, c'est continuer cette étape-là, remonter de plus en plus loin dans le temps", a expliqué François Bouchet, responsable scientifique du traitement et de l'analyse des données qui seront transmises par Planck. Près de 350 scientifiques, sept pays et 19 instituts et laboratoires scientifiques sont associés à la mission Planck conçue par l'Agence spatiale européenne (ESA) "pour répondre à la question fondamentale: comment l'univers est-il né et comment évoluera-t-il?".
samedi 3 février 2007
Froid, l'espace ? Pas assez pour les constructeurs du satellite européen Planck, qui ont dû concevoir un système de refroidissement d'une complexité inédite pour espérer remplir leur mission: cartographier le rayonnement fossile de l'Univers des origines. Planck, qui sera lancé à l'été 2008 par une fusée Ariane en compagnie du télescope spatial Herschel, est actuellement en cours d'assemblage dans l'usine Alcatel Alenia Space de Cannes (Alpes maritimes).L'engin mesurera d'infimes variations de température du rayonnement laissé par l'explosion primordiale qui a donné naissance à l'Univers tel que nous le connaissons: le Big Bang. Deux satellites américains s'y sont déjà frottés: Cobe, lancé en 1989, et WMAP, lancé en 2000 et toujours en fonctionnement. Mais Planck sera 30 fois plus sensible que WMAP et 1.000 fois plus que Cobe, souligne Jean-Michel Lamarre, directeur du Laboratoire d'étude du rayonnement et de la matière en astrophysique (Observatoire de Paris). L'objectif des trois missions est de cartographier l'Univers tel qu'il existait 300.000 ans après le Big Bang, quand la matière et la lumière se sont dissociées. D'opaque, l'Univers est alors devenu transparent... et donc observable. Connaître sa structure d'alors permettra aux scientifiques de préciser les quelques grands paramètres qui régissent le monde d'aujourd'hui. Mais l'Univers s'est dilaté au cours des derniers 13,4 milliards d'années. Le rayonnement fossile a vu sa longueur d'ondes augmenter, à la manière d'un élastique que l'on tire. Cet Univers primitif n'est plus étudiable dans le spectre visible, mais il le reste dans les micro-ondes. Lourd de deux tonnes, Planck emportera deux détecteurs à micro-ondes. Le LFI, dont la maîtrise d'oeuvre est assurée par l'Italie, s'inscrit dans la continuité de Cobe et de WMAP. Plus novateur, le HFI, de conception française, s'intéressera aux micro-ondes haute fréquence, encore inexplorées. HFI repose sur l'emploi de bolomètres, des détecteurs qui, soumis à un rayonnement, "chauffent" et produisent un signal électrique. La technologie permet une grande précision, mais n'a jamais utilisée dans l'espace. Un cauchemar pour les ingénieurs: on demande à ces capteurs de mesurer des températures au millionième de degré près, alors que "tout l'environnement autour - le satellite lui-même, le Soleil, la Terre, les étoiles - est chaud", soupire François Bouchet, de l'Institut d'astrophysique de Paris. "C'est comme vouloir repérer depuis la Terre la chaleur d'un lapin sur la Lune, tout en étant capable d'éliminer celle de l'homme situé à un mètre du détecteur", renchérit M. Lamarre, inventeur principal du HFI. Bourré d'électronique, Planck irradie de la chaleur, alors que des observations de qualité exigent un environnement proche du zéro absolu (-273° Celsius), plus froid encore que l'espace environnant (-270°). Les ingénieurs ont donc du concevoir un système cryogénique à quatre niveaux, qui ramène la température autour du HFI 0,1° au dessus du zéro absolu. Le coeur de Planck sera alors l'objet le plus froid de l'Univers, s'enorgueillit Jean-Jacques Juillet, chef du projet chez Alcatel Alenia Space. Totalement nouveau, le dernier composant de la chaîne de refroidissement a été breveté par le Centre national d'études spatiales. Il consiste à injecter deux isotopes d'hélium (He4 et He3), qui créent du froid en se mélangeant. L'hélium 3 est très rare sur Terre et Planck en exige une année de production mondiale. Problème: les prix ont doublé sur le marché et le budget de la mission - 600 millions d'euros - ne prévoit pas un tel surcoût.
lundi 2 juillet 2001
La NASA a lancé samedi un satellite MAP (Microwave Anisotropy Probe) de la base aérienne de Cap Canaveral (Floride, sud-est) pour un voyage destiné à explorer les origines de l'univers, a indiqué l'Agence spatiale américaine (NASA). Le satellite a été lancé à 15h46 locales (19h46 GMT). "MAP observera les traces de chaleur datant du Big Bang et les chercheurs se serviront de ces données pour comprendre le contenu, la forme, l'histoire et le destin final de l'univers", seloun communiqué de la NASA. Selon l'agence, le satellite, dont la mission durera 18 mois, prendra 4 mois pour rejoindre sa destination finale, à 1,5 million de kilomètres de la Terre. Le projet d'un coût de 145 millions de dollars a pour but de permettre d'établir une "photographie précise des débuts de l'univers". En vertu d'une théorie énoncée en 1948 par George Gamow, l'univers actuel serait issu d'une énorme explosion, le Big Bang, survenue il y a environ 15 milliards d'années. Après cette explosion initiale, l'univers s'est étendu et progressivement "refroidi". Mais, il reste de l'explosion initiale un rayonnement radioélectrique, sorte de cendre "fossile" des feux du Big Bang, que MAP va examiner. Cette cendre fossile devrait théoriquement avoir une température constante, quelle que soit sa localisation. Mais, en 1992, un autre satellite, le Cosmic Background Explorer (COBE), qui avait déjà pour tâche d'étudier ce rayonnement, a détecté d'infimes variations de leur température, les "anisotropies". Ces variations, seraient, selon les scientifiques, un reflet des variations de densité de la matière au moment de la formation de l'univers : elles seraient donc le miroir de ce qui s'est passé à ses débuts. En les étudiant, la NASA espère trouver un trésor d'informations. C'est exactement la mission de MAP, dont les données seront 1.000 fois plus précises que celles de COBE.
W2A
Une "anomalie" a été détectée sur le satellite de télécommunications W2A, construit par Thales Alenia Space, qui a été lancé début avril, a annoncé jeudi l'opérateur européen Eutelsat. Il y a une "anomalie par rapport aux spécifications" sur une des charges utiles du satellite, a annoncé le directeur général délégué d'Eutelsat, Jean-Paul Brillaud. Le problème, qui affecte la charge utile en bande S pourrait compromettre la diffusion de services mobiles exploités par Solaris Mobile, une société commune entre Eutelsat et le luxembourgeois SES Astra.
"Les tests que nous avons effectués et qui sont encore en cours ont détecté une certaine anomalie en termes de couverture et de puissance de cette charge utile", a expliqué M. Brillaud. "Nous continuons les investigations" pour savoir ce qui s'est passé, a-t-il ajouté. Les deux autres charges utiles emportées à bord du satellite pour le compte d'Eutelsat ne sont en revanche pas concernées par cette anomalie et devraient entrer normalement en service. Il n'y aura "pas d'impact matériel significatif sur notre plan de marche" à la suite de cet incident, a souligné M. Brillaud.
W2A avait été lancé le 4 avril par une fusée Proton depuis le cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan (article complet dans le prochain magazine Télé Satellite TS 235)
"Les tests que nous avons effectués et qui sont encore en cours ont détecté une certaine anomalie en termes de couverture et de puissance de cette charge utile", a expliqué M. Brillaud. "Nous continuons les investigations" pour savoir ce qui s'est passé, a-t-il ajouté. Les deux autres charges utiles emportées à bord du satellite pour le compte d'Eutelsat ne sont en revanche pas concernées par cette anomalie et devraient entrer normalement en service. Il n'y aura "pas d'impact matériel significatif sur notre plan de marche" à la suite de cet incident, a souligné M. Brillaud.
W2A avait été lancé le 4 avril par une fusée Proton depuis le cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan (article complet dans le prochain magazine Télé Satellite TS 235)
mercredi 13 mai 2009
orbites dites de Lissajous
Au Centre Spatial Guyanais, les équipes de l'ESA, de Thales et d'Arianespace mettent la touche finale à la préparation du lanceur L546, la 44ème Ariane 5. Le transfert vers la zone de lancement n°3 aura lieu dans la matinée, et le lancement interviendra jeudi, à 10h12 (heure locale). Cet horaire inhabituel est imposé par les orbites que suivront les satellites. Herschel et Planck, deux observatoires de l'Agence Spatiale Européenne, sont d'une conception totalement révolutionnaire, et montrent une fois encore le très haut niveau de compétence de l'industrie spatiale européenne. Après avoir été largués par Ariane 5 ECA, les deux engins partiront pour le point de Lagrange n°2, autour desquels ils décriront des orbites dites de Lissajous. Cette mission très particulière a nécessité la mise en place d'un réseau de poursuite spécial qui permettra de suivre le lanceur tout au long de sa mission, d'une durée de 28 minutes et 29 secondes.
STS 125
La navette américaine Atlantis poursuivait mardi son voyage vers le télescope Hubble tandis que les ingénieurs de la Nasa inspectaient des dégâts constatés sur une aile et qualifiés de "mineurs". "Il y a quatre tuiles qui présentent quelques dégâts" à leur surface sur une aile, a indiqué à la presse le principal directeur de vol, Tony Ceccaci, après une inspection menée par les sept astronautes de bord sur la structure externe de la navette à la recherche d'éventuels impacts de débris qui pourraient compromettre son retour sur Terre. Les experts de l'Agence spatiale américaine (Nasa) avaient dénombré au moyen de caméras quatre petits débris, dont la provenance est inconnue, autour de la navette lors de sa montée en orbite lundi. Les dégâts "ont l'air tout à fait mineurs", a dit M. Ceccaci, ajoutant toutefois que les experts de la Nasa allaient les examiner en détails pour tenter d'en déterminer avec précision la gravité. Les scientifiques de l'agence spatiale ont entamé mardi une inspection poussée des ailes et du dessous de la navette, prévue pour durer 10 heures, afin d'étudier de manière plus approfondie les images disponibles. Atlantis a été lancée lundi depuis le Centre spatial Kennedy près de Cap Canaveral (Floride, sud-est) pour une dernière mission de réparation et de modernisation du premier télescope spatial qui a révolutionné l'astronomie. Sa mission est plus risquée qu'un vol vers la Station spatiale internationale (ISS), à cause notamment du danger accru d'une collision avec une micro-météorite ou un débris spatial dans l'orbite élevé de Hubble. Atlantis va poursuivre son ascension pour un rendez-vous mercredi avec Hubble à 563 km d'altitude --soit quasiment deux fois celle (350 km) de la Station spatiale internationale. Les manoeuvres d'approche pour atteindre le télescope de 12,5 tonnes doivent commencer mercredi à 11H41 GMT.
mardi 12 mai 2009
Mike Massimino
Plusieurs astronautes, dont un des membres de l'équipage de la navette Atlantis, qui s'est envolée lundi vers le télescope spatial Hubble, offrent une vue de derrière les coulisses de leur mission quasiment en direct. Mike Massimino, 47 ans, un des spécialistes de mission, vétéran de l'espace, qui effectuera deux des cinq sorties orbitales prévues pour réparer et moderniser Hubble, avait déjà utilisé Twitter pour décrire un entraînement en avril à Houston en vue de cette mission. Il s'agira du deuxième vol spatial pour cet astronaute. Il avait effectué la précédente mission d'entretien de Hubble en 2002 (STS-109) et effectué à cette occasion deux marches dans l'espace. Le nom d'utilisateur de Mike Massimino sur Twitter est Astro_Mike (@Astro_Mike). Les autres membres de l'équipage d'Atlantis sont le commandant de bord Scott Altman, le co-pilote, Gregory Johnson et les spécialistes de mission Andrew Feustel, Michael Good, John Grunsfeld et Megan McArthur. Il est également possible de suivre les activités de la Nasa pour la mission Hubble sur Twitter @NASA. Mark Polansky, le commandant de bord de la prochaine navette devant être lancée en juin vers la Station spatiale internationale (ISS) partage des mises au jour de ses activités d'entraînement sur Twitter. Il invite les intéressés à lui soumettre des questions via YouTube auxquelles il répondra quand il sera en orbite, selon un communiqué de la Nasa. Son compte Twitter est Astro_127 et peut être suivi à l'adresse http://www.twitter.com/Astro_127.
lundi 11 mai 2009
WiGig - Wireless Gigabit
Des géants de la technologie ont annoncé s'être alliés pour accélérer la mise au point d'une norme Wireless Gigabit (WiGig) en remplacement du WiFi afin de permettre le téléchargement sans fil sur les écrans de télévision de vidéos en haute définition (HD). L'alliance est constituée de Broadcom, Intel, LG, Microsoft, Nokia, Panasonic et Samsung. Le WiGig serait 10 à 20 fois plus rapide que le WiFi et permettrait de télécharger en quelques secondes au lieu de quelques heures d'énormes fichiers numériques, tels que les films en HD, selon le président de cette alliance, Ari Sadri. Le WiGig utilise un spectre de 60 gigahertz pour déplacer d'importants volumes de données, permettant à plusieurs internautes d'utiliser simultanément la même connexion sans fil, sans ressentir de ralentissement. "Nous en sommes au point où la dernière barrière interdisant au sans fil d'être aussi performant qu'une connexion câblée est tombée", a commenté un responsable de la société Farpoint Group, Craig Mathias. "L'Alliance WiGig va mettre au point une technologie qui aura un énorme impact sur la connectivité et la mobilité, sur les technologies de l'information, sur l'électronique de tous les jours et sur de nombreuses autres applications", a-t-il ajouté. Selon M. Sadri, le WiGig sera au point d'ici à la fin de l'année, puis les tests de fiabilité commenceront pour s'assurer que la nouvelle norme fonctionne correctement avec les télévisions, les ordinateurs, les téléphones mobiles, les caméscopes et autres appareils. Le WiGig devrait notamment permettre de télécharger rapidement vers des postes de télévision des films HD depuis des lecteurs Blu-ray ou des caméscopes HD.
pas de tir 39A du Centre Spatial Kennedy
Aucun obstacle ne paraissait empêcher un lancement lundi en début d'après-midi de la navette Atlantis vers Hubble pour une dernière mission de réparation et de modernisation du premier télescope spatial qui a révolutionné l'astronomie. La météo devrait être au rendez-vous avec selon les dernières prévisions 90% de chances de conditions favorables au moment du décollage prévu à 18H01 GMT (14H01 locales) du pas de tir 39A du Centre Spatial Kennedy près de Cap Canaveral (Floride, sud-est). Si la météo reste au beau-fixe et en l'absence de problème technique, la Nasa devrait commencer le remplissage du réservoir externe de l'orbiteur à 4H41 du matin (08H41 GMT) avec près de deux millions de litres de comburant constitué surtout d'hydrogène liquide maintenu à -252 degrés Celsius et d'oxygène. Cette opération de trois heures marque le début de la dernière ligne droite des préparatifs menant au lancement. Les sept astronautes de l'équipage dont une femme, seront réveillés à 05H30 du matin (09H30 GMT). Cette mission de 11 jours est jugée comme l'une des plus risquées et des plus complexes. "Il s'agira de la mission d'entretien et de réparation la plus difficile à laquelle les astronautes seront confrontés en termes de l'ampleur du travail prévu", relève le responsable technique de la mission Preston Burch. Au cours de cinq sorties orbitales de 6,5 à 7 heures chacune, ils vont procéder à de multiples tâches dont certaines nécessitent des techniques chirurgicales inédites dans l'espace comme le remplacement de cartes de circuits électroniques imprimés. Les astronautes remplaceront aussi les six gyroscopes de Hubble, ses batteries, sa protection thermique ainsi que son système informatique de secours. Enfin ils installeront de nouveaux instruments pour doper sa puissance: un spectromètre des origines des rayonnements cosmiques et une caméra à champ large. Une fois que les astronautes auront accompli toutes ces tâches, la puissance d'observation et de découverte de Hubble sera multiplié de 10 à 70 fois permettant de remonter jusqu'à 600 à 500 millions d'années du "Big Bang", qui a marqué la naissance de l'univers il y a 13,7 milliards d'années. En outre, la Nasa explique que la dernière mission Hubble est plus risquée qu'un vol de navette vers la Station spatiale internationale (ISS) du fait du danger présenté par un impact de micro-météorite ou de débris orbital. L'ISS évolue en orbite basse à 350 km d'altitude, tandis que Hubble est près de deux fois plus haut (563 km) où ce risque de collision est plus élevé. La Nasa a ainsi placé la navette Endeavour sur un autre pas de tir du Centre Kennedy, prête à être lancée pour une éventuelle mission de secours.
pas de tir 39A du Centre Spatial Kennedy
Aucun obstacle ne paraissait empêcher un lancement lundi en début d'après-midi de la navette Atlantis vers Hubble pour une dernière mission de réparation et de modernisation du premier télescope spatial qui a révolutionné l'astronomie. La météo devrait être au rendez-vous avec selon les dernières prévisions 90% de chances de conditions favorables au moment du décollage prévu à 18H01 GMT (14H01 locales) du pas de tir 39A du Centre Spatial Kennedy près de Cap Canaveral (Floride, sud-est). Si la météo reste au beau-fixe et en l'absence de problème technique, la Nasa devrait commencer le remplissage du réservoir externe de l'orbiteur à 4H41 du matin (08H41 GMT) avec près de deux millions de litres de comburant constitué surtout d'hydrogène liquide maintenu à -252 degrés Celsius et d'oxygène. Cette opération de trois heures marque le début de la dernière ligne droite des préparatifs menant au lancement. Les sept astronautes de l'équipage dont une femme, seront réveillés à 05H30 du matin (09H30 GMT). Cette mission de 11 jours est jugée comme l'une des plus risquées et des plus complexes. "Il s'agira de la mission d'entretien et de réparation la plus difficile à laquelle les astronautes seront confrontés en termes de l'ampleur du travail prévu", relève le responsable technique de la mission Preston Burch. Au cours de cinq sorties orbitales de 6,5 à 7 heures chacune, ils vont procéder à de multiples tâches dont certaines nécessitent des techniques chirurgicales inédites dans l'espace comme le remplacement de cartes de circuits électroniques imprimés. Les astronautes remplaceront aussi les six gyroscopes de Hubble, ses batteries, sa protection thermique ainsi que son système informatique de secours. Enfin ils installeront de nouveaux instruments pour doper sa puissance: un spectromètre des origines des rayonnements cosmiques et une caméra à champ large. Une fois que les astronautes auront accompli toutes ces tâches, la puissance d'observation et de découverte de Hubble sera multiplié de 10 à 70 fois permettant de remonter jusqu'à 600 à 500 millions d'années du "Big Bang", qui a marqué la naissance de l'univers il y a 13,7 milliards d'années. En outre, la Nasa explique que la dernière mission Hubble est plus risquée qu'un vol de navette vers la Station spatiale internationale (ISS) du fait du danger présenté par un impact de micro-météorite ou de débris orbital. L'ISS évolue en orbite basse à 350 km d'altitude, tandis que Hubble est près de deux fois plus haut (563 km) où ce risque de collision est plus élevé. La Nasa a ainsi placé la navette Endeavour sur un autre pas de tir du Centre Kennedy, prête à être lancée pour une éventuelle mission de secours.
dimanche 10 mai 2009
FAA
Des pirates informatiques se sont introduits à plusieurs reprises dans le système de contrôle du trafic aérien des Etats-Unis au cours des dernières années, selon un audit du gouvernement américain disponible sur internet. Le fait de se reposer de plus en plus sur la technologie d'internet et d'utiliser des logiciels auxquels tout le monde peut avoir accès affaiblit les réseaux, a également mis en garde cette étude. Un ordinateur de l'autorité de l'aviation civile américaine (FAA) a notamment été la cible d'une attaque en février 2009, permettant aux pirates d'obtenir des renseignements personnels sur 48.000 employés actuels et passés de la FAA, révèle l'audit. En 2006, une attaque virale qui s'est propagée par internet avait obligé la FAA à fermer plusieurs de ses systèmes de contrôle aérien en Alaska. Une copie de cet audit, mené par un responsable du ministère américain des Transports et rendu public cette semaine, a été diffusée sur internet par l'agence d'informations en ligne CNET. Le rapport explique que la protection contre les cyberattaques "nécessite une attention accrue, car (la FAA) s'est tournée de plus en plus vers des logiciels disponibles dans le commerce et des applications basées sur le protocole IP (Internet protocol) pour moderniser ses systèmes de contrôle aérien". Or, si l'utilisation de ces technologies améliore l'efficacité, elle "comporte inévitablement un risque accru". Certains pirates pourraient profiter de la vulnérabilité du réseau de la FAA pour installer des codes malveillants dans les ordinateurs, selon l'audit. Il cite un test de sécurité qui a identifié 763 failles permettant à un pirate d'avoir directement accès à un système informatique pour en prendre, par exemple, le contrôle à distance. Une porte-parole de la FAA, Laura Brown, citée par le Wall Street Journal, a rejeté certaines des conclusions de l'audit, y compris l'explication de l'incident de 2006 en Alaska.
jeudi 7 mai 2009
point Lagrange numéro 2
L'Agence spatiale européenne et Arianespace ont annoncé que le lancement des satellites scientifiques Herschel et Planck est maintenant prévu le 14 mai. Les problèmes techniques rencontrés sur le segment sol, Herschel et le lanceur ont aujourd'hui été résolus. Le lanceur, une Ariane 5 ECA doit décoller du Centre spatial de Kourou le 14 mai à 10h12, heure locale, pour permettre aux 2 satellites de rejoindre le point Lagrange numéro 2, à près d'1,5 million de kilomètres de la Terre. Cette région du Système Solaire est l'endroit où les forces gravitationnelles de la Terre et du Soleil s'équilibrent ce qui crée une zone de stabilité remarquable. Herschel et Planck sont les 2 satellites les plus complexes jamais fabriqués en Europe. Ils sont été construits sous maîtrise d'œuvre Thales Alenia Space pour le compte de l'Agence spatiale européenne dans le cadre d'un contrat qui reste encore à ce jour le plus important jamais confié à l'industrie dans le domaine des sciences spatiales. Ces 2 missions vont modifier notre vision de l'origine de l'Univers avec à la clé un potentiel de découverte immense pour de nombreuses branches de l'astronomie.
SYSTRANet
SYSTRAN, le leader mondial des technologies de traduction automatique, annonce la mise en ligne de son nouveau service de traduction en ligne sur son site www.systranet.fr, qui permet également de traduire les flux RSS des media sociaux. Le service SYSTRANet permet de traduire du texte et des pages web dans plus de 40 paires de langues, et innove en proposant des fonctionnalités inédites comme la traduction de flux RSS, la traduction interactive (au fur et à mesure de la saisie des mots), la traduction de fichiers bureautiques, la création de dictionnaires personnels pour affiner les traductions et la consultation de dictionnaires bilingues.
lundi 4 mai 2009
Plus de 60% des utilisateurs de Twitter ont cessé d'utiliser le site de micro-blogs un mois après l'avoir rejoint, selon une étude du cabinet Nielsen Online."Twitter a bénéficié d'une belle croissance au cours des derniers mois mais il ne pourra pas maintenir cette ascension fulgurante sans parvenir à un haut niveau de fidélité de ses utilisateurs", a déclaré David Martin, un responsable de Nielsen Online, cité par l'AFP. Il a indiqué que plus de 60% des utilisateurs de Twitter n'étaient pas réapparus un mois après leur inscription. "En d'autres termes, le taux de rétention de l'audience de Twitter, ou le pourcentage d'utilisateurs d'un mois donné qui reviennent le mois suivant, est actuellement de 40%", a-t-il dit, dans un message posté. Selon lui, le taux de rétention de 40% limitera la croissance du site à environ 10%. Il a indiqué que Facebook et MySpace avaient des taux de rétention deux fois supérieurs à celui de Twitter, à près de 70%.
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