lundi 21 décembre 2009
OHB
Le groupe EADS Astrium, filiale spatiale d'EADS, est en passe de perdre l'appel d'offres sur le système européen de navigation par satellite Galileo, l'Agence spatiale européenne, ayant attribué un premier lot à son concurrent allemand OHB, affirme le quotidien les Echos.L'Agence spatiale européenne "a retenu le petit fabricant allemand OHB pour 8 des 22 satellites restant à construire", explique le quotidien.Pour espérer gagner les 14 autres satellites, "Astrium va devoir baisser ses prix, sinon il risque de ne rien obtenir du tout", explique les Echos.Quand l'Agence spatiale européenne avait lancé l'appel d'offres, elle avait demandé aux deux concurrents, Astrium et OHB, de déposer trois offres pour 8, 14 et 22 satellites et qu'elle se réservait le droit découper le marché comme bon lui semblait, rappelle le quotidien.Ce marché représente 350 millions d'euros.Astrium, le numéro un de l'espace en Europe devant Thales Alenia Space, construit des satellites, des lanceurs --la fusée Ariane 5 mais aussi le missile balistique français M51.
HELIOS 2B
Une fusée Ariane 5, emportant le satellite d'observation militaire Hélios 2B du ministère de la Défense, a décollé du Centre spatial guyanais de Kourou vendredi à 13h26 locales (17h26 à Paris, 16h26 GMT), selon les images diffusées au Centre national d'études spatiales (CNES) à Paris.Ce lancement, le septième réalisé par Ariane 5 depuis la base de Kourou en 2009, avait été reporté à deux reprises, le mercredi 9 décembre et le jeudi 17 décembre. D'un poids de 4,2 tonnes au décollage, Hélios 2B a été construit sous la maîtrise d'oeuvre d'EADS-Astrium, avec de nombreux sous-traitants européens dont Thalès Alenia Space. Il doit être placé sur une orbite polaire héliosynchrone permettant de survoler les mêmes régions de la Terre à la même heure solaire. Ce satellite espion va doubler la capacité d'imagerie militaire de la France et des cinq pays européens (Belgique, Espagne, Italie, Grèce, Allemagne) participant au projet Hélios. Hélios 2A, frère jumeau d'Hélios 2B, avait été lancé avec succès il y a cinq ans et continue à fournir des images de sites ou d'objectifs militaires.
"Le système Helios, ainsi complété, renforcera l'autonomie stratégique de la France et de l'Europe. Il contribuera pleinement à la fonction opérationnelle connaissance et anticipation du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale" publié par le gouvernement français, a affirmé M. Morin dans un communiqué.Ce satellite va venir épauler Helios 2A, opérationnel depuis début 2005 et qui fournit à cinq pays (France, Belgique, Espagne, Italie et Grèce), ainsi qu'au centre satellitaire de l'Union européenne installé à Torrejon (Espagne), des images de jour comme de nuit de haute résolution - de l'ordre de quelques dizaines de centimètres, selon les militaires, qui se refusent à se montrer plus précis au nom de la confidentialité."Ce lancement permet de garantir dans un calendrier optimal le renforcement de la capacité d'observation en orbite en complément des satellites Helios 2A et Helios 1A, mis en service respectivement en 2004 et 1995, toujours opérationnels. Helios 2B permettra ainsi d'augmenter considérablement le nombre de prises de vues effectuées et de réduire très significativement le délai d'acquisition des images", a assuré M. Morin, cité par le communiqué.
Le premier, Hélios IA , a été lancé le 7 juillet 1995 et, plus de quatorze années plus tard, il continue à donner en permanence des images très précises de tous les lieux qu'il survole. Cette aubaine n'avait pas été prévue, et il faudra que cela s'arrête un jour ! Son jumeau et second de la série, Hélios IB , qui a été placé en orbite le 3 décembre 1999, a terminé sa vie active en octobre 2004. Le premier satellite de la génération suivante (optique plus précise, de l'ordre de quelques dizaines de centimètres) est Hélios IIA . Il a été mis en orbite le 18 décembre 2004. Comme toujours, le Cnes (Centre national d'études spatiales) et la DGA (Direction générale de l'armement) avaient commandé simultanément deux satellites strictement identiques, le second pouvant servir de remplaçant en cas d'échec du lancement. Mais sa fonction "normale" est d'être placé en orbite cinq années plus tard, pour assurer la continuité du service dans l'espace. C'est donc ce qui devait se passer aujourd'hui : Hélios IIB aurait dû compléter Hélios IIA , avant que les techniciens ne désactivent leur grand frère Hélios IA . À noter que la France, leader technologique et financier du programme Hélios II, a invité les autres pays européens à s'associer à ce programme. La Belgique, l'Espagne, l'Italie et la Grèce participent chacune à hauteur de 2,5 %. Elles peuvent donc décider leurs propres missions au prorata de leurs engagements financiers.
Les militaires français, qui n'ont pas toujours perçu l'utilité de financer les technologies spatiales dévoreuses de budgets d'équipement et de fonctionnement (ils n'ont, par exemple, pas mis un centime dans le système de positionnement européen Galileo), ont aujourd'hui intégré que le renseignement et l'anticipation, selon la terminologie retenue par le Livre blanc sur la défense et la sécurité de l'été 2008, sont bien devenus des priorités stratégiques. La loi de programmation militaire 2009-2014 passera de 308 millions d'euros en 2008 à 600 millions d'euros en 2014. Un commandement interarmées de l'espace sera créé le 1er juillet 2010.
"Le système Helios, ainsi complété, renforcera l'autonomie stratégique de la France et de l'Europe. Il contribuera pleinement à la fonction opérationnelle connaissance et anticipation du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale" publié par le gouvernement français, a affirmé M. Morin dans un communiqué.Ce satellite va venir épauler Helios 2A, opérationnel depuis début 2005 et qui fournit à cinq pays (France, Belgique, Espagne, Italie et Grèce), ainsi qu'au centre satellitaire de l'Union européenne installé à Torrejon (Espagne), des images de jour comme de nuit de haute résolution - de l'ordre de quelques dizaines de centimètres, selon les militaires, qui se refusent à se montrer plus précis au nom de la confidentialité."Ce lancement permet de garantir dans un calendrier optimal le renforcement de la capacité d'observation en orbite en complément des satellites Helios 2A et Helios 1A, mis en service respectivement en 2004 et 1995, toujours opérationnels. Helios 2B permettra ainsi d'augmenter considérablement le nombre de prises de vues effectuées et de réduire très significativement le délai d'acquisition des images", a assuré M. Morin, cité par le communiqué.
Le premier, Hélios IA , a été lancé le 7 juillet 1995 et, plus de quatorze années plus tard, il continue à donner en permanence des images très précises de tous les lieux qu'il survole. Cette aubaine n'avait pas été prévue, et il faudra que cela s'arrête un jour ! Son jumeau et second de la série, Hélios IB , qui a été placé en orbite le 3 décembre 1999, a terminé sa vie active en octobre 2004. Le premier satellite de la génération suivante (optique plus précise, de l'ordre de quelques dizaines de centimètres) est Hélios IIA . Il a été mis en orbite le 18 décembre 2004. Comme toujours, le Cnes (Centre national d'études spatiales) et la DGA (Direction générale de l'armement) avaient commandé simultanément deux satellites strictement identiques, le second pouvant servir de remplaçant en cas d'échec du lancement. Mais sa fonction "normale" est d'être placé en orbite cinq années plus tard, pour assurer la continuité du service dans l'espace. C'est donc ce qui devait se passer aujourd'hui : Hélios IIB aurait dû compléter Hélios IIA , avant que les techniciens ne désactivent leur grand frère Hélios IA . À noter que la France, leader technologique et financier du programme Hélios II, a invité les autres pays européens à s'associer à ce programme. La Belgique, l'Espagne, l'Italie et la Grèce participent chacune à hauteur de 2,5 %. Elles peuvent donc décider leurs propres missions au prorata de leurs engagements financiers.
Les militaires français, qui n'ont pas toujours perçu l'utilité de financer les technologies spatiales dévoreuses de budgets d'équipement et de fonctionnement (ils n'ont, par exemple, pas mis un centime dans le système de positionnement européen Galileo), ont aujourd'hui intégré que le renseignement et l'anticipation, selon la terminologie retenue par le Livre blanc sur la défense et la sécurité de l'été 2008, sont bien devenus des priorités stratégiques. La loi de programmation militaire 2009-2014 passera de 308 millions d'euros en 2008 à 600 millions d'euros en 2014. Un commandement interarmées de l'espace sera créé le 1er juillet 2010.
lundi 30 novembre 2009
Une deuxième sonde chinoise vers la lune
La Chine prépare le lancement d'une nouvelle sonde lunaire, avant l'alunissage d'un module inhabité prévu fin 2012. La sonde Chang'e 2 est une version avancée de la précédente Chang'e 1, qui s'est écrasée sur la lune, selon un processus contrôlé, à la fin de sa mission de 16 mois, en mars dernier. Chang'e 2 devrait trouver une orbite 100 km plus près de la Lune, et transporter une caméra de plus haute définition, d'après son concepteur Ye Peijian, cité par le quotidien officiel China Daily. Le lancement prévu illustre les ambitions spatiales croissantes de la Chine, six ans après qu'elle ait rejoint le club des pays qui placent des hommes en orbite, comme la Russie et les Etats-Unis. Le projet d'exploration prévoit aussi une mission qui ramènerait des échantillons de la surface de l'astre satellite dela Terre en 2015. Les ingénieurs chinois travaillent sur un module et un véhicule lunaire, Chang'e 3, et ils ont déjà choisi où ils veulent les poser, à Sinus Iridium, d'après Ye. Une mission habitée pourrait suivre en 2017, trois ans avant l'année que la NASA s'est donnée comme objectif pour un retour sur la Lune.
vendredi 27 novembre 2009
Lancement Helios 2B + un satellite-espion belge
Une fusée Ariane 5 lancera le 9 décembre prochain depuis Kourou (Guyane française) le satellite-espion militaire français Helios 2B, le frère jumeau d'un autre engin placé en orbite en décembre 2004, a annoncé le ministère de la Défense à Paris. Ce satellite va venir épauler Helios 2A, opérationnel depuis début 2005 et qui fournit aux pays participants, ainsi qu'au centre satellitaire de l'Union européenne installé à Torrejon (Espagne), des images de jour comme de nuit de haute résolution - de l'ordre de quelques dizaines de centimètres, selon les militaires, qui se refusent à se montrer plus précis au nom de la confidentialité. Un deuxième satellite assurera la pérennité du système Helios, dans l'attente du lancement espéré du successeur, déjà baptisé Musis et qui devrait se faire avec les mêmes pays, a souligné le général Lapprend. Il réduira aussi le délai de "revisite" d'un objectif à un ou deux jours, contre trois à quatre jours avec un seul engin. La Belgique participe à Helios à hauteur de 2,5%, ce qui lui donne le droit de programmer les satellites à raison de quelques minutes par jour, avec une "confidentialité garantie".
dimanche 22 novembre 2009
Galileo - Inauguration de la station de Kourou
Le site d'une station sol du système global de navigation par satellite européen Galileo a été inauguré le 19 novembre 2009 dans l'enceinte du Centre spatial guyanais (CSG), près de Kourou, en Guyane française. Mis à disposition par le Centre national d'études spatiales (CNES), ce site doit jouer un rôle essentiel pour la mise en place du système Galileo car il accueillera la plus complète des stations du segment sol de Galileo. En effet, la station de Kourou comportera à la fois une station de télémesure et de télécommande (TTC) pour le suivi et le pilotage des satellites de la constellation Galileo, une station de détection (GSS) pour acquérir les signaux de navigation des satellites et deux stations de liaison montante (ULS) pour la transmission vers les satellites de messages de navigation et d'intégrité. Au total, le segment sol de Galileo pour la phase de validation en orbite (IOV) comprendra 18 stations de détection, 5 stations de liaison montante, 2 stations de télémesure et de télécommande et 2 Centres de contrôle Galileo (GCC). Ces deux derniers seront basés à Fucino en Italie et Oberpfaffenhofen en Allemagne.
Les données récoltées par les stations de détection seront communiquées en permanence aux Centres de contrôle Galileo où elles seront traitées par le contrôle de mission afin de déterminer les messages de navigation et d'intégrité à renvoyer vers les satellites via les stations de liaison montante. La capacité du système Galileo à informer directement ses utilisateurs du niveau d'intégrité de son signal représente une avancée majeure par rapport aux autres systèmes de navigation par satellite. L'inauguration du site de Kourou marque une étape importante de la phase de validation en orbite (IOV) du programme Galileo développé par l'Agence spatiale européenne (ESA) en coopération avec la Commission européenne. Les premiers satellites de la constellation Galileo seront lancés fin 2010 par une fusée Soyouz qui décollera du CSG. Par la suite, la station sol Galileo de Kourou évoluera parallèlement au déploiement complet du système (qui doit compter 30 satellites), avec l'adjonction de 2 antennes ULS et de 2 chaines GSS additionnelles de redondance pour atteindre la configuration finale. Le CNES prendra en charge la sécurité du site et la maintenance de l'infrastructure en phase opérationnelle.
Les données récoltées par les stations de détection seront communiquées en permanence aux Centres de contrôle Galileo où elles seront traitées par le contrôle de mission afin de déterminer les messages de navigation et d'intégrité à renvoyer vers les satellites via les stations de liaison montante. La capacité du système Galileo à informer directement ses utilisateurs du niveau d'intégrité de son signal représente une avancée majeure par rapport aux autres systèmes de navigation par satellite. L'inauguration du site de Kourou marque une étape importante de la phase de validation en orbite (IOV) du programme Galileo développé par l'Agence spatiale européenne (ESA) en coopération avec la Commission européenne. Les premiers satellites de la constellation Galileo seront lancés fin 2010 par une fusée Soyouz qui décollera du CSG. Par la suite, la station sol Galileo de Kourou évoluera parallèlement au déploiement complet du système (qui doit compter 30 satellites), avec l'adjonction de 2 antennes ULS et de 2 chaines GSS additionnelles de redondance pour atteindre la configuration finale. Le CNES prendra en charge la sécurité du site et la maintenance de l'infrastructure en phase opérationnelle.
lundi 9 novembre 2009
Soyouz
Le premier tir d'une fusée russe Soyouz depuis la Guyane française est prévu "au deuxième trimestre" de 2010 avec un satellite de télécommunications britannique, a annoncé le PDG d'Arianespace Jean-Yves Le Gall. "Nous sommes en ligne avec un premier tir au deuxième trimestre de l'année prochaine" depuis la Guyane avec "le satellite Hylas de l'opérateur britannique Avanti", a déclaré M. Le Gall. Un premier navire chargé de deux lanceurs Soyouz, fabriqués en Russie, doit quitter samedi soir le port de Saint-Petersbourg à destination de la Guyane, qu'il atteindra après une quinzaine de jours de mer. Le premier lancement d'un Soyouz en Guyane était initialement prévu en 2009 mais avait dû être reporté en raison du retard de la livraison d'un portique mobile indispensable au fonctionnement de la fusée. "Le pas de tir est en voie d'achèvement" en Guyane, a assuré M. Le Gall. Arianespace prévoit de 2 à 4 tirs de Soyouz par an en depuis la Guyane en année pleine. Trois lancements sont prévus en 2010 : le premier pour Hylas, puis le satellite d'observation de la Terre Pléiades pour le compte du CNES français et un tir pour deux satellites du programme européen Galileo. Grâce à son positionnement plus près de l'équateur, la Guyane permet à la fusée russe, la plus éprouvée du monde avec plus de 1.700 tirs à son actif, de placer trois tonnes de charge utile en orbite géostationnaire, contre 1,7 tonne depuis le cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan. Par ailleurs, Arianespace prévoit "de six à sept lancements d'Ariane 5" en 2010, a indiqué M. Le Gall. En 2009, Ariane 5 devrait totaliser sept tirs, avec le dernier lancement de l'année qui est programmé le 9 décembre pour le satellite militaire français Helios 2B. "Les lancements de Soyouz en Guyane sont commercialisés autour de 70 millions d'euros", a-t-il précisé. Les tirs d'Ariane 5, qui peut emporter deux satellites, coûtent près de 160 millions d'euros.
mercredi 4 novembre 2009
Système Glonass: 12 satellites opérationnels sur 19
Le système russe de navigation Glonass compte 16 satellites opérationnels sur 19, trois satellites étant en maintenance, lit-on mardi sur le site de Glonass. Dix-huit appareils spatiaux permettent d'assurer la couverture du territoire russe, tandis que et 24 satellites au moins sont nécessaires pour garantir la navigation dans le monde entier. Ni les causes des problèmes constatés sur ces satellites ni la date de leur remise en service ne sont annoncées. Fin octobre, l'agence spatiale russe Roskosmos avait expliqué le report du lancement de trois satellites Glonass-M à février 2010, par la nécessité d'"améliorer la fiabilité des trois appareils". Selon une source interne à l'industrie spatiale russe contactée par RIA Novosti, le problème serait lié à un "défaut de fonctionnement" constaté sur un bloc de micro-puces dans un appareil sur orbite. Décision a été prise de retirer les satellites déjà installés sur la porteuse et de les expédier au producteur, en vue de remplacer les blocs et de les tester minutieusement, a expliqué la source. Le système de navigation russe Glonass, équivalent russe de l'américain GPS, assurera, grâce à une constellation de 24 satellites, une précision à 5,5 m près. Ce système est destiné à déterminer les coordonnées des objets sur terre et en mer. A terme, le nombre de satellites sera porté à 30.
lundi 2 novembre 2009
SMOS
Le satellite européen qui étudiera l'humidité des sols et la salinité des océans s'est envolé ce lundi 2 novembre depuis le cosmodrome de Plesetsk, en Russie à 2h50 (heure de Paris). A bord du lanceur Rockot également, le satellite de démonstration Proba-2. Le lanceur Rockot s'est arraché du sol russe à 2h50. . Le lanceur russe, Rockot, a bel et bien accompli sa mission ce lundi 2 novembre 2009 en plaçant en orbite les satellite SMOS et Proba-2. SMOS réalisera une cartographie inédite de la planète en observant l'humidité des sols et la salinité des océans. Proba-2 permettra, quant à lui, de tester divers instruments embarqués comme par exemple des détecteurs miniaturisés destinés aux futures sondes spatiales européennes ou encore une caméra CCD grand angle. La fusée russe, Rockot, s'est élancé dans les airs à 2h50 (heure de Paris) depuis le cosmodrome de Plesetsk, au nord de Moscou. 70 min après le lancement, SMOS s'est détaché de l'étage supérieur Breeze-KM de Rockot.
SMOS (suite) : Climat - le satellite SMOS en bon état de marche sur les traces de l'eau
Le satellite européen SMOS, destiné à mesurer l'humidité des sols et la salinité des océans terrestres, a pu déployer les trois bras portant ses 69 antennes, montrant que tout fonctionne bien depuis le lancement, a déclaré mardi l'Agence spatiale européenne (ESA). Le radiotélescope SMOS (Soil Moisture and Ocean Salinity), dont les données doivent permettre de mieux comprendre le réchauffement climatique, a été lancé lundi depuis la base russe Plessetsk. SMOS permettra d'établir des cartes de l'humidité du sol avec une résolution moyenne de 43 km. Depuis son orbite polaire à environ 758 km d'altitude, le satellite balayera la totalité de la surface du globe en trois jours. Il mesurera aussi les variations du taux de sel dans les eaux superficielles des océans et leur impact sur la circulation globale des eaux à la surface du globe. Les données de SMOS seront exploitées par les scientifiques et les professionnels de la météo et pourront aussi servir au monde agricole, aux pêcheurs et aux navigateurs. SMOS est doté d'un nouveau type d'instrument, le radiomètre imageur MIRAS, qui mesurera à la surface de la Terre le rayonnement émis dans une longueur d'onde de 21 cm. L'énergie de ces micro-ondes peut varier en fonction de l'humidité et de la salinité de l'eau.
SMOS (suite) : Climat - le satellite SMOS en bon état de marche sur les traces de l'eau
Le satellite européen SMOS, destiné à mesurer l'humidité des sols et la salinité des océans terrestres, a pu déployer les trois bras portant ses 69 antennes, montrant que tout fonctionne bien depuis le lancement, a déclaré mardi l'Agence spatiale européenne (ESA). Le radiotélescope SMOS (Soil Moisture and Ocean Salinity), dont les données doivent permettre de mieux comprendre le réchauffement climatique, a été lancé lundi depuis la base russe Plessetsk. SMOS permettra d'établir des cartes de l'humidité du sol avec une résolution moyenne de 43 km. Depuis son orbite polaire à environ 758 km d'altitude, le satellite balayera la totalité de la surface du globe en trois jours. Il mesurera aussi les variations du taux de sel dans les eaux superficielles des océans et leur impact sur la circulation globale des eaux à la surface du globe. Les données de SMOS seront exploitées par les scientifiques et les professionnels de la météo et pourront aussi servir au monde agricole, aux pêcheurs et aux navigateurs. SMOS est doté d'un nouveau type d'instrument, le radiomètre imageur MIRAS, qui mesurera à la surface de la Terre le rayonnement émis dans une longueur d'onde de 21 cm. L'énergie de ces micro-ondes peut varier en fonction de l'humidité et de la salinité de l'eau.
jeudi 29 octobre 2009
DROID
Le groupe internet Google a présenté un service gratuit de guidage vocal par satellite susceptible de faire des téléphones portables une alternative crédible aux GPS traditionnels. Le nouveau téléphone Droid de Motorola, vendu à partir du 6 novembre par l'opérateur américain Verizon, sera le premier appareil offrant cette fonctionnalité, réservée à la nouvelle version du système d'exploitation Android développé par Google pour les portables. Le service de guidage Google, qui pourrait limiter l'appétit des consommateurs pour les appareils du Hollandais TomTom ou de l'Américain Garmin, offre des images en trois dimensions, et du guidage vocal tournant par tournant, avec informations en temps réel sur l'état du trafic. Cet appareil est présenté quelques semaines après la première incursion de Garmin dans le domaine de téléphones portables, qui a été généralement éreinté par les spécialistes. Le Droid, vendu 199 dollars après ristourne, est également doté d'un clavier physique et d'un appareil photo à cinq millions de mégapixels, ainsi que d'une caméra vidéo "de qualité DVD". C'est le deuxième appareil sous Android présenté par Motorola en deux mois, illustrant la stratégie de relance de l'équipementier fondée sur le développement d'appareils sophistiqués utilisant le système de Google. Selon le cabinet de marketing Gartner, les téléphones sous Android devraient représenter 14% du marché d'ici à 2012.
mercredi 28 octobre 2009
Google 3G
Le géant américain de l'internet Google pourrait entrer sur le marché indien de la téléphonie mobile de troisième génération (3G), rapporte le quotidien économique Business Standard. Selon le quotidien, qui cite des sources dans l'industrie des télécoms indienne, Google pourrait s'allier à un groupe indien pour lancer une offre ou ou alors décider de jouer un rôle de partenaire technique. Interrogé par le quotidien, un porte-parole de Google n'a pas fait de commentaire. L'Inde doit ouvrir son réseau de télécommunications à la troisième génération en janvier prochain et New Delhi a précisé que les compagnies étrangères pourraient participer à l'attribution des licences. Les groupes étrangers devront cependant trouver des alliés indiens, l'Inde limitant à 74% la participation étrangère dans les entreprises de télécommunications. La troisième génération de téléphonie mobile autorise de meilleurs débits et la transmission de données "lourdes", comme internet, la télévision, la visiophonie ou le téléchargement de musique. Le gouvernement indien a indiqué espérer que le marché de la 3G lui rapporte quelque 250 milliards de roupies (5,4 milliards de dollars).
mardi 27 octobre 2009
NIGER
Depuis le mois de juillet 2009, le Niger et ses pays avoisinants comme le Bénin, le Togo, et le Nigéria connaissent une panne d'internet suite à la rupture du câble sous-marin SAT-3, un câble qui relie l'Europe à l'Afrique du Sud, en passant par plusieurs pays ouest africains, leur permettant ainsi d'avoir accès à l'internet à haut débit. Le SAT-3 n'atterrit pas directement au Niger qui n'a pas de côtes maritimes, mais il atterrit au Bénin, pays limitrophe par lequel le Niger s'est interconnecté et qui a évidemment été lui aussi affecté par cette rupture. Le Niger et ses voisins se retrouvent donc sans connexion et le Niger, assujetti au Bénin pour se reconnecter. En l'absence de renforts conséquents, les Nigériens sont pratiquement impuissants face à cette impasse – 70% de la bande passante du pays passe par le Bénin. Pourquoi le Niger se fie-t-il alors exclusivement au Bénin pour se connecter, alors qu'une solution satellitaire de rechange aurait pu minimiser la situation de rupture ? Pourtant, les problèmes de connexion au Niger vont au-delà d'un câble brisé – en fait, presque 80% des communautés rurales au Niger n'ont toujours pas accès à des services de communications de base comme le mobile ou la téléphonie fixe, et donc encore moins à l'internet. Néanmoins, le taux du téléphone mobile est monté à 19,5% depuis 2005, où il était à 4,6% et le taux dans les zones rurales à peine desservies est monté de 1,4 à 12,9 % pour cette même période, selon l'Institut Nigérien de la Statistique (INS)
Bolivie: protocole pour un satellite bolivien que réalisera la Chine
La Bolivie a signé un protocole d'accord avec l'industrie aérospatiale chinoise et l'Union internationale des télécommunications (UIT) pour un premier satellite bolivien, construit et lancé par Pékin, qui devrait être mis sur orbite en 2013. Le premier satellite bolivien, qui représente un investissement de 300 millions de dollars, s'appellera Tupac Katari, du nom du héros aymara d'une révolte indienne contre l'occupation coloniale espagnole en 1781, a déclaré le président Evo Morales lors de la signature à la présidence. Aux termes du protocole, signé par l'UIT, la Great Wall China Corporation, et le ministère des Travaux publics bolivien, une délégation bolivienne se rendra prochainement en Chine pour détailler le projet, et initier la conception du satellite. Morales avait récemment annoncé l'accord de Pékin pour aider au satellite bolivien, après une rencontre avec son homologue chinois Hu Jintao à New York en septembre, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. Le financement pourrait se faire avec des fonds boliviens propres, mais de préférence avec des crédits préférentiels de l'étranger, de Chine par exemple, avait-il précisé.
ICANN
Les adresses sur internet vont désormais pouvoir se rédiger en chinois, en arabe et d'autres caractères et non plus uniquement en caractères romains comme c'était le cas jusqu'ici, a annoncé lundi l'Icann, le discret organisme américain gestionnaire d'internet et des noms de domaine. "C'est le plus grand changement technique sur internet depuis son invention il y a 40 ans", a noté son président du conseil d'administration Peter Dengate Thrush lors d'une conférence de presse, précisant que cette décision serait officialisée vendredi, au dernier jour d'une conférence de six jours à Séoul. Suite à cette décision, il deviendra possible d'utiliser des caractères chinois, arabes, coréens ou japonais pour rédiger une adresse complète alors qu'aujourd'hui, ces caractères autres que romains ne peuvent figurer que sur une seule partie d'une adresse électronique. Ce changement, destiné à faciliter l'utilisation du réseau par un nombre croissant d'internautes non-anglophones, interviendra vers le milieu de 2010, selon le PDG de l'Icann Rod Beckstrom, présent à la même conférence de presse. "Sur les 1,6 milliard d'utilisateurs dans le monde aujourd'hui, plus de la moitié utilisent des langues dont l'écriture n'est pas en caractères romains", a-t-il souligné. "Donc ce changement est vraiment nécessaire, pas seulement pour la moitié des internautes d'aujourd'hui mais pour bien plus de la moitié, probablement, des futurs utilisateurs alors que l'internet continue de se développer", a-t-il ajouté.
mardi 20 octobre 2009
ATSC-M / H
Les États-Unis ont choisi le standard de télévision mobile, et a opté pour l'ATSC-M / H proposé par Samsung et LG . La grande question est maintenant de savoir comment cette décision aura une incidence sur la technologie de Qualcomm MediaFLO, déjà déployée ? L'Advanced Television Standards Committee a annoncé que le standard complet sera dévoilé sous peu. L'ATSC-M / H est unn systéme qui permet un minimum d'investissement en équipements pour la transmission du signal sur les réseaux terrestres. Les spectateurs ne doivent pas nécessairement payer des taxes additionnelles pour profiter du service de radiodiffusion numérique. La technologie est la combinaison de la technologie de LG et Samsung dite "technologie avancée de bande latérale résiduelle". Les deux sociétés ont travaillé ensemble depuis Mai pour harmoniser leurs technologies. L'Open Mobile Video Coalition a également invité des diffuseurs tels que NBC et Fox TV à participer aux essais de transmission de l'ATSC-M / H . Le gros avnatge de cette norme, est qu'elle est compatible avec les émissions numériques actuelles, puisqu'elle les utilise et peut être transmise dans les mêmes flux, sans nécessiter de nouveaux émetteurs, ce qui rend le coût de son déploiement particulièrement bon marché.
lundi 19 octobre 2009
Ares 1-X
La Nasa a retardé de quatre jours au 16 novembre la date retenue pour le lancement de la navette Atlantis vers la Station spatiale internationale (ISS) avec six astronautes à bord, a indiqué l'agence spatiale américaine. Cette date doit encore être confirmée officiellement par les responsables de la mission lors de leur dernière réunion, le 20 octobre, pour évaluer l'état des préparatifs. La décision de reporter au 16 novembre le lancement d'Atlantis vise à optimiser les capacités de la Nasa pour lancer la navette et effectuer le premier vol expérimental de la fusée Ares 1-X avant la fin de l'année, explique l'agence dans un communiqué. La même équipe au Centre spatial Kennedy, près de Cap Canaveral en Floride (sud-est), est chargée des préparatifs et du lancement d'Atlantis et de Ares 1-X. La premier lancement de Ares 1-X, fusée devant emporter la capsule Orion, successeur de la navette à partir de 2015, est programmé le 27 octobre ou en cas d'impossibilité le 28 ou le 29, précise la Nasa. Ares 1-X fait partie du programme Constellation proposé par l'ancien président George W. Bush de retour des Américains sur la lune en 2020 et au-delà des vols habités vers mars. Or, Constellation fait l'objet d'un réexamen par une commission d'experts indépendants nommés par le président Barack Obama, qui dans ses conclusions offre cinq grandes options dont le maintien de ce programme mais avec une rallonge budgétaire de trois milliards de dollars par an. Le lancement d'Atlantis vers l'ISS pour une mission de onze jours sera le cinquième et dernier vol d'une navette en 2009. Il en restera ensuite cinq avant la mise à la retraite en septembre des trois orbiteurs restant dans la flotte. Mais la Maison Blanche pourrait décider d'étaler ces vols jusqu'en 2011, de manière à réduire la période durant laquelle les Etats-Unis dépendront des Soyouz russes pour transporter leurs astronautes à l'avant-poste orbital qu'ils ont pourtant largement financé, et ce jusqu'à ce que Orion puisse voler.
SMOS
Le satellite européen SMOS, de mesure de l'humidité du sol et de la salinité des océans pour mieux comprendre le changement climatique, doit être lancé le 2 novembre depuis la base militaire russe de Plessetsk, ont indiqué des responsables de cette mission. Pour l'impact du changement de climat dans une région donnée, la "disponibilité en eau a une contribution plus importante que la température elle-même", a précisé un expert. SMOS permettra aussi de mesurer les variations du taux de sel dans l'eau de surface des océans, dont la concentration en sel influe sur la circulation globale des eaux à la surface du globe. Le mouvement de plongée des eaux froides et de remontée des eaux chaudes, comparé à un gigantesque tapis roulant océanique, "régule le climat de la planète", a souligné Pierre-Yves Le Traon, de l'Ifremer. Un ralentissement de cette ronde des eaux, qui mettent de cinq cents à mille ans à revenir à leur point de départ, aurait des répercussions sur le climat, a-t-il précisé.
dimanche 18 octobre 2009
mercredi 14 octobre 2009
Streamezzo
Des récepteurs compatibles TNT et RNT : Le spécialiste des services mobiles Rich Media connectés Streamezzo et le fournisseur de puces pour les récepteurs mobiles DIBcom dévoilent leur collaboration sur un nouveau « reference design » (schéma de référence logiciel et matériel) compatible DVB-T/DAB-DAB+/T-DMB et intégrant un moteur de services interactifs évolué. Cette solution innovante se compose d'une puce DIBcom DIB29090, version avancée du modèle DIB9090, qui est déjà intégrée dans des récepteurs mobiles de TNT (norme DVB-T) et de la suite logicielle Streamezzo, très largement utilisée dans le domaine de la TV Mobile et des médias. Compatible avec le standard DVB-T et la RNT (norme DAB/DAB+/T-DMB), elle intègre les extensions standards BIFS (norme ISO/MPEG-4 BInary Format for Scenes) de Streamezzo et permet l'affichage d'informations additionnelles et de services à valeur ajoutée en relation avec le programme radio ou TV diffusé. Grâce à ce partenariat l'utilisateur pourra suivre des émissions de la TNT ou de la RNT sur le même récepteur mobile. Il pourra avoir accès à un guide de programme électronique (EPG - Electronic Program Guide) de qualité, aux dernières informations de ses artistes préférés, aux actualités ou à la météo sans être obligé de stopper l'écoute de son émission et tout cela sous un format attrayant, riche et ergonomique. Dans un mode connecté, par du Wifi ou un réseau mobile 3G, il pourra accéder à des sites interactifs complétant les informations diffusés, ou proposant des services à hautes valeurs ajoutées (ex : monétisation de contenus digitaux, vote, envoi de mails ou de SMS, télé-achats ou paris en ligne, …).
nasa.gov/tweetup
USA: la Nasa offre des places sur internet pour le lancement d'Atlantis : La Nasa a annoncé qu'elle permettrait aux 100 premiers internautes à se manifester sur le site de socialisation Twitter de gagner des places pour assister au lancement de la navette Atlantis le 12 novembre au Centre spatial Kennedy (Floride, sud-est). Les mordus de l'espace devront toutefois patienter jusqu'à vendredi pour tenter leur chance sur nasa.gov/tweetup, la page de l'agence qui redirigera les internautes vers le site Twitter de l'agence spatiale américaine. Les gagnants de ce "Tweetup" seront invités à visiter le Centre spatial Kennedy. Ils pourront discuter avec les ingénieurs et les astronautes et, surtout observer le lancement, a expliqué la Nasa, qui a toutefois précisé qu'elle ne prendrait pas en charge le voyage des gagnants vers le Centre Kennedy. "Le but de ce +Tweetup+ est de partager l'enthousiasme que produit le lancement d'une navette avec un public différent", a observé Michael Cabbage, le directeur de la communication de la Nasa. La navette Atlantis doit s'élancer le 12 novembre pour rejoindre la Station spatiale internationale (ISS) dans le cadre d'une mission de 11 jours
Vietnam
Vietnam: lancement du premier service de téléphonie mobile 3G : Un opérateur vietnamien, Vinaphone, a indiqué mardi avoir lancé le premier service de téléphonie mobile de troisième génération (3G) dans le pays communiste. Vinaphone, filiale du groupe public VNPT, avait été l'un des quatre opérateurs sélectionnés en avril par le gouvernement pour fournir de la 3G. La troisième génération autorise de meilleurs débits et donc la transmission de données "lourdes". Internet, télévision, visiophonie, téléchargements de musique: autant de services payants, potentiellement rentables. Parmi les services que Vinaphone compte proposer à ses clients: une sélection de 15 chaînes de télévision, des portails d'information et de divertissement. Selon le groupe, le service est à l'heure actuelle disponible pour trois millions d'abonnés, dans environ 20% des provinces et grandes villes du pays, mais devrait toucher davantage de zones l'an prochain. Viettel, opérateur détenu par l'armée, MobiFone, autre filiale de VNPT en attente de privatisation partielle, et une société commune entre Hanoi Telecom et EVN Telecom, filiale d'Electricité du Vietnam, sont les trois autres opérateurs à avoir été retenus en avril pour proposer de la téléphonie 3G. Les marchés de la téléphonie et de l'internet sont en pleine expansion dans le pays de quelque 86 millions d'habitants. Hanoï estime à 25% la proportion de la population qui utilise le net, et à 50 millions le nombre de comptes de téléphones mobiles en service.
lundi 12 octobre 2009
Syracuse
EADS "candidat" au rachat des satellites militaires français Syracuse : Le groupe européen EADS se porte "candidat" au rachat des satellites de télécommunication militaires français Syracuse et sera en concurrence avec Thales, a déclaré son président exécutif Louis Gallois à l'Assemblée nationale. "Nous sommes candidats au rachat des satellites de télécommunications Syracuse des armées françaises", a dit M. Gallois devant la commission des affaires économiques de l'Assemblée le 29 septembre, selon le compte-rendu dévoilé par les services du Parlement. "Un appel d'offres doit être lancé par le ministère de la Défense. Nous sommes en concurrence avec Thales", ajoute M. Gallois. La branche espace d'EADS, Astrium, est le numéro un de l'espace en Europe devant Thales Alenia Space (détenu à 67% par le français Thales et 33% par l'italien Finmeccanica). "A l'instar de ce que nous faisons déjà avec l'armée britannique, nous souhaitons apporter à nos forces un service de télécommunications tout en étant propriétaires des satellites", explique M. Gallois. Avec ses satellites Skynet, EADS Astrium fournit déjà des communications sécurisées à l'armée britannique dans le cadre d'un partenariat public-privé. La société-soeur de Thales Alenia Space, Telespazio (détenue par Finmeccanica à 67% et Thales à 33%), fournit pour sa part des télécommunications à l'armée italienne au travers du programme de satellites Sicral.
Twitter veut lancer des versions en français, allemand, italien et espagnol : Le site de micro-blogs Twitter a annoncé qu'il était à la recherche de traducteurs bénévoles pour devenir accessible non plus seulement en anglais ou japonais, mais aussi en français, allemand, italien et espagnol. Biz Stone, un cofondateur du site, a invité un "petit groupe" d'usagers à devenir des "traducteurs bénévoles", sur le blog officiel de Twitter. "A partir d'ajourd'hui, nous proposons un outil simple pour que les gens qui connaissent d'autres langues proposent des traductions pour le site Twitter - après ça, nous embrayerons avec le côté technique", a-t-il dit. "Nous sommes très enthousiastes à l'idée que plus de gens puissent utiliser Twitter dans leur langue maternelle", a-t-il ajouté. Twitter, un site de socialisation qui permet de publier des messages de 140 caractères maximum, revendique plus de 50 millions d'utilisateurs, trois ans après son lancement en août 2006.
Twitter veut lancer des versions en français, allemand, italien et espagnol : Le site de micro-blogs Twitter a annoncé qu'il était à la recherche de traducteurs bénévoles pour devenir accessible non plus seulement en anglais ou japonais, mais aussi en français, allemand, italien et espagnol. Biz Stone, un cofondateur du site, a invité un "petit groupe" d'usagers à devenir des "traducteurs bénévoles", sur le blog officiel de Twitter. "A partir d'ajourd'hui, nous proposons un outil simple pour que les gens qui connaissent d'autres langues proposent des traductions pour le site Twitter - après ça, nous embrayerons avec le côté technique", a-t-il dit. "Nous sommes très enthousiastes à l'idée que plus de gens puissent utiliser Twitter dans leur langue maternelle", a-t-il ajouté. Twitter, un site de socialisation qui permet de publier des messages de 140 caractères maximum, revendique plus de 50 millions d'utilisateurs, trois ans après son lancement en août 2006.
dimanche 11 octobre 2009
lundi 5 octobre 2009
UNOOSA
La périphérie de la Terre se transforme en poubelle, s'alarme l'ONU : L'accumulation de débris d'origine humaine dans la ceinture orbitale de la Terre représente une menace durable pour la sécurité des vols habités et des services satellitaires, s'est alarmé le Bureau des Nations unies pour les affaires spatiales (UNOOSA). "La mise en oeuvre rapide de mesures pour limiter les débris spatiaux relève de l'intérêt commun de l'humanité, en particulier si l'on souhaite préserver l'espace pour les générations futures", souligne son directeur, Mazlan Othman, dans un rapport publié à Vienne. Selon l'agence, "les satellites désaffectés et autres débris demeurant en orbite pour une durée considérable ont rendu l'espace plus dangereux tant pour les astronautes que pour les satellites en service et les autres engins spatiaux". Or la détérioration de satellites peut avoir des répercussions immédiates pour des activités terrestres telles que la téléphonie, la géolocalisation, la radio, la télévision, les services météorologiques ou encore bancaires. Un millier de satellites appartenant à plus de 40 pays opèrent actuellement dans la ceinture orbitale de la Terre. Mais "de même que les activités humaines sur Terre produisent des montagnes de déchets, l'augmentation du nombre de satellites a engendré une multiplication des débris représentant un danger constant de collision", souligne l'UNOOSA. Selon une étude publiée par l'institut Space Security Index en 2008, quelque 300.000 corps mesurant de un à dix centimètres et en grande partie d'origine humaine encombrent la périphérie terrestre.
jeudi 1 octobre 2009
MSPOT
Voir des films sur téléphone portable : Une société américaine de divertissements, mSpot, a annoncé qu'elle allait offrir à compter de mardi la possibilité de voir des films dans leur intégralité sur un téléphone portable via une connexion internet grâce au "streaming" (sans téléchargement). mSpot, dont le siège se trouve à Palo Alto dans la Silicon Valley (Californie, ouest des Etats-Unis), a révélé qu'elle avait conclu des accords avec les studios hollywoodiens Paramount, Universal et Weinstein Co. pour offrir de transposer des films du grand au petit écran des téléphones portables. Toujours selon la société, plus de 300 films sont désormais accessibles depuis un téléphone portable sur le site mspot.com. Parmi les nouveautés qu'elle propose, mSpot cite "The Reader" de Stephen Daldry, "Le soliste" de Joe Wright ou encore "L'étrange histoire de Benjamin Button" avec Brad Pitt. L'offre, baptisée "Mobile Movies", n'est pour le moment accessible qu'aux Etats-Unis et concerne quatre opérateurs de téléphonie mobile. Selon mSpot, une trentaine de modèles de téléphones, dont l'iPhone d'Apple, peuvent être utilisés pour voir des films grâce à ce service. Le visionnage d'un film dans son intégralité revient à 4,99 dollars, poursuit mSpot.
Microsoft Security Essentials
Antivirus Microsoft : Le géant américain des logiciels Microsoft a lancé un programme gratuit offrant une protection contre les virus et autres logiciels malveillants, téléchargeable sur son site. "Avec Microsoft Security Essentials, les utilisateurs peuvent obtenir une protection de haute qualité facile d'accès et d'utilisation, et qui n'apportera aucune gêne", a déclaré Amy Barzdukas, responsable de la sécurité des ordinateurs personnels chez Microsoft. "Les consommateurs nous disent qu'ils veulent la protection qu'offrent les logiciels en temps réel, mais nous savons que beaucoup d'entre eux ne veulent pas ou ne peuvent pas acheter" des programmes antivirus, a ajouté Mme Barzdukas. Parmi les spécialistes de la sécurité informatique, la société Symantec a minimisé la concurrence offerte par le programme gratuit de Microsoft, estimant qu'il ne suffirait pas à contrer les attaques les plus sophistiquées. "Du point de vue de la sécurité, cet outil Microsoft fournit une défense réduite à un moment crucial de la lutte contre la cybercriminalité", a fait valoir Symantec qui commercialise les antivirus Norton.
mercredi 30 septembre 2009
TDF opérateur de Galileo (Nouvelle-Calédonie)
TDF opérateur de Galileo : TDF a signé un contrat avec l'Agence Spatiale Européenne (ESA) le 3 septembre 2009 dans le cadre du projet européen Galileo. Il porte sur la construction d'un site en Nouvelle-Calédonie capable d'héberger les équipements de contrôle et de pilotage des satellites. Le programme Galileo est un système de positionnement par satellite sous contrôle civil qui sera composé de 30 satellites dont 3 satellites de secours et destiné à se défaire de la dépendance de l'Europe en matières spatiales, notamment vis-à-vis du système américain militaire GPS (Global Positioning System).
Les grandes étapes du projet pour TDF consistent en :
- la construction du site d'octobre 2009 à juin 2010.
- un support à l'installation des premières antennes jusqu'en septembre 2010.
- une phase opérationnelle à partir du 1er octobre 2010 avec l'hébergement des équipements Galileo, l'entretien, la maintenance et le gardiennage du site et des infrastructures, ainsi qu'un support à l'installation des autres antennes dont une antenne parabolique TTC (Telemetry, Tracking and Command) de 13m de diamètre.
Les grandes étapes du projet pour TDF consistent en :
- la construction du site d'octobre 2009 à juin 2010.
- un support à l'installation des premières antennes jusqu'en septembre 2010.
- une phase opérationnelle à partir du 1er octobre 2010 avec l'hébergement des équipements Galileo, l'entretien, la maintenance et le gardiennage du site et des infrastructures, ainsi qu'un support à l'installation des autres antennes dont une antenne parabolique TTC (Telemetry, Tracking and Command) de 13m de diamètre.
lundi 28 septembre 2009
GOOGLE WAVE
Google propose son interface de communication en temps réel et collaborative... : c'est le projet "Google Wave" ! Imaginez un service de mail, une messagerie instantanée, une page Wiki, Facebook et Twitter mélangés en un joyeux mash-up, le tout dans un format complètement ouvert et tirant parti du futur langage HTML 5 (pas totalement finalisé, qui permettra notamment d'insérer de l'audio et de la vidéo dans des pages web, sans avoir besoin de télécharger un plugin pour son navigateur).La conversation peut avoir lieu en temps réel ou en différé. Une personne peut la rejoindre à n'importe quel moment et répondre dans la partie de la vague de son choix. Il est possible de «rejouer» la conversation dans sa globalité si on la rejoint en cours. A côté, les feeds de Facebook semblent d'un autre âge...Pour partager des photos ou des documents, il suffit de les glisser. Wave intègre de facto une dimension collaborative (comme Google Docs).Wave sort du cerveau des frères danois Lars et Jens Rasmussen, à qui l'on doit déjà Google maps. Selon eux, «l'email a été pensé sur le modèle du courrier classique, et les messageries instantanées sur celui du téléphone». Il est temps de passer au 21e siècle.
vendredi 25 septembre 2009
SATCOMBw phase 2 - bundeswehr
Astrium va livrer en orbite le premier satellite de communication militaire de l'Allemagne : Le premier satellite est à Kourou prêt au lancement Le système sera complètement opérationnel en 2010 après le lancement du second satellite. Conformément au programme de satellites de communication militaires SATCOMBw phase 2, les forces armées allemandes disposeront pour la première fois de satellites de communication spécifiques et d'un réseau de communication sécurisé pour leurs unités déployées. Elles pourront ainsi assurer de manière autonome et globale les échanges de voix et de données, ainsi que diverses applications vidéo et multimédia. Prévue pour fin 2010, la mise en service du système marque une étape importante dans la mise en œuvre du concept d'opérations réseau-centrées de la Bundeswehr. Astrium est responsable du segment spatial et de la livraison en orbite des satellites. Thales Alenia Space a conçu, fabriqué, intégré, testé et livré au sol, à Astrium, les satellites dont TESAT, filiale allemande d'Astrium, a fabriqué l'essentiel de la charge utile. Après vérification de son adaptation pour l'espace dans des installations spéciales, le premier satellite, d'environ 2,4 tonnes, a été transporté à Kourou à la mi-août. Outre la mise à disposition de deux satellites de télécommunications opérant en fréquences militaires, le contrat SATCOMBw phase 2 comprend leur exploitation par les centres de contrôle du DLR, la fourniture de stations sol pour les transmissions de données militaires, ainsi que la modernisation du centre de gestion du réseau dont dispose déjà la Bundeswehr. MSS fournira également à la Bundeswehr des capacités de transmission commerciales via les satellites d'Intelsat, et un service d'ancrage, grâce à de nouvelles stations sol de grande capacité.
Bolivie
La Chine a accepté d'aider la Bolivie à construire et lancer son premier satellite de télécommunications : La Chine a accepté d'aider la Bolivie à construire et lancer son premier satellite de télécommunications d'ici à trois ans maximum, a annoncé le président bolivien Evo Morales. Le chef de l'Etat a indiqué en conférence de presse à Oruro (sud) avoir eu cette assurance lors d'une rencontre lundi avec son homologue chinois Hu Jintao à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies. "Après avoir discuté et expliqué l'importance de ce satellite pour la Bolivie (...) le président (chinois) s'est engagé à la construction et au lancement de ce satellite pour les Boliviens", a déclaré M. Morales. Le satellite servira à améliorer les télécommunications en Bolivie, et contribuera ainsi au développement du pays, a déclaré le président bolivien, dont le projet est critiqué par l'opposition en raison de son coût (300 millions de dollars) lourd pour un des pays les plus pauvres d'Amérique du Sud. Le financement pourrait se faire avec des fonds boliviens propres, mais "il serait préférable d'avoir accès à des crédits préférentiels de certains pays, comme la Chine", a ajouté M. Morales. Le chef de l'Etat a indiqué qu'il était allé, peu avant la rencontre avec Hu Jintao, garantir auprès de l'Union internationale des télécommunications de Genève "un segment ou une position orbitale pour le satellite".
vendredi 21 août 2009
CUNENE - 5kW
En Angola ,le Ministère de la Communication Sociale va étendre, cette année, le signal de la Radio Nationale (RNA) et de la Télévision Publique d'Angola (TPA) aux municipalités de la province de Cunene avec l'installation d'un émetteur de cinq kilowatts et une tour de 120 mètres de hauteur. L'annonce a été faite par le directeur national pour l'appui aux régions du Ministère de la Communication Sociale, Guilherme Simões, en marge de la visite de trois jours que le ministre, Manuel Rabelais a effectuée à Cunene pour constater le fonctionnement des organes de presse dans la province. Selon le responsable, outre le nouvel équipement, des émetteurs de la radio et de la télévision seront installés dans les municipalités de Namacunde et Ombadja en vue de couvrir la région et permettre ainsi à la communauté angolaise qui vit à la frontière de bénéficier de ces deux signaux. Guilherme Simões a précisé que les nouveaux émetteurs seront installés dans les municipalités et entreront en fonctionnement dans 30 à 45 jours. L'émetteur de cinq kilowatts et de 12 mètres de hauteur sera conclu dans trois ou quatre mois.
VOLNAY
Le groupe NextRadioTV (BFM, BFM TV, RMC...) a annoncé être candidat à la reprise du groupe de presse spécialisée Volnay, éditeur de plusieurs titres informatiques qui a été placé en redressement judiciaire début août. NextRadioTV a déposé une "offre de plan de cession" de la société Volnay, éditrice des magazines SVM (110.000 exemplaires, OJD 2008), SVM Mac (34.000 ex) et PC Expert (42.000 ex), indique le communiqué. Suite à des difficultés financières, le groupe Volnay, qui emploie une soixantaine de salariés, a été placé en redressement judiciaire avec une période d'observation de six mois.
NextRadioTV détient déjà Groupe 01, issu du rachat en 2007 de Groupe Tests et qui rassemble les magazines L'Ordinateur Individuel (120.000 ex), Micro Hebdo (162.000 ex) et 01 Informatique (44.000 ex), ainsi que les sites internet 01net et 01men. "Si le plan de NextRadioTV était homologué, cela permettrait au Groupe 01 de conforter son leadership dans le domaine de la presse high-tech et de réaliser des économies importantes en optimisant les synergies entre les différents magazines", indique le groupe. L'impact de la reprise du groupe Volnay "devrait être positif dans les comptes du Groupe 01 dès 2009", ajoute le communiqué. Le projet de Next RadioTV prévoit le maintien de trois titres de Volnay et d'"une partie" des salariés, a précisé à l'AFP le Pdg de NextRadioTV, Alain Weill. "Dans le contexte difficile actuel de la presse magazine, la tendance va être à la concentration. Nous étions déjà numéro un dans l'information high-tech, on va renforcer cette position là, en reprenant ces trois magazines nous (pourrions) rapidement améliorer la rentabilité de l'ensemble et sa pérennité", a-t-il expliqué. NextRadioTV a récemment mis en place un plan de restructuration du Groupe 01 prévoyant le rapprochement des rédactions web et papier, qui a abouti au départ d'une quarantaine de salariés.
NextRadioTV détient déjà Groupe 01, issu du rachat en 2007 de Groupe Tests et qui rassemble les magazines L'Ordinateur Individuel (120.000 ex), Micro Hebdo (162.000 ex) et 01 Informatique (44.000 ex), ainsi que les sites internet 01net et 01men. "Si le plan de NextRadioTV était homologué, cela permettrait au Groupe 01 de conforter son leadership dans le domaine de la presse high-tech et de réaliser des économies importantes en optimisant les synergies entre les différents magazines", indique le groupe. L'impact de la reprise du groupe Volnay "devrait être positif dans les comptes du Groupe 01 dès 2009", ajoute le communiqué. Le projet de Next RadioTV prévoit le maintien de trois titres de Volnay et d'"une partie" des salariés, a précisé à l'AFP le Pdg de NextRadioTV, Alain Weill. "Dans le contexte difficile actuel de la presse magazine, la tendance va être à la concentration. Nous étions déjà numéro un dans l'information high-tech, on va renforcer cette position là, en reprenant ces trois magazines nous (pourrions) rapidement améliorer la rentabilité de l'ensemble et sa pérennité", a-t-il expliqué. NextRadioTV a récemment mis en place un plan de restructuration du Groupe 01 prévoyant le rapprochement des rédactions web et papier, qui a abouti au départ d'une quarantaine de salariés.
jeudi 20 août 2009
Dell & China mobile
Le fabricant américain d'ordinateurs Dell va faire son entrée dans la téléphonie mobile en s'associant avec China mobile, le plus gros opérateur chinois pour développer ensemble un modèle de smartphone, a annoncé une porte-parole du groupe chinois. Cet appareil sera lié au site web de China Mobile et les utilisateurs du nouveau smartphone pourront y télécharger différentes fonctions, a précisé la porte-parole à l'AFP. Le "magasin en ligne" (online store) de l'opérateur, ouvert lundi, est déjà accessible à dix modèles de smartphones, dont certains de Nokia, Samsung et LG, a ajouté la porte-parole, indiquant que d'autres marques seront associées à l'avenir. Aucun détail n'a été donné par la filiale de Dell en Chine sur le nouvel appareil téléphonique, tant au niveau de ses caractéristiques technologiques que de sa date de mise sur le marché. Pour le géant américain de l'informatique, un tel smartphone pourrait l'aider à profiter du marché chinois en plein essor de la téléphonie dite de troisième génération (3G) qui permet de surfer sur l'internet. China Mobile détenait à la fin juin plus de 493 millions d'abonnés en Chine, le plus gros marché du monde pour la téléphonie mobile. Son concurrent chinois China Unicom, est en pourparlers avec l'américain Apple pour vendre le modèle iPhone en Chine. Quant à Lenovo, le fabricant d'ordinateurs chinois, quatrième sur le plan mondial, il serait, selon des informations de presse, en train de développer un "oPhone", qui ressemblera beaucoup à l'iPhone.
JCSAT-12 & OPTUS D3
Deux satellites de télécommunications, JCSAT-12, pour l'opérateur japonais SKy Perfect JSAT Corporation, et OPTUS D3 pour l'opérateur australien OPTUS doivent être lancés dans la journée par une fusée Ariane 5. La fenêtre de tir de ce 190ème lancement d'une fusée Ariane - le quatrième en 2009 - depuis la base de Kourou (Guyane française) est comprise entre 22H09 et 23H09 GMT. D'une masse de 4 tonnes au lancement, le satellite JSAT-12, construit par Lockheed Martin Commercial Space Systems, assurera des services de télécommunications sur le Japon, la région Asie-Pacifique, l'Océanie et Hawaï. JSAT-12, dont la durée de vie prévue est de 15 ans, doit "servir de satellite de réserve au sein de la flotte SKY Perfect JSAT". OPTUS D3, d'une masse de 2,5 tonnes au lancement, doit assurer pendant 15 ans des services de télévision directe sur l'Australie et Nouvelle-Zélande. Ce satellite géostationnaire, construit par Orbital Sciences Corporation, doit être le cinquième mis en orbite par Arianeespace pour l'opérateur australien. Il doit être positioné à 156° Est.
jeudi 6 août 2009
KEPLER
Cinq mois après son lancement, la sonde d'observation Kepler, chargée de repérer des planètes semblables à la Terre, a envoyé avec succès des images très précises d'une planète située à quelque 1.000 années lumières de la Terre, a indiqué la Nasa. Le télescope spatial, qui été lancé en mars dernier, a renvoyé des images d'une planète dénommée HAT-P-7-B. Ces images montrant "un Jupiter chaud" situé à un millier d'années lumières de la Terre sont une première. "C'est la première fois qu'on aperçoit de la lumière provenant de cette planète", a affirmé William Borucki, un des responsables de la mission Kepler, auteur d'un rapport qui sera publié vendredi dans le journal Science. Mais l'enthousiasme des scientifiques ne vient pas uniquement de ce que la planète HAT-P-7-B dégage de la lumière visible - l'astrophysicien Alan Boss de la Carnegie Institution a qualifié la découverte de "tout à fait étonnante". Ils se réjouissent surtout de ce que Kepler fonctionne et qu'il fonctionne bien. "La vraie nouvelle c'est que Kepler fonctionne!", s'est exclamé Alan Boss. "Cela veut dire que Kepler a la capacité de détecter le passage d'une planète de la taille de la Terre devant une étoile de type solaire dont le rayonnement lumineux est très faible", a-t-il expliqué. "Kepler a été lancé pour trouver des planètes, mais sa première mission est de compter le nombre de Terres qui gravitent autour d'étoiles solaires dans notre coin de la galaxie. Et nous savons que Kepler peut le faire", a-t-il ajouté. Les données ont été rassemblées par la sonde au cours des dix premiers jours de sa mission effective, augurant bien de la suite de sa mission qui consiste à observer pendant trois ans plus de 100.000 étoiles ressemblant à notre Soleil, situées dans la région du Cygne et de la Lyre de la Voie Lactée. Le télescope "a démontré une extrême précision des mesures, avant même que ses logiciels d'analyses de données, ne soient terminés", a noté la Nasa dans un communiqué.
mercredi 5 août 2009
WideOrbit
Le groupe internet américain Google a cédé sa régie publicitaire pour les radios, a indiqué l'acquéreur, la société WideOrbit, éditeur de logiciels professionnels pour les entreprises de médias, sans préciser le montant de l'acquisition. "L'acquisition de Google Radio Automation est essentielle à la stratégie de WideOrbit pour développer (son) offre produits et offrir les solutions les plus avancées et complètes aux émetteurs radio", a souligné dans un communiqué le fondateur et directeur général de WideOrbit, Eric Mathewson. Il a précisé que l'entreprise récupérait par la même occasion un nombre non précisé d'employés et quelque 3.600 clients. Google avait annoncé en février qu'il mettait fin à ses activités dans la publicité pour la radio, lancées en 2006, en raison de l'insuffisance de leurs résultats. Il avait alors indiqué qu'il prévoyait que "jusqu'à 40" personnes perdraient leur emploi à la suite de cette décision. Google reste en revanche présent dans la publicité pour la télévision et dans la publicité associée à la radio sur internet.
vendredi 31 juillet 2009
L'université de Stuttgart & Toshinori Kuwahara
L'université de Stuttgart a développé un satellite capable de changer de mission tout en restant sur orbite. C'est-à-dire qu'en fonction du contexte, il peut accomplir une autre tâche que celle pour laquelle il a été lancé. Pour y parvenir, il embarque plusieurs logiciels programmés pour des missions diverses. Mais aussi des caméras, des capteurs, des récepteurs GPS et un ordinateur de bord chargé de réadapter les différentes applications en fonction des opérations à accomplir. Du coup, un satellite censé surveiller les conditions météorologiques se transforme en un outil pour détourner les astéroïdes sans nécessiter de travail de reconfiguration de taille. En version test pour l'instant, un premier lancement est prévu pour 2012. En attendant, Toshinori Kuwahara s'occupe d'autres projets, dont "Luna mission BW1", un satellite de petite taille qu'il planifie de lancer sur l'orbite de la lune. "Ce satellite sera polyvalent également", souligne le chercheur. "Il permettra d'accomplir plusieurs missions, comme mesurer l'environnement interplanétaire".
vendredi 24 juillet 2009
CHINE - HTMX (Hard X-ray Modulation Telescope)
Le lancement du premier télescope spatial chinois est prévu en 2012, ce télescope sera utilisé pour observer les trous noirs, a déclaré Li Tipei, scientifique de l'Académie des Sciences de Chine (ASC). Le HTMX (Hard X-ray Modulation Telescope) comprend trois à quatre télescopes individuels équipés de détecteurs de rayons X durs, au lieu de lentilles optiques, a indiqué Li Tipei, responsable du projet. "Les détecteurs sont beaucoup plus sensibles aux trous noirs que les lentilles optiques", a affirmé Li. Le télescope spatial et son satellite porteur pèseront environ une tonne. Il devrait entrer en orbite à environ 500 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre, et tourner autour de la Terre pendant quatre ans, a précisé le scientifique. Le lancement, qui coûtera un milliard de yuans (146 millions de dollars), avait été prévu en 2010 mais a été reporté à 2012 en raison de problèmes financiers, a-t-il ajouté sans donner de détails. La mission a été initiée en 2000 par le ministère chinois des Sciences et Technologies, l'Université Tsinghua et l'ASC. Jusqu'à présent, le prototype au sol de l'HXMT a été achevé, et toutes les principales difficultés techniques ont été surmontées, a conclu Li Tipei.
mercredi 22 juillet 2009
Bis TV Online - RayV
AB Groupe, éditeur de 21 chaînes de télévision, lance pour la 1ère fois en France une offre de télévision sur Internet fonctionnant grâce à une technologie de peer-to-peer, Bis TV Online. Développée en partenariat avec une start-up israélienne, RayV, Bis TV Online offre un confort de visualisation optimal à partir seulement de 512K de débit, et révolutionne le monde de la TV sur le web. Dans un parc, une gare, au bureau…il suffit d'une borne wi-fi pour accéder en direct à de nombreuses chaînes télévisées...Elles seraient plus de 10 millions en France selon la Wireless Link Association !Bis TV Online repose sur une technologie de P2P qui permet une optimisation des flux et un partage des capacités de bande passante dès 512K de débit. Résultat ? Le débit et la qualité de l'image sont constants.Cette plateforme unique a été entièrement développée sur-mesure en marque blanche pour Bis TV Online par RayV, société de broadcasting israélienne. Leur technologie propriétaire, RayV Grid, permet aux chaînes de TV, voire aux particuliers, de diffuser des contenus facilement sur le réseau. Pour une fluidité optimale des données, la RayV Grid est dotée "d'amplificateurs" qui se servent des ressources de bande passante non utilisées pour les allouer à d'autres membres temporairement, et cela grâce à une méthode non-intrusive d'identification des disponibilités. En parallèle, RayV a également développé un viewer propriétaire (RayV viewer) et totalement personnalisable grâce à l'ouverture de ses API.
samedi 11 juillet 2009
Sagem Communications
Sagem Communications, filiale française du groupe américain Gores, vient de racheter les activités WiMAX de Gigaset, une filiale de Siemens. Avec ce rachat, la société (qui emploie 6 570 personnes dans le monde) va pouvoir développer ses activités dans le haut débit sans fil alors que Gigaset va se concentrer sur son coeur de métier, les téléphones DECT. Rappelons que le WiMAX est une famille de normes (802.16, à la manière du Wi-Fi) permettant des transferts de données sans fil sur de grandes distances et avec une portée élevée (dans certains cas, plusieurs kilomètres). Cette norme est utilisée dans certains pays comme alternative à l'ADSL dans les zones urbaines, mais en France, il semble que l'idée soit de proposer du WiMAX dans les zones blanches (privées de l'ADSL), même si les rares opérateurs existants se retirent peu à peu de ce marché.
ARCEP
Le gouvernement et l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) ont réuni les opérateurs internet pour rendre disponible le haut et le très haut débit dans les zones les moins peuplées, avec des premières offres disponibles dès septembre pour le grand public. Ont notamment participé à cette réunion le PDG de SFR Frank Esser, le directeur général d'Iliad (Free) Maxime Lombardini, le directeur général délégué de Bouygues Telecom Emmanuel Forest et le directeur général adjoint de France Télécom (Orange) Jean-Yves Larrouturou, a constaté une journaliste de l'AFP. "Quatre fournisseurs d'accès internet sont candidats à la labellisation +Haut débit pour tous+", qui permettra à tous les Français, même dans les zones rurales, d'avoir un abonnement internet haut débit à moins de 35 euros par mois, a annoncé lors d'une conférence de presse la secrétaire d'Etat à l'économique numérique Nathalie Kosciusko-Morizet. Il s'agit de Vivéole, Numéo, Nordnet et SFR, a-t-elle précisé, et les labels seront décernés à partir de septembre, permettant le lancement d'offres grand public dans la foulée.
Compte tenu de la difficulté d'apporter de l'ADSL dans les zones les plus reculées, "certaines de ces offres vont être satellitaires", a-t-elle prévenu. Deux opérateurs satellite, Astra et Eutelsat, souhaitent d'ailleurs être partenaires de ces offres, même s'ils ne les vendront pas directement aux clients. La réunion a également porté sur la fibre optique, qui permettra un débit encore plus rapide: dans les grandes villes, une consultation est en cours entre les différents acteurs et s'achèvera le 22 juillet. Après cette date, "l'Autorité rendra publique une version amendée" de son projet (qui prévoit l'installation de plusieurs fibres par logement), qu'elle soumettra ensuite à l'Autorité de la concurrence et à la Commission européenne pour approbation, a expliqué le président de l'Arcep Jean-Ludovic Silicani. A cet égard, le gel des investissements annoncé par Orange, qui désapprouve le choix technologique de l'Arcep, "n'a aucun caractère catastrophique", a-t-il estimé: "il est normal que France Télécom (qui a opté pour le mono-fibre, NDLR) prenne quelques semaines ou quelques mois pour faire une pause et définir sa stratégie". "L'essentiel, c'est qu'à l'automne (quand entrera en vigueur le cadre fixé par l'Arcep, NDLR), le groupe France Télécom ait fait son choix pour savoir s'il investit plus ou moins dans la fibre", a-t-il dit. "Dans les zones moins denses, c'est sans doute par le coinvestissement que cela va se faire", a-t-il indiqué, avec l'idée de définir d'ici la fin de l'année "un cadre technique et juridique" pour tous les types de zones, plus ou moins peuplées. "J'ai fait la demande à la Caisse des dépôts et de consignation (CDC) de travailler sur un projet qui permettrait aux collectivités locales de prendre une part minoritaire dans les investissements en fibre optique", a annoncé la ministre.
Compte tenu de la difficulté d'apporter de l'ADSL dans les zones les plus reculées, "certaines de ces offres vont être satellitaires", a-t-elle prévenu. Deux opérateurs satellite, Astra et Eutelsat, souhaitent d'ailleurs être partenaires de ces offres, même s'ils ne les vendront pas directement aux clients. La réunion a également porté sur la fibre optique, qui permettra un débit encore plus rapide: dans les grandes villes, une consultation est en cours entre les différents acteurs et s'achèvera le 22 juillet. Après cette date, "l'Autorité rendra publique une version amendée" de son projet (qui prévoit l'installation de plusieurs fibres par logement), qu'elle soumettra ensuite à l'Autorité de la concurrence et à la Commission européenne pour approbation, a expliqué le président de l'Arcep Jean-Ludovic Silicani. A cet égard, le gel des investissements annoncé par Orange, qui désapprouve le choix technologique de l'Arcep, "n'a aucun caractère catastrophique", a-t-il estimé: "il est normal que France Télécom (qui a opté pour le mono-fibre, NDLR) prenne quelques semaines ou quelques mois pour faire une pause et définir sa stratégie". "L'essentiel, c'est qu'à l'automne (quand entrera en vigueur le cadre fixé par l'Arcep, NDLR), le groupe France Télécom ait fait son choix pour savoir s'il investit plus ou moins dans la fibre", a-t-il dit. "Dans les zones moins denses, c'est sans doute par le coinvestissement que cela va se faire", a-t-il indiqué, avec l'idée de définir d'ici la fin de l'année "un cadre technique et juridique" pour tous les types de zones, plus ou moins peuplées. "J'ai fait la demande à la Caisse des dépôts et de consignation (CDC) de travailler sur un projet qui permettrait aux collectivités locales de prendre une part minoritaire dans les investissements en fibre optique", a annoncé la ministre.
mercredi 8 juillet 2009
TPEG - Transport Protocol Expert Group
La diffusion en temps réel d'informations trafic pour la plupart des GPS autonomes du marché est possible aujourd'hui grâce à la technologie TMC, acronyme de "Traffic Message Channel". Si cette dernière peut exploiter les réseaux FM pour fonctionner, elle sera prochainement complétée par son équivalent, annoncé comme encore plus performant, compatible désormais avec la radio numérique à la norme T-DMB, le format choisi pour son utilisation en France. Deux acteurs, Viamichelin et Mediamobile (filiale de TDF), se partagent aujourd'hui le gâteau de la fourniture d'informations trafic enrichies utilisables dans toute la France par les constructeurs et éditeurs de solutions GPS. Et c'est Mediamobile qui a expérimenté il y a peu la norme TPEG, acronyme « Transport Protocol Expert Group », qui vise à devenir une version Premium du service TMC-RDS, grâce au développement de la radio numérique. Quels services supplémentaires pourront être véhiculés grâce au TPEG ? Ils sont nombreux à commencer par « l'augmentation du nombre d'événements et de leur précision, la connaissance des flux de trafic routier en temps réel et prévisionnel, des temps de parcours, des limitations temporaires de vitesse (dues à un épisode de pollution par exemple), des informations sur les places de parking, et sur les conditions météorologiques ayant un impact sur le trafic », précise Mediamobile dans un communiqué de presse. Reste à savoir comment les constructeurs de GPS pourront intégrer une telle norme dans de nouveaux récepteurs, et quel sera le surcoût d'une telle technologie. A noter que les premiers récepteurs capables de recevoir et d'interpréter l'information TPEG devraient voir le jour d'ici deux ans
mardi 7 juillet 2009
DIBCOM
La puce multi-standard DiBcom est prête à accueillir la TMP et la RNT. La puce DiBcom est compatible avec les standards actuels de diffusion vidéo et radio numérique DVB-T, DVB-H, DVB-SH, et T-DMB. Elle intègre aussi bien entendu le DAB et le DAB+. Le coût de cette puce par rapport à une puce classique étant de 1 dollar, les fabricants de récepteurs peuvent se réjouir...Avec ses puces multi-standards, DiBcom se tient prêt pour le déploiement du standard DVB-H pour la TMP, du T-DMB pour la RNT, du DVB-T pour la TNT et est aussi d'ores et dèjà en mesure de recevoir du DVB-SH.
mardi 30 juin 2009
RedShift
Les auditeurs de Ouï FM peuvent désormais écouter leur radio sur leur iPhone, et partout en France ! Après avoir lancé de multiples passerelles avec le net (MySpace, Deezer), toutes concluantes, Ouï FM ne pouvait s'empêcher d'offrir à ses auditeurs l'application 100% participative sur l'iPhone. L'agence RedShift – créateur de solutions pour le marketing mobile – a conçu et développé, pour le plaisir de tous ces auditeurs et utilisateurs d'iPhone et iPod touch, une application pas comme les autres…
Une application pas comme les autres A l'ère du numérique où Ouï FM offre une meilleure qualité d'écoute à ses auditeurs et accroit encore plus sa volonté d'ouvrir de nouvelles passerelles avec Internet, l'application iPhone est apparue comme une évidence pour Ouï FM et son partenaire Redshift. Au démarrage, l'utilisateur peut écouter en live les émissions de la station ainsi que ses webradios et accéder aux meilleurs des podcasts de l'antenne (« Ouï love Deezer », « Ouï love MySpace », « Maurice sur Ouï FM 20h », …) et à l'ensemble des nombreux évènements parrainés (concerts, festivals,…).
La première nouveauté s'offre donc aux auditeurs pour influencer la programmation de la station : voter en direct pour le titre joué qui s'affiche sur l'écran de l'iPhone. Un vote dont l'animateur prend connaissance immédiatement sur son ordinateur via l'outil back-office développé par RedShift.
Une application pas comme les autres A l'ère du numérique où Ouï FM offre une meilleure qualité d'écoute à ses auditeurs et accroit encore plus sa volonté d'ouvrir de nouvelles passerelles avec Internet, l'application iPhone est apparue comme une évidence pour Ouï FM et son partenaire Redshift. Au démarrage, l'utilisateur peut écouter en live les émissions de la station ainsi que ses webradios et accéder aux meilleurs des podcasts de l'antenne (« Ouï love Deezer », « Ouï love MySpace », « Maurice sur Ouï FM 20h », …) et à l'ensemble des nombreux évènements parrainés (concerts, festivals,…).
La première nouveauté s'offre donc aux auditeurs pour influencer la programmation de la station : voter en direct pour le titre joué qui s'affiche sur l'écran de l'iPhone. Un vote dont l'animateur prend connaissance immédiatement sur son ordinateur via l'outil back-office développé par RedShift.
IRAN
L'équipementier de télécommunications germano-finlandais Nokia Siemens Networks a reconnu que des technologies vendues en Iran permettaient d'écouter les conversations téléphoniques mais nié qu'elles puissent être utilisées pour surveiller Internet. La filiale commune de Nokia et Siemens a fourni à l'opérateur de télécommunications iranien TCI des équipements de surveillance des appels dans le cadre d'un contrat conclu en Iran au second semestre 2008, a indiqué à l'AFP Ben Roome, un porte-parole du groupe. "(Cette) fonction permet la surveillance des appels vocaux et faisait partie d'un contrat plus large lors de notre extension du réseau mobile en Iran", a-t-il dit, écartant néanmoins la possibilité d'espionner Internet. Une pétition appelant à boycotter le numéro un mondial des téléphones mobiles, le finlandais Nokia, circule sur Internet, l'accusant d'avoir aidé l'Iran à espionner les téléphones mobiles et les e-mails lors des récentes manifestations de l'opposition dénonçant des fraudes lors de l'élection présidentielle. Les troubles qui ont suivi l'élection ont fait au moins 20 morts en Iran, selon les autorités. "Il y a beaucoup de mauvaises interprétations", a estimé M. Roome, mettant en avant que Nokia Siemens, créé en 2004 et qui produit principalement des réseaux de téléphonie, est distinct de Nokia, qui fabrique des téléphones. Selon lui, les dispositifs d'écoutes en Iran sont semblables à d'autres utilisés en Europe. "La surveillance des conversations téléphoniques est exigée par les tribunaux pour écouter les appels provenant d'un numéro de téléphone en particulier, les systèmes de télécommunication ont la possibilité de le faire", a affirmé M. Roome. Nokia Siemens, officiellement lancé mi-2007 au terme de la fusion des activités télécoms de Nokia et Siemens, emploie environ 60.000 personnes, et ses comptes sont consolidés dans ceux de Nokia.
lundi 29 juin 2009
Urs Hoelzle et Bill Coughran
Dans un billet publié sur le blog de Google Code, Urs Hoelzle et Bill Coughran expliquent les intentions de Google pour accélérer le web dans son intégralité. Si la multinationale dispose de plusieurs centres de données permettant d'offrir des services web rapides à travers le monde, Google estime que l'accélération de l'Internet en général devra passer par des efforts communs entre les différents acteurs de l'industrie. L'objectif avoué : surfer sur la Toile comme l'on feuilletterait un magazine. Les ingénieurs expliquent que beaucoup des protocoles ont été développés à une époque où la connexion bas-débit prédominait ; ils ne sont donc pas optimisés pour les lignes ADSL d'aujourd'hui. A l'image des efforts qui ont été fournis sur le HTML 5, offrant un chargement rapide de lourdes applications embarquant du JavaScript, Google souhaite mettre en place une collaboration entre les différents acteurs du secteur pour retravailler sur les protocoles HTTP et TCP/IP. Cependant, dans certaines régions du monde, le taux de pénétration de l'Internet haut-débit reste très faible. Pour cette raison, Google estime que ces pays devraient être prioritaires et encourage les fournisseurs d'accès à Internet à offrir des solutions peu onéreuses pour le déploiement massif de lignes ADSL. Google souligne également qu'il existe des outils permettant à chaque développeur d'optimiser leurs sites Internet tels que YSlow, développé par Yahoo!. La firme de Mountain View souhaite donc travailler sur ce terrain et faciliter l'optimisation des applications web tout en saluant les efforts fournis sur les moteurs de rendu JavaScript dont les performances auraient été quasiment multipliées par 100 ces dix dernières années.
GOES-O
Un nouveau satellite américain météorologique et d'observation climatique GOES-O a été lancé avec succès samedi soir de la base militaire de Cap Canaveral en Floride (sud-est), a annoncé la Nasa dans un communiqué. Le tir prévu initialement vendredi soir avait été reporté en raison d'une météo défavorable. GOES-O a été lancé à bord d'une fusée Delta IV à 22H51 GMT. Le satellite géostationnaire GOES-O s'ajoutera à un système existant de satellites GOES (Geostationary Operational Environmental Satellites) mais avec des capacités techniques plus avancées. D'une masse de 3,1 tonnes au lancement, mesurant 4,2 mètres sur 1,88 mètre, avec une mission prévue de cinq ans, le GOES-O offre de plus grandes capacités de surveillance et de prévisions météorologiques ainsi que des systèmes plus puissants de retransmission des données. GOES-O est aussi équipé d'instruments de surveillance spatiale et pourra détecter avec davantage de précision où se situent tempêtes et cyclones ainsi que d'autres phénomènes climatiques. Le satellite est également doté d'équipements capables de capter des signaux de détresse émis par des navires ou des avions permettant aux équipes de secours de répondre plus rapidement. D'un coût de 499 millions de dollars, ce satellite sera exploité par l'Administration nationale océanographique et atmosphérique (NOAA). Le lanceur Delta IV est fourni par la société United Launch Alliance (ULA), selon un contrat commercial avec la Nasa. ULA est une co-entreprise entre Boeing et Lockheed Martin qui gère les lanceurs Delta II et IV et Atlas V. Le satellite a été fabriqué par Boeing.
Sea Launch
Sea Launch vient de se mettre sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, laissant seuls sur le marché Arianespace et International Launch Services pour lancer les satcom les plus lourds. Une situation qui pourrait faire l'affaire de la Longue March chinoise. Sea Launch va poursuivre son activité et lancer les satellites de son carnet de commandes. La mise sous la protection du Chapitre 11 lui permet en effet de continuer à fonctionner normalement, tout en lui laissant le temps de chercher un accord avec ses créanciers. Cette situation pourrait permettre à la Longue March chinoise de faire une percée sur le marché des lancements commerciaux. Mais, rien n'est moins sûr car ce lanceur est barré par les règles Itar de l'administration américaine qui restreignent l'exportation et la vente de matériels et de composants sensibles (comprendre défense et hautes technologies) construits aux Etats-Unis vers les pays figurant sur la liste de pays proscrits de Washington, dont fait partie la Chine.
Avec la sortie du marché de Sea Launch, les opérateurs de satcom ont aujourd'hui le choix entre Arianespace et Proton. Ce qu'il faut comprendre, c'est que ces opérateurs ne construisent jamais un satellite pour un seul lanceur. Bien qu'Arianespace soit capable de lancer 10 tonnes en orbite de transfert géostationnaire, la masse des satellites se trouve limité par les capacités d'emports du Proton russe de 6 à 7 tonnes. La demande devrait donc s'aligner sur l'offre qui sera de 6 à un peu plus de 6 tonnes. Mais, la plupart des satcom resteront autour des 6 tonnes. TerreStar-1, le Satcom de 6,9 tonnes que doit lancer Arianespace le 1er juillet restant une exception...
Avec la sortie du marché de Sea Launch, les opérateurs de satcom ont aujourd'hui le choix entre Arianespace et Proton. Ce qu'il faut comprendre, c'est que ces opérateurs ne construisent jamais un satellite pour un seul lanceur. Bien qu'Arianespace soit capable de lancer 10 tonnes en orbite de transfert géostationnaire, la masse des satellites se trouve limité par les capacités d'emports du Proton russe de 6 à 7 tonnes. La demande devrait donc s'aligner sur l'offre qui sera de 6 à un peu plus de 6 tonnes. Mais, la plupart des satcom resteront autour des 6 tonnes. TerreStar-1, le Satcom de 6,9 tonnes que doit lancer Arianespace le 1er juillet restant une exception...
mercredi 24 juin 2009
Intel - Nokia
Le fabricant américain de microprocesseurs Intel et le numéro un mondial des téléphones portables, le finlandais Nokia, ont annoncé un partenariat à long terme pour développer l'internet mobile. "Les deux sociétés poussent plus loin leurs relations anciennes pour définir une nouvelle plate-forme mobile, allant au-dela des 'smartphones', ordinateurs portables et 'netbooks', pour permettre le développement de matériels innovants, de logiciels et de services internet mobiles", ont-elles annoncé dans un communiqué commun. Elles collaboreront dans divers projets utilisant le système d'exploitation libre Linux, et Intel aura une licence d'utilisation pour un modem Nokia permettant les connections sur les réseaux de téléphonie mobile 3G. Pour Intel, cet accord, deux semaines après l'acquisition de l'éditeur de logiciels pour téléphones portables Wind River, confirme son intention de se développer sur un segment où il n'est pas actuellement leader, alors qu'il est le numéro un des microprocesseurs pour ordinateurs classiques. Aucun terme financier n'a été annoncé pour le partenariat avec Nokia.
lundi 22 juin 2009
Ariane 6
Nicolas Sarkozy a souhaité que des premières décisions concernant Ariane 6, nouvelle génération de lanceurs devant succéder à Ariane 5, puissent être prises à la conférence ministérielle 2011 de l'ESA. Dans un communiqué de la présidence de la République diffusé lors de sa visite au salon du Bourget, le chef de l'Etat a réaffirmé "son soutien à l'ensemble de l'industrie spatiale française, secteur stratégique pour la France et l'Europe". "Tirant les conclusions de la mission de réflexion" sur la mise en oeuvre d'un projet de lanceur européen capable de succéder à la fusée Ariane 5 à l'horizon 2020-2025, Nicolas Sarkozy a "souhaité que s'engagent, en concertation avec nos partenaires européens et l'Agence spatiale européenne, les premières études sur ce lanceur en vue de décisions à la conférence ministérielle 2011 de l'ESA". "Ariane 6 devra être un lanceur modulable, d'une très grande robustesse, et optimisé en termes de coût afin de répondre au mieux tant aux besoins gouvernementaux qu'aux besoins commerciaux, dans un contexte de concurrence accrue", a-t-il ajouté. Fin mai, l'administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) Bernard Bigot, le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon et le président du CNES Yannick d'Escatha avaient remis au Premier ministre François Fillon sur ce sujet.
vendredi 19 juin 2009
Astrium Services - London Satellite Exchange
Astrium et Eutelsat Communications ont annoncé la signature d'un contrat de cinq ans portant sur l'achat d'une capacité de 36 MHz sur le nouveau satellite W2A. Ceci permettra à Astrium Services de proposer une meilleure couverture à ses clients actuels et futurs. Entré en service commercial en mai dernier, le satellite W2A d'Eutelsat fournira une capacité en bande Ku au-dessus de l'Europe, de l'Afrique du Nord, du Moyen-Orient et de l'Asie Centrale ainsi qu'une capacité en bande C au-dessus de l'Amérique du Sud, de l'Afrique, de l'Europe et jusqu'au sous-continent indien.
Astrium Services, par le biais de sa filiale London Satellite Exchange basée à Toulouse, envisage d'exploiter cette capacité pour compléter les services commerciaux de télécommunications actuellement fournis à l'Afrique. L'emploi de cette nouvelle capacité sera coordonné par le téléport d'Astrium Services à Toulouse. Inauguré l'année dernière, le téléport offre aux clients des moyens supplémentaires de communication par satellite pour les services de téléphonie, dont les réseaux privés sécurisés VPN (Virtual Private Network).
Astrium Services, par le biais de sa filiale London Satellite Exchange basée à Toulouse, envisage d'exploiter cette capacité pour compléter les services commerciaux de télécommunications actuellement fournis à l'Afrique. L'emploi de cette nouvelle capacité sera coordonné par le téléport d'Astrium Services à Toulouse. Inauguré l'année dernière, le téléport offre aux clients des moyens supplémentaires de communication par satellite pour les services de téléphonie, dont les réseaux privés sécurisés VPN (Virtual Private Network).
mardi 16 juin 2009
Galileo - tirs SOYOUZ depuis Guyane
L'Agence spatiale européenne (ESA) et la société de lancement Arianespace ont annoncé au salon aéronautique du Bourget, près de Paris, la signature d'un contrat pour la mise en orbite de quatre satellites du système de navigation européen Galileo. Ces quatre satellites doivent être lancés par deux fusées Soyouz depuis la base de Kourou en Guyane française au début du second semestre 2010, ont précisé l'ESA et Arianespace. Ils font suite aux deux satellites tests Giove A et B, lancés respectivement en décembre 2005 et avril 2008 et destinés à réserver des fréquences radio ainsi qu'à tester des nouvelles technologies, comme une horloge atomique de très haute précision. Placés à une altitude de 23.000 km, les quatre satellites suivants feront de la validation en orbite du système Galileo, qui devrait compter à terme 30 satellites et être compatible avec le Global Positioning System (GPS) américain, lorsqu'il sera opérationnel à partir de 2013. "Le programme Galileo se déroule à pleine vitesse", a déclaré le directeur général de l'ESA Jean-Jacques Dordain lors d'une conférence de presse. Le coût des deux lancements n'a pas été chiffré. Les 26 mises en orbite suivantes devraient être de routine, avait indiqué l'an dernier un responsable de l'ESA. Après de longues négociations, les pays européens ont décidé en 2008 de financer le programme Galileo pour 3,4 milliards d'euros sur fonds communautaires, après avoir abandonné l'idée d'un cofinancement par les industriels.
Le premier tir d'une fusée Soyouz depuis la base de Kourou en Guyane française a été reporté à début 2010, tandis que le petit lanceur Vega a pris plusieurs mois de retard, a indiqué le directeur général de l'Agence spatiale européenne Jean-Jacques Dordain. Le retard du pas de tir Soyouz est imputable à un délai de livraison pour un portique mobile, un élément nouveau qui n'existe pas pour les pas de tir de Plessetsk en Russie et de Baïkonour au Kazakhstan. "Le portique mobile aurait dû être intégré à l'heure qu'il est, ce qui veut dire que le premier lancement d'une Soyouz depuis la Guyane française aura lieu dans les premières semaines de 2010 et non fin 2009", a déclaré M. Dordain lors d'une conférence de presse au Salon aéronautique du Bourget. Grâce à son positionnement plus près de l'équateur, la Guyane française permet à la fusée russe, la plus éprouvée du monde avec plus de 1.700 tirs à son actif, de placer trois tonnes de charge utile en orbite géostationnaire, contre 1,7 initialement. La petite fusée de conception italienne Vega, d'une capacité de 1,5 tonne, sera lancée au Centre spatial guyanais (CSG) depuis le pas de tir rénové des anciennes fusées Ariane-1. L'ESA avait espéré que le premier vol aurait lieu fin 2009, "mais nous avons malheureusement eu des retards dans l'intégration et la qualification de sous-systèmes du lanceur, nous conduisant à reporter la dernière phase du programme de tests de mai à décembre 2009", a expliqué M. Dordain. "Nous fixerons la date du premier vol à la fin de l'année", a-t-il ajouté. Avec Ariane 5 pour les charges les plus lourdes, Soyouz et Vega, Arianespace disposera en Guyane d'une gamme complète de lanceurs.
Le premier tir d'une fusée Soyouz depuis la base de Kourou en Guyane française a été reporté à début 2010, tandis que le petit lanceur Vega a pris plusieurs mois de retard, a indiqué le directeur général de l'Agence spatiale européenne Jean-Jacques Dordain. Le retard du pas de tir Soyouz est imputable à un délai de livraison pour un portique mobile, un élément nouveau qui n'existe pas pour les pas de tir de Plessetsk en Russie et de Baïkonour au Kazakhstan. "Le portique mobile aurait dû être intégré à l'heure qu'il est, ce qui veut dire que le premier lancement d'une Soyouz depuis la Guyane française aura lieu dans les premières semaines de 2010 et non fin 2009", a déclaré M. Dordain lors d'une conférence de presse au Salon aéronautique du Bourget. Grâce à son positionnement plus près de l'équateur, la Guyane française permet à la fusée russe, la plus éprouvée du monde avec plus de 1.700 tirs à son actif, de placer trois tonnes de charge utile en orbite géostationnaire, contre 1,7 initialement. La petite fusée de conception italienne Vega, d'une capacité de 1,5 tonne, sera lancée au Centre spatial guyanais (CSG) depuis le pas de tir rénové des anciennes fusées Ariane-1. L'ESA avait espéré que le premier vol aurait lieu fin 2009, "mais nous avons malheureusement eu des retards dans l'intégration et la qualification de sous-systèmes du lanceur, nous conduisant à reporter la dernière phase du programme de tests de mai à décembre 2009", a expliqué M. Dordain. "Nous fixerons la date du premier vol à la fin de l'année", a-t-il ajouté. Avec Ariane 5 pour les charges les plus lourdes, Soyouz et Vega, Arianespace disposera en Guyane d'une gamme complète de lanceurs.
vendredi 12 juin 2009
Le câble sous-marin ACE (Africa Coast to Europe), qui devait initialement relier la France au Gabon, sera prolongé pour atterrir en Afrique du Sud avec l'ambition de connecter la totalité des pays de la côte ouest Africaine depuis le Maroc jusqu'à l'Afrique du Sud. Ce nouveau câble offrira ainsi à plus de vingt-cinq pays d'Afrique et d'Europe de l'ouest l'interconnexion au réseau mondial par des artères à haut débit. Le consortium ACE est composé aujourd'hui de dix-sept opérateurs de télécommunications. Les quatorze opérateurs (Benin Telecoms SA, Côte d'Ivoire Telecom, France Télécom SA, Gamtel, Maroc Telecom, Orange Bissau, Orange Cameroun, Orange Guinée, Orange Mali, Orange Niger, Orange Spain, Portugal Telecom, Sonatel et Togo Telecom) qui avaient signé le Protocole d'Accord, approuvé à Dakar le 27 novembre 2008, ont été rejoints par trois nouveaux membres : la Mauritano-Tunisienne des Telecommunications, Camtel et la Companhia Santomense de Telecomunicações .
Le système ACE, long de plus de 14,000 km, sera opérationnel en 2011. Il bénéficiera de la technologie la plus performante utilisée actuellement dans le domaine des câbles sous-marins. Avec une capacité d'au moins 1,92Tbit/s, le système offrira la connectivité permettant de satisfaire les besoins de nombreux pays et de sécuriser le trafic. ACE fonctionnera en parfaite complémentarité avec les systèmes existants (SAT-3/WASC/SAFE, SEA-ME-WE.3, ATLANTIS 2, etc.) et offrira aux pays de la côte ouest africaine une excellente connectivité avec l'Europe, l'Amérique et l'Asie.
mardi 9 juin 2009
BBC et i-phone
Les chaines d'information s'intéressent de plus en plus à l'iPhone d'Apple. Alors que les chaines TV France 24 et celles du groupe MTV sont proposées gratuitement en 3G et en WiFi aux possesseurs d'iPhone ou d'iPhone Touch, c'est un premier groupe audiovisuel qui propose désormais ses contenus... de manière payante. C'est en effet la BBC qui vient d'annoncer la sortie d'une application pour iPhone et iPod Touch permettant d'accéder à « BBC World News » depuis la France mais également depuis 15 autres pays européens. « Le streaming en direct s'ajoute au site mobile news de la BBC pour offrir un service complet d'informations », précise Jim Egan, le directeur de la stratégie et du développement commercial de BBC Global News. Reste que cette application produite par Livestation reste encore assez onéreuse, facturée - une fois pour toute - 7,99 euros. C'est à dire à un prix d'achat quasiment équivalent à l'offre de 64 chaines de TV pour iPhone d'Orange facturée 9 euros. Mais dans ce dernier cas, il s'agit d'un montant à s'acquitter chaque mois.
jeudi 4 juin 2009
SEVEN
Le géant américain des logiciels Microsoft a annoncé que "Windows 7", la dernière version de son système d'exploitation destinée à remplacer le très critiqué "Vista", serait disponible à la vente le 22 octobre. Microsoft avait distribué début mai au compte-goutte une version quasi définitive de Windows 7, invitant les utilisateurs à le tester et à donner leur avis. Les premiers échos émanant de la presse spécialisée semblent montrer que ce nouveau logiciel est plus stable et performant que "Vista", lancé en janvier 2007. Vista a eu un énorme coût en terme d'image pour Microsoft, confronté au mécontentement de ses utilisateurs face à des défaillances à répétition lorsqu'ils voulaient installer le nouveau système sur des ordinateurs fonctionnant avec le logiciel précédent, "XP". L'enjeu est de taille pour le géant de Redmond (Etat de Washington, nord-ouest des Etats-Unis), qui doit s'efforcer de ranimer l'engouement pour un marché informatique dont il dépend étroitement. En cas de lancement réussi, Microsoft peut espérer 3 milliards de dollars de retombées dans les 12 à 18 mois, ont calculé les analystes de Collins Stewart. Les systèmes d'exploitation Windows équipent 90% des ordinateurs dans le monde.
4 caméras bifocales pour images 3D - Technocentre d'Orange
Un an après une première expérimentation, Orange a profité des internationaux de France de Tennis, la fameuse quinzaine de Roland Garros, pour reconduire une expérimentation de télévision en relief 3D. Cette année, l'opérateur a installé sur le cour central pas moins de 4 caméras bifocales, dont les deux flux vidéo permettent de reproduire les reliefs. Orange a également fait appel à une régie vidéo dédiée, capable de gérer à distance l'éloignement entre ces deux focales pour assurer une image 3D nette. Encore expérimental, le flux dont le débit est passé de 80 Mb/s l'année dernière à moins de 20 Mb/s cette année n'est pas encore accessible au grand public mais Orange multiplie les démonstrations sur des téléviseurs spéciaux, imposant le port de lunettes polarisées pour distinguer les deux flux et reproduire la sensation de relief. "Le surcoût des programmes 3D est relativement marginal pour les producteurs et les diffuseurs. En outre, les constructeurs nous promettent des téléviseurs compatibles 3D dès l'année prochaine" explique Philippe Delbary, Directeur 3D Services au sein du technocentre d'Orange. Un horizon relativement proche qui pourrait autoriser la diffusion des premiers programmes en 3D dès l'année 2010 chez des clients équipés en fibre optique ou situés à proximité d'un répartiteur ADSL. En attendant, Orange rode l'écosystème de la télévision 3D et entend bien faire de cette technologie un élément de différenciation avec Canal+, dèsormais grand rival du groupe dans le cinéma ou le sport.
mercredi 3 juin 2009
CHINA
La Chine a bloqué mardi l'accès à Twitter, Flickr et d'autres sites internet, à la veille de la commémoration du vingtième anniversaire de la répression de la place Tiananmen, a indiqué Reporters sans frontières (RSF), se disant "scandalisé" par ce blocage. RSF "est scandalisé par le blocage d'une dizaine de sites tels que Twitter, YouTube, Bing, Flickr, Opera, Live, Wordpress ou Blogger", indique dans un communiqué l'organisation à laquelle des internautes chinois ont signalé le blocage de tous ces sites en Chine. "Les autorités de Pékin ne reculent devant rien pour imposer le silence sur ce qui s'est passé, il y a vingt ans, place Tiananmen", poursuit RSF. "En bloquant l'accès à une dizaine de sites utilisés quotidiennement par des millions d'internautes chinois, le gouvernement préfère parier sur la censure et la sécurité à tout prix, plutôt qu'accepter un débat sur cet important épisode de la Chine contemporaine", déclare l'organisation. Le géant informatique américain Microsoft a confirmé à l'AFP que les utilisateurs chinois étaient privés de "plusieurs" de ses services internet, dont sa messagerie Hotmail ou son nouveau moteur de recherche Bing. Microsoft n'a pas précisé quand ce blocage était intervenu. "Nous essayons de contacter le gouvernement (chinois) pour comprendre cette décision et voir si on peut faire quelque chose", a dit dans un communiqué le directeur des relations publiques de Microsoft, Kevin Kutz. Le site de partage de vidéos YouTube est inaccessible depuis mars en Chine, selon le groupe internet américain Google. Interrogé à ce sujet, le département d'Etat américain s'est abstenu de toute critique à l'encontre de Pékin. "Notre politique dans le monde est de soutenir la liberté d'expression. C'est très clair", a déclaré un porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères, Robert Wood. "Mais en ce qui concerne les activités du gouvernement chinois en liaison avec l'anniversaire, je n'ai rien à vous dire maintenant", a-t-il ajouté au cours d'un point de presse. "Nous en aurons davantage à dire demain, dans un communiqué à l'occasion de cet anniversaire". "Mais la question des droits de l'homme est un élément très important de nos relations avec la Chine", a-t-il assuré alors que la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a été accusée de sacrifier la question des droits de l'homme au nom du réalisme dans ses relations avec Pékin.
mardi 2 juin 2009
#AF447
Les balises de détresse de l'Airbus A330 d'Air France disparu lundi sur le vol Rio-Paris "n'ont émis aucun signal", a indiqué à l'AFP un responsable du Centre national d'études spatiales (CNES), exploitant du centre français de réception du système international Cospas-Sarsat. "Aucune émission des trois balises qui équipent les A330 d'Air France n'a été captée par l'un des satellites et répercutée vers l'un des 24 centres de contrôle dans le monde qui constituent le système d'alerte aérien et maritime", a déclaré Philippe Hazane, sous-directeur adjoint du CNES à Toulouse. Ces balises, fixées dans tous les avions de transport, peuvent être déclenchées manuellement en situation de détresse, elles se déclenchent automatiquement en cas de trajectoire particulièrement dangereuse ou au moment d'un crash, mais leurs émissions ne peuvent être perçues du fond de l'océan, a précisé le responsable du CNES. "Si aucune émission n'a été perçue, cela tendrait à prouver qu'elles ont été détruites avant de pouvoir émettre, donc que la catastrophe a été très rapide", a estimé M. Hazane. Le responsable du CNES a ajouté que chaque balise avait sa propre alimentation électrique et qu'elle était autonome par rapport à celle de l'avion. Elles peuvent aussi être déclenchées manuellement. Le programme international Cospas-Sarsat a été fondé au début des années 80 par les Etats-Unis, la Russie, la France et le Canada pour faciliter les secours aux avions et aux navires. Il repose sur cinq satellites géostationnaires couvrant la surface du globe et sur cinq satellites en orbite basse balayant toutes les zones du monde. Quelque 24 stations au sol sont réparties dans le monde entier. Leur analyse des signaux émis sur une fréquence de 406 Mhz permet l'identification du véhicule porteur par un satellite géostationnaire. "Après l'identification, la localisation a lieu dans un délai maximum d'une heure après le passage de deux satellites en orbite basse", explique M. Hazane. Dans le cas du vol AF 447 Rio-Paris, les centres les plus proches du lieu de la disparition présumée sont Recife au Brésil et Maspalomas aux Canaries (Espagne). Le centre de Toulouse aurait automatiquement été informé immédiatement en cas d'émission en tant que centre du pays propriétaire.
Forum International de l'Image Relief & HOA (High Order Ambisonics) [suite]
Le troisième Forum International de l'Image Relief se déroule en Seine Saint Denis jusqu'au 4 juin 2009. Evénement unique en Europe, le Forum International de l'Image Relief repose sur trois piliers : un cycle de conférence, une zone d'exposition et un festival. Cette année, une cinquantaine d'experts internationaux viendront témoigner, échanger, sur les évolutions et nouveautés des différents marchés que couvre la 3D, avec une part plus importante donnée aux retours d'expériences. Les constructeurs, éditeurs, prestataires présenteront les dernières innovations de la prise de vues à la diffusion 3D relief, en passant par la postproduction, dans un nouvel environnement d'exposition plus confortable. Les visiteurs pourront ainsi découvrir tester et apprécier les matériels dans les meilleures conditions. Le grand public ne sera pas oublié : il pourra assister aux projections gratuites du "Festival Dimension3", notamment à une avantpremière, mais aussi découvrir un nouvel espace : "Dimension3 Immersion", lieu privilégié pour découvrir les jeux vidéo 3D relief, les nouveaux écrans ou encore tester des applications de réalité virtuelle…
"Don Giovanni" de Mozart sera diffusé en trois dimensions et avec un son spatialisé ce soir à 20h00 en direct de l'Opéra de Rennes. Ce soir, la représentation sera en outre diffusée en plein air, à la télévision, sur internet et à la radio. Le projet, d'un montant de 820.000 euros, est financé notamment par la région Bretagne et l'opérateur Orange, avec le soutien du pôle de compétitivité Images & Réseaux. "L'idée est de sortir des lieux de l'opéra, de pousser les murs", a commenté lors d'une conférence de presse à Paris Alain Surrans, directeur de l'Opéra de Rennes, petite salle à l'italienne de 642 places. Accueilli dans la mise en scène épurée de l'Allemand Achim Freier et sous la direction du jeune chef d'orchestre néerlandais Antony Hermus, ce "Don Giovanni" fera l'objet de trois captations simultanées. La première, en deux dimensions, permettra de suivre la représentation sur grand écran sur la place de l'hôtel de ville de Rennes (où est situé l'Opéra) et probablement à Brest, ainsi qu'en haute définition (HD) dans le grand salon de la mairie de Rennes. La chaîne Mezzo proposera la soirée à ses abonnés (plus de 16 millions dans 39 pays). TV Rennes 35 la diffusera également, de même qu'elle l'offrira dans divers "lieux de convivialité" (cafés, maisons de quartiers) de la ville et sur son site internet. Sept autres chaînes du Grand Ouest la programmeront, éventuellement en différé. Grâce à une deuxième captation, le spectacle pourra être vu en 3D, avec lunettes, dans le petit salon de l'hôtel de ville de Rennes, mais aussi dans une ou plusieurs salles de cinéma à Paris. La troisième captation concernera la diffusion audio: l'image 3D sera synchronisée avec un son spatialisé HOA (High Order Ambisonics). "Pour les spectateurs, ce sera comme s'ils étaient dans la salle", a dit Jean-Philippe Vanot, en charge de l'innovation chez France Télécom-Orange. La soirée sera diffusée sur les ondes de France Bleu Armorique. Des sites web (ville-rennes.fr et francemusique.com) offriront de l'image et du son.
La représentation sera aussi diffusée en SD sur plusieurs chaînes de télévision dont Mezzo, présente dans 39 pays, sur TV Rennes 35 (Rennes et le département d'Ille et vilaine), et aussi sur les chaînes locales du Grand Ouest : Demain Sud Bretagne, Cityzen TV Caen, LM tv Sarthe, Canal Cholet, Télé Sud Vendée, Canal 15 La Roche sur Yon et Télénantes.On peut revoir le tout sur Internet dès demain sur francemusique.com. D'abord en simple streaming non téléchargeable le 3 juin, puis en fichiers téléchargeables à partir du 5 juin.
Le cout d'un projet est estimé à huit cent vingt mille euros. Il est financé en partie par la région Bretagne et Orange, avec le soutien du pôle de compétitivité Images & Réseaux.
"Don Giovanni" de Mozart sera diffusé en trois dimensions et avec un son spatialisé ce soir à 20h00 en direct de l'Opéra de Rennes. Ce soir, la représentation sera en outre diffusée en plein air, à la télévision, sur internet et à la radio. Le projet, d'un montant de 820.000 euros, est financé notamment par la région Bretagne et l'opérateur Orange, avec le soutien du pôle de compétitivité Images & Réseaux. "L'idée est de sortir des lieux de l'opéra, de pousser les murs", a commenté lors d'une conférence de presse à Paris Alain Surrans, directeur de l'Opéra de Rennes, petite salle à l'italienne de 642 places. Accueilli dans la mise en scène épurée de l'Allemand Achim Freier et sous la direction du jeune chef d'orchestre néerlandais Antony Hermus, ce "Don Giovanni" fera l'objet de trois captations simultanées. La première, en deux dimensions, permettra de suivre la représentation sur grand écran sur la place de l'hôtel de ville de Rennes (où est situé l'Opéra) et probablement à Brest, ainsi qu'en haute définition (HD) dans le grand salon de la mairie de Rennes. La chaîne Mezzo proposera la soirée à ses abonnés (plus de 16 millions dans 39 pays). TV Rennes 35 la diffusera également, de même qu'elle l'offrira dans divers "lieux de convivialité" (cafés, maisons de quartiers) de la ville et sur son site internet. Sept autres chaînes du Grand Ouest la programmeront, éventuellement en différé. Grâce à une deuxième captation, le spectacle pourra être vu en 3D, avec lunettes, dans le petit salon de l'hôtel de ville de Rennes, mais aussi dans une ou plusieurs salles de cinéma à Paris. La troisième captation concernera la diffusion audio: l'image 3D sera synchronisée avec un son spatialisé HOA (High Order Ambisonics). "Pour les spectateurs, ce sera comme s'ils étaient dans la salle", a dit Jean-Philippe Vanot, en charge de l'innovation chez France Télécom-Orange. La soirée sera diffusée sur les ondes de France Bleu Armorique. Des sites web (ville-rennes.fr et francemusique.com) offriront de l'image et du son.
La représentation sera aussi diffusée en SD sur plusieurs chaînes de télévision dont Mezzo, présente dans 39 pays, sur TV Rennes 35 (Rennes et le département d'Ille et vilaine), et aussi sur les chaînes locales du Grand Ouest : Demain Sud Bretagne, Cityzen TV Caen, LM tv Sarthe, Canal Cholet, Télé Sud Vendée, Canal 15 La Roche sur Yon et Télénantes.On peut revoir le tout sur Internet dès demain sur francemusique.com. D'abord en simple streaming non téléchargeable le 3 juin, puis en fichiers téléchargeables à partir du 5 juin.
Le cout d'un projet est estimé à huit cent vingt mille euros. Il est financé en partie par la région Bretagne et Orange, avec le soutien du pôle de compétitivité Images & Réseaux.
Ambisonics
La collaboration entre Radio France et les Orange labs de Rennes et de Lannion (Laboratoires de recherche de France-Telecom Orange) s'enrichit cette année d'une production avec l'Opéra de Rennes. Les équipes de Radio France vont apporter leur savoir faire dans le domaine audio multicanal pour réaliser ce soir à 20h en direct, en première mondiale, la captation sonore en HOA (*High Order Ambisonics) et la diffusion image en relief 3D de l'opéra de Mozart, Don Giovanni, donné à l'Opéra de Rennes. Les spectateurs et les auditeurs vivront l'instant musical de façon aussi immersive dans les Salons de l'Hotel de Ville de Rennes que s'ils étaient présents dans la salle de l'Opéra de Rennes. Les équipes de Radio France fournissent un mixage son en stéréo et un mixage en multicanal pour les différentes chaînes de télévision et radios partenaires (France Bleu Armorique, Mezzo, TV Rennes et autres partenaires TV et radios de l'Ouest). francemusique.com proposera dès le 3 juin (en partenariat avec la chaîne Mezzo) la vidéo en catch up (vidéo en différée sans téléchargement) et l'enregistrement de l'opéra disponible en fichiers downloadables à partir du 5 juin. Les internautes pourront ainsi télécharger les fichiers de l'enregistrement multicanal, les graver sur un CD ou un DVD afin d'écouter l'opéra de Mozart sur leur home cinéma (à condition d'être équipé d'une installation multicanale avec un décodeur dolby).
dimanche 31 mai 2009
CHILI
La présidente du Chili Michelle Bachelet a visité à Toulouse l'usine Astrium (groupe EADS) où un satellite chilien d'observation est en construction, le premier dont le Chili exploitera les données. "Je souhaitais voir comment avance la construction de ce satellite", a déclaré Mme Bachelet, avant de rencontrer 20 militaires et ingénieurs chiliens, formés actuellement à Toulouse à l'analyse des informations fournies par le satellite à usage civil et militaire. C'est la première fois qu'Astrium vend ce type de satellite en Amérique latine. "C'est très important pour nous. L'Amérique latine est un marché relativement faible, mais avec beaucoup de perspectives (...) en fonction de l'évolution du prix des matières premières", a dit à des journalistes le président d'Astrium, François Auque. La présidente chilienne, qui avait auparavant rencontré le président français Nicolas Sarkozy, l'a invité à se rendre au Chili avant la fin de son mandat, en 2010. Aujourd'hui, elle doit se rendre en Bourgogne, sur les terres de ses ancêtres, dont son arrière-arrière-grand-père, parti s'installer au Chili au XIXe siècle.
Le Chili mettra en orbite en 2010 son premier satellite SSTO (Système satellitaire d'observation terrestre) de fabrication européenne, à usage civil et militaire, a annoncé le ministre chilien de la défense, Jose Goni. Ce satellite, fabriqué par EADS-Astrium et d'un coût de 73 millions de dollars, contient les derniers équipements technologiques pour permettre de mieux contrôler les frontières ainsi que l'ensemble des eaux territoriales chiliennes. Le SSTO peut aussi surveiller les désastres naturels, le trafic de drogue, les constructions illégales et aider au déploiement rapide des secours ainsi qu'analyser les zones agricoles, forestières et minières. "Cela nous permettra de contrôler notre (zone) de souveraineté maritime ainsi que la pêche illégale et garder avec une meilleure efficacité toutes nos frontières" a expliqué le ministre lors d'une cérémonie officielle. Le lancement est prévu en février 2010 à partir de la base française de Kourou en Guyanne. Le contrat, dont la signature a été plusieurs fois retardée, sera payé sur le budget d'armements des forces armées. Ce budget, qui s'élève à un milliard de dollars, est alimenté par les ventes de cuivre dont le Chili est l'un des premiers producteurs au monde. En Amérique latine, le Brésil et l'Argentine possèdent des satellites alors que le Venezuela et la Colombie en étudient l'achat.
Le Chili mettra en orbite en 2010 son premier satellite SSTO (Système satellitaire d'observation terrestre) de fabrication européenne, à usage civil et militaire, a annoncé le ministre chilien de la défense, Jose Goni. Ce satellite, fabriqué par EADS-Astrium et d'un coût de 73 millions de dollars, contient les derniers équipements technologiques pour permettre de mieux contrôler les frontières ainsi que l'ensemble des eaux territoriales chiliennes. Le SSTO peut aussi surveiller les désastres naturels, le trafic de drogue, les constructions illégales et aider au déploiement rapide des secours ainsi qu'analyser les zones agricoles, forestières et minières. "Cela nous permettra de contrôler notre (zone) de souveraineté maritime ainsi que la pêche illégale et garder avec une meilleure efficacité toutes nos frontières" a expliqué le ministre lors d'une cérémonie officielle. Le lancement est prévu en février 2010 à partir de la base française de Kourou en Guyanne. Le contrat, dont la signature a été plusieurs fois retardée, sera payé sur le budget d'armements des forces armées. Ce budget, qui s'élève à un milliard de dollars, est alimenté par les ventes de cuivre dont le Chili est l'un des premiers producteurs au monde. En Amérique latine, le Brésil et l'Argentine possèdent des satellites alors que le Venezuela et la Colombie en étudient l'achat.
Brillstein Entertainment et Reveille Productions
Au Canada, Twitter s'associe à deux entreprises américaines afin de produire une émission de télévision inspirée de son service de microblogage. L'émission sera produite par Brillstein Entertainment et Reveille Productions, dont le portfolio comporte notamment la version américaine de la série britannique The Office ainsi que l'émission de téléréalité The Biggest Loser. Reveille Productions et Twitter collaborent déjà ensemble à l'émission The Alexa Chung Show, diffusée sur les ondes de la chaîne MTV. Dans cette émission, l'animatrice se sert de Twitter afin de discuter avec les téléspectateurs. Selon les trois entreprises, leur nouvelle émission mettra en scène des vedettes dont les actions seront guidées par les utilisateurs de Twitter. «Twitter bouleverse les façons de communiquer, notamment entre les vedettes et leurs fans, a déclaré aux médias un porte-parole de Reveille Productions. Notre émission de télévision maximisera l'utilisation de ce moyen de communicationr, tout en étant une excellente émission en soi.» La nouvelle émission de télévision développée par les trois entreprises sera diffusée dans plusieurs pays par le truchement de la filiale internationale de Reveille Productions, ShineReveille International. Rappelons que Twitter est un service qui permet aux internautes de publier des microblogues comprenant un maximum de 140 caractères par message. Le service a été inauguré en 2006 et est de plus en plus populaire, étant notamment utilisé par de nombreuses vedettes, dont l'acteur américain Ashton Kutcher.
vendredi 29 mai 2009
INLET TECHNOS
Diffuseur hôte du tournoi de Roland Garros, France Télévisions s'est associé à l'expertise de Microsoft, d'Inlet Technologies, de Level 3 Communications et au savoir-faire du pôle France Télévisions Interactive, pour offrir, en exclusivité sur france2.fr, france3.fr et france4.fr, la diffusion gratuite en qualité HD (720p) du direct TV des matchs de Roland Garros retransmis sur France 2, France 3 et France 4. Pour la cinquième année consécutive, France Télévisions propose la retransmission sur Internet des matchs de Roland Garros, avec le programme Microsoft Windows Media Player.
Cette année, pour la première fois, les flux vidéo des 7 matchs simultanés sont offerts gratuitement et utilisent la technologie Silverlight. A l'occasion de l'édition 2009 de Roland Garros, France Télévisions propose aux internautes une exclusivité mondiale : le flux Haute Définition retransmis à l'antenne est également offert - avec la même qualité HD - sur les sites Internet de France Télévisions avec les technologies Silverlight et IIS7 Live Smooth Streaming, qui permettent un lissage de la qualité de la diffusion, pour ne jamais couper le flux. Pour cela, il fait varier sa qualité, en temps réel, en fonction de facteurs tels que la bande passante disponible ou l'utilisation du processeur sur le poste client (smooth = lisse, en anglais). Grâce aux encodeurs de streaming live SpinnakerTM 7000 de Inlet Technologies et à son système de gestion de la vidéo à la demande ArmadaTM, qui intègre le support du Smooth Streaming, les internautes peuvent non seulement regarder en direct les flux HD, mais également utiliser des fonctions de magnétoscope numérique (pause, retour en arrière sur la journée, revoir les 8 dernières secondes, retour au direct), sans coupure, ni buffering ou interruption de l'expérience de visionnage. (Le format HD 720p correspond à un affichage sur 720 lignes affichées de façon progressive 25 fois par seconde, pour une résolution obtenue de 1280x720 pixels).
http://roland-garros.france2.fr/?page=exclusif_HD
Cette année, pour la première fois, les flux vidéo des 7 matchs simultanés sont offerts gratuitement et utilisent la technologie Silverlight. A l'occasion de l'édition 2009 de Roland Garros, France Télévisions propose aux internautes une exclusivité mondiale : le flux Haute Définition retransmis à l'antenne est également offert - avec la même qualité HD - sur les sites Internet de France Télévisions avec les technologies Silverlight et IIS7 Live Smooth Streaming, qui permettent un lissage de la qualité de la diffusion, pour ne jamais couper le flux. Pour cela, il fait varier sa qualité, en temps réel, en fonction de facteurs tels que la bande passante disponible ou l'utilisation du processeur sur le poste client (smooth = lisse, en anglais). Grâce aux encodeurs de streaming live SpinnakerTM 7000 de Inlet Technologies et à son système de gestion de la vidéo à la demande ArmadaTM, qui intègre le support du Smooth Streaming, les internautes peuvent non seulement regarder en direct les flux HD, mais également utiliser des fonctions de magnétoscope numérique (pause, retour en arrière sur la journée, revoir les 8 dernières secondes, retour au direct), sans coupure, ni buffering ou interruption de l'expérience de visionnage. (Le format HD 720p correspond à un affichage sur 720 lignes affichées de façon progressive 25 fois par seconde, pour une résolution obtenue de 1280x720 pixels).
http://roland-garros.france2.fr/?page=exclusif_HD
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